Chapitre 91 :Je le vis déglutir avec difficulté.
J’avais tapé en plein dans le mille
Tout en ayant tapé un peu fort tout de même
J’aurais certainement du commencer par
:_ Gladys t’a parlé de notre discussion
?_ Pourquoi tu n’as pas été sincère avec elle depuis le temps
?_ La chanson que tu m’as chanté l’autre soir que pensais tu plus,
- Les
« je te hais » ou
« il n’y aura rien après toi » ?Son visage s’était décomposé
Il ne savait quoi penser
Quoi me dire
Quoi répondre à cette question.
Bill : J’ai fais le con, je te l’accorde.
Moi : Ça ne réponds pas à la question.
Voilà le pire
Je m’obstinai à vouloir savoir
Je savais à présent pourquoi
Pourquoi j’avais eu ces moments
Aussi désastreux
Depuis 17ans d’existence
Cette obstination,
Cette insatisfaction.
Ses pensées se brouillaient
Cafouillaient entre elles
Me donnant le tournis.
Bill : Tu airais pu ne pas accepter aussi.
Outrée
J’étais outrée par ces mots.
Moi : je n’allais pas te forcer à rester avec moi si tu voulais que l’on se sépare et
Ça ne répond pas au fait que tu me l’as proposé.
Il avait une main sur le front
Le visage rivé sur le sol
Qu’il releva en ma direction.
Bill : Je te l’ai proposé, parce que je pensais que c’était ce que tu voulais,
Tu étais si distante, tu ne répondais plus à mes « je t’aime »,
Tu évitais chacune de mes approches, chacun de mes gestes,
Tu m’évitais tout simplement, j’ai pensé qu’il serait bon de te libérer de moi…
Moi : Bill…
Bill : Laisse moi finir. Ensuite quand tu m’as dit que toi tu avais pensé à une simple pose,
Je me suis dit qu’il était trop tard, j’avais franchi un cap dont tu m’en voudrais de l’avoir fait,
Je ne pouvais plus reculer.
Puis après quand tu m’as piqué à vif lors de votre départ de la maison,
Tu m’as mis hors de moi, tu as mis mon cœur hors de ma poitrine,
Pour laisser place à l’amertume et sa compagnie d’autres sentiments infâmes.
Moi : Alors c’est de notre faute à tout les deux ?
Bill : Oui, la tienne pour avoir agit avec distance, la mienne pour avoir songer à notre séparation, puis de nouveau la tienne pour avoir commencé et encore de la mienne pour avoir continué. Désolé.
Moi : Excuse moi.
Nous avions présentés nos excuses à l’unisson
Ce qui nous, fit sourire.
Moi : Je vais sans doute t’énerver un peu, mais j’ai encore trois questions.
Bill : Ah.
Moi : Mais le plus dur est passé.
Bill : Alors vas-y.
Je ne pris une profonde inspiration
Et m’adossai contre le meuble
Où était déposé ma boîte à bijoux.
Moi : Gladys tas parlé de notre discussion ?
Bill : Oui, je sais qu’elle s’en va, je sais aussi qu’on l’a fait souffrir.
Moi : Et … vous en êtes où ?
Bill : J’aime ta façon de contourner la question « vous avez rompu ? ».
Moi : Et … c’est quoi la réponse ?
Bill : Oui.
Moi : Pas désolé
.
Bill : C’est tout ?
Moi : Non. Pourquoi tu n’as pas été franche avec elle ?
Bill : C’est bien beau la franchise mais ça fait toujours un peu mal.
Moi : Je suis d’accord avec toi. Mais on pardonne plus vite et peut-être même mieux
Avec une faute avouée par franchise. Bon ce n’est pas très précis comme réponse
Mais je me contenterais de ça.
Je me retournai face au meuble
Prenant ma boîte en main
Puis me re-disposai comme précédemment
Je l’ouvris pensive
A regardé mon à regarder mon bracelet favoris
Je sourirais à l’idée de le reporter.
Bill laissa échapper un petit rire.
Moi : J’aime les belles choses.
Bill : Et c’est quoi la belle que tu regarde avec tes beaux yeux ?
Moi : Ici, c’est moi qui pose les questions.
Bill : Oui capitaine
.
.Mes pensées. Vous êtes prêts les enfants ? Oui capitaine ! J’ai pas entendu ! Oui capitaine ! … Bob l’éponge carré !!! xD .Je m’étais mise à rire toute seule
Pour changer.
Bill : Okay !
Moi : Bon, sérieusement je reprends, dans la chanson que tu m’as chantée l’autre soir tu pensais plus les
« je te hais » ou les
« il n’y aura rien après toi » ?
Bill : Coralie, tu le sais.
Moi : Non je ne sais pas.
Bill : Vraiment ?!
Cette pointe d’ironie dans sa voix
Me fit lui lancer un regard
Qui voulait dire
:
« Fous toi de moi, aller réponds. »Bill : … Il n’y aura rien après toi.
Moi : Ça confirme ce que je pensais.
Bill : tu vois que tu le savais.
Moi : Cette fois-ci j’y vais.
Je claquai le couvercle
Puis la reposai à sa place
Après y avoir jeté un dernier regard.
Puis je pris la porte
Direction la salle de bain.