[Fiction] Mourir un jour, Rennaître l'autre

yumi13 a écrit:

En tout cas vendredi prochain y sont a NRJ j'appelle
et je lui demande en exclu!
Brancher vos radio NRJ 20h mon prenoms c'est célia!

je ny manquerais pas!!

wouawou magnifique se que dit bill !!!!enfin ce ke tu dit lol cest vraiment beau !!!
suite please !!!!!

BiG MeRCi
Et pour yumi13
Je t'enterais
Merci de prévenir

Chapitre 97 :

On monta en voiture
Dès qu’il le pouvait
Il posait sa main sur ma cuisse
Que je recouvrais de la mienne
Sans me consulter
Il me conduisit chez moi
Puis au moment de descendre
Il m’interrogea.

Bill : Tu es sûre ? Je veux dire que tu veux vraiment que je reste avec toi ?
Moi : Si tu veux que je me rétablisse, oui, il le faudra, sauf si, tu ne le veux plus ?
Bill : Si, si.

Après être sorti
On s’engouffra dans la maison
Les mains liées.
Passant un bref instant avec Gustav et Annie
Qui m’avait tout l’air de discuter
Bien sérieusement.
Leurs pensées gênées me firent comprendre
Que nous ne devions pas rester.
J’emmenais Bill dans ma chambre
Il ôta ses vêtements
Se glissant en boxer dans mon lit
Pendant ce temps
J’avais enlevé mes bijoux
Sauf le bracelet
Avec lequel je jouais
Fixe en plein milieu de la pièce
Perdue dans mes pensées.

Bill : Tu ne viens pas te coucher ?
Moi : … Si.

Je me dévêtis aussi
Avant de le rejoindre
On se blottit
Nos corps frissonnèrent
Au contact de l’autre
Dû au choc thermique
Du sien,
Chaud,
Et du mien,
Gelé.
Puis par envie
Un regard
Engendra un long baiser.
Bill s’endormit rapidement
Moi je ne trouvais point le sommeil.
Je m’étais retourné de l’autre côté
Dos à Bill
Les yeux grands ouverts
Observant le noir
Une chanson me vint en tête
Sans m’en rendre compte
Je fis plus que la fredonner
Je la chantais à voix basse.

« On me dit que nos vies
Ne valent pas grande chose
Elle passe en un instant
Comme fanent les roses
On me dit que le temps qui glisse
Est un salaud
Que de nos chagrins
Il s’en fait des manteaux.


Pourtant quelqu’un m’a dit
Que tu m’aimais encore
C’est quelqu’un qui m’a dit
Que tu m’aimais encore
Serait-il possible alors ?

On me dit que le destin
Se moque bien de nous
Qu’il ne nous donne rien
Et qu’il nous promet tout
Il paraît que le bonheur
Est à portée de main
Alors on tend la main
Et l’on se retrouve fou.

Pourtant quelqu’un m’a dit
Que tu m’aimais encore
C’est quelqu’un qui m’a dit
Que tu m’aimais encore
Serait-il possible alors ?
Serait-il possible alors ?

Mais qui est-ce qui m’a dit
Que toujours tu ‘m’aimais
Je ne me souviens plus
C’était tard dans la nuit
J’entends encore la voix
Mais je ne vois plus les traits
« Il vous aime
C’est secret
Ne lui dîtes pas que je vous l’ai dit. »
Tu vois quelqu’un m’a dit
Que tu m’aimais encore
Me l’a-t-on vraiment dit ?
Que tu m’aimais encore ?
Serait-il possible alors ?

On me dit que nos vies
Ne valent pas grande chose
Elle passe en un instant
Comme fanent les roses
On me dit que le temps qui glisse
Est un salaud
Que de notre tristesse
Il s’en fait des manteaux.

Pourtant quelqu’un m’a dit
Que tu m’aimais encore
C’est quelqu’un qui m’a dit
Que tu m’aimais encore
Serait-il possible alors ? »

Carla Bruni, « Quelqu’un m’a dit »
[https://www.youtube.com/watch?v=fMUedRUJ_HA
Si jamais vous voulez connaître l’air
Et la mélodie.]

Dans cette chanson
Etait représenté une voix en moi
Celle qui m’a incité au suicide
Puis les paroles de Chris
Pas exactement
Certes,
Mais ce n’en était pas loin.
On adorait cette chanson
Avec Lily.
On s’est souvent amusé à la chanter
A tu tête dans la rue …
La remémoration de ces bons souvenirs
Me mit la larme à l’œil.
J’avais réveillé Bill
Qui avait passé son bras
Sous le mien
S’inquiétant à la vue de mes larmes.

Bill : Eh, sa va ?
Moi : Oui, oui, des souvenirs me revenaient, elle me manque tellement …

Je fondis en larmes
Il resserra son étreinte
Puis posa un baiser sur ma tête
Avant d’y poser la sienne.

Bill : Eh calme toi.
Moi : … je t’ai réveillé ?
Bill : Oui.
Moi : Désolé.
Bill : Ta voix chantant une douce chanson, de laquelle je n’ai pas compris grande chose, c’est toujours mieux qu’un réveil … ou que Tom.

Un sourire se dessina sur mes lèvres

Bill : Je t’ai fait sourire … aller essaye de dormir un peu.
Moi : Oui …

C’est ce que je finis par faire,
Après cette évacuation de chagrin
Par cette eau à présent sèche
Sur mes joues,
Au bout d’une demi-heure.

cest une belle chanson je navais jamais lu les paroles !!

ta fic est toujours super !!

suite !!!! please !!

Lol Yumi
Puisque ça fait longtemps
J'vous met ça!

Chapitre 98 :

Je ne devais pas dormir profondément
Car une douce noix
Me sortit de mon sommeil.

… : Coralie … Coralie, réveille-toi.

J’entrouvris les yeux
Découvrant Lily près de la fenêtre
De surprise
Je m’appuyai sur mes coudes
Les yeux maintenant grands ouverts
Des larmes ruisselant sur mes joues.

Moi : Lily ?! Mais … comment est-ce possible ?! J’aurais juré t’avoir vu brûler.
Lily : Je sais, et c’est bien ce qui c’est passé.
Moi : Alors je rêve c’est ça ?
Lily : Oui.

Sa voix était si monotone,
Ça ne lui ressemblait pas,
Alors que la mienne déraillait
A chaque syllabe.
Je baissai la tête, déçue
Elle se mise à marcher vers moi
Je sortis de mon lit
Essuyant mes larmes
Enfilant un long tee-shirt
Je m’avançai à sa hauteur
A la vue de ses yeux
Je reconnus ma Lily
Puis j’essayais
Anxieusement
De prendre sa main
Lorsque le contact se fit
Je soupirai de soulagement
Et de joie.

Moi : Après avoir squatté ma vie, voilà maintenant que tu squatte mes rêves.

Dans un faible rire à l’unisson
Elle me prit dans ses bras
Tout en me chuchotant :

Lily : Je suis venu te dire au revoir.

Je reculai ma tête
Desserrant notre étreinte
Tout en gardant nos bras sur l’autre.

Moi : Le faut-il vraiment ?
Lily : Oui, je ne suis déjà plus de ce monde,
Mais je ne pouvais disparaître totalement avant de t’avoir dit à quel point je t’aime.

Cette eau salée
Fit son retour dans mes yeux.

Lily : Ne me pleure pas. Souris moi, c’est l’image que je veux garder de toi.

Je me forçai au départ
Puis un immense sourire
Naturel et sincère
Se fit sur mon visage.

Moi : Moi aussi je t’aime.
Lily : Sache que je ne t’en voudrais pas si tu me remplaces …

Je m’apprêtais à réponde
Mais elle me coupa
Avant que je n’ai pu émettre
Le moindre son.

Lily : À partir du moment que u ne m’oublie pas.
Continue à vivre, s’il te plaît, sois heureuse, si ce n’est pour toi,
Alors fait le pour moi.
Moi : Promis.
Lily : Merci, maintenant retourne te coucher.

Je me retournai
Me dirigeant vers le lit
La tête basse
Je voulus lui lancer un dernier regard
Mais alors que je pivotai
Je m’aperçus
Qu’elle était déjà partie
J’allai me recoucher
Sans un mot
Seulement avec une pensée pour Lily
Son visage en mémoire
Sa voix à l’esprit
Et sa présence dans mon cœur.

J'te la met!
Mais près y'a plus
Et euh non j'l'ai pas écouté
Alors pour cette suite
Si t'arrive à pleurer Ma MaDeLeiNe
T'es forte !
xD



Chapitre 99 :

Mon réveil fut très agréable
Ces lèvres sucrées par le chocolat d’une pâtisserie
Mes lèvres y goûtant
Un sourire s’affichant déjà sur celles-ci
Et à la vue de ses beaux yeux
Rendant ce smille accru
Ces deux billes brillantes
Qui me fixait
Et ce sourire répondant au mien
Je fondais littéralement.
En plus je devais avoir l’air
Un peu idiote
Et l’esprit pas très frais.
J’appréciais chaque minute
Chaque seconde de cet instant
Ne pensant qu’à lui
Et à personne d’autre
Je ne voulais briser
Ce moment de bonheur.

___________________

.Pensées de Bill.

J’adore quand tu me fais ce sourire béa,
Tu pourrais paraître ridicule,
Mais j’aime quand tu souris …
__________________

Je sourirais de plus belles.

Bill : Oh m*rde tu m’as entendu ?

Je ris
Et lui répondis d’un hochement de tête.

Bill : Passons, j’avais trop faim alors j’ai mangé, mais je t’ai préparé un petit dèj’.

Je regardais mon bureau
Effectivement
Un plateau y était déposé
Garni d’un pain au chocolat,
D’un croissant,
D’un jus d’orange,
Sans doute d’un cappuccino,
De la confiture,
Du pain viennois,
Je m’en léchais les babines.

Moi : Pourquoi t’as pris tant de chose ? Tu connais mes goûts pourtant ?
Bill : Oui et je sais que tu est gourmande
Moi : Je vais passer pour une morfale avec un truc pareil !
Bill : Mais il te faut des forces !

Quand il repartit chercher le plateau
Je remarquai
Qu’il ne portait pas de tee-shirt
Il avait simplement enfilé son jean.

Moi : Ça te prend souvent de te trimbaler torse nu dans cette maison ?
Bill : Déjà je ne me trimbale pas, je me déplace,
Et comment veux-tu si tu le portes ?

Je regardai ma poitrine
Ah
Je portais bien son tee-shirt
Je me rappelais maintenant l’avoir enfilé
En sortant du lit
Et je me rappelais aussi pourquoi
J’en étais sortie.

Moi : Excuse.
Bill : Pas grave. Au moins celui là tu ne l’enlèveras pas devant ma mère.

Paf !
Mon oreiller lui était
« Accidentellement » arrivé dans la tête
Le plateau avait tangué sur le matelas.

Bill : ‘Commence pas.

Je pris le croissant
Il piqua alors le pain au chocolat
Du chocolat lui était resté au coin de la lèvre
Après sa première bouchée
Je m’approchais de lui
Reposant la pâtisserie
J’embrassai la miette de chocolat

Moi : C’est pas dégueu.

Je pris le plateau
Le reposant au sol
Puis je me mise à titiller ses lèvres
Il me suivit
Glissant ses mains
Sous mon enfin son tee-shirt
Me l’ôtant.
Je le poussai en arrière
Lui déboutonnant son jean
Puis me levant et tirant dessus
Pour le lui arracher.
Nos corps,
Et toujours ce choc thermique,
Se retrouvèrent
Mais cette fois
Le choc était inversé
Le mien chaud, contre le sien froid

Un frisson me parcourant de la tête au pied.
Par la suite
On se retrouva nu
L’un sur l’autre
Sous la couette.

Il arriva ce qui dû arriver.

A faire des galipettes
Des galipettes de plaisir
De bonheur intense
De ce final par des « je t’aime »
Murmurés à l’oreille
Nous étions affamés
Moi en particulier
Alors je repris mon croissant
Me faisant un bon petit dèj’
Et Bill se fit son deuxième
Tout aussi copieusement
Après un moment d’intimité
C’était un moment de complicité
A faire rêver bien des jeunes filles …

mdr les petites galipettes !! lol

ca fait plaisir davoir des grandes suites !!!

jadore toujours autant cest toujours aussi beau !!!

alor une grande suite cette fois si ou pas ??????

1oo CHaPiTReS !!!
xD

Chapitre 1oo :

Après avoir exécuter nos habitudes
C'est-à-dire douche te compagnie
On descendit au salon,
Où se trouvait Gustav et Annie
Et des personnes qui m’étaient inconnues
Quelques uns en uniforme de policier
Et d’autre en costard cravate long caban.
Je me dirigeai vers Annie
Un mouchoir à la main
Assise sur un fauteuil
Un homme debout près d’elle
Perplexe de ce qui se tramait dans cette maison
Je vins près d’elle
Quand elle s’aperçu de ma présence
Annie frotta ses yeux rouges.

Moi : An … Maman, qu’est-ce qui se passe ici ? C’est qui tout ces gens ?

Elle se leva
Et posa ses mains sur mes épaules.

Annie : Ne t’en fais pas ma chérie, ce n’est rien, ces gens sont venus m’interroger pour l’accident.

Une foule de sentiments
Firent chavirer mon cœur
A la pensée de cet incident.

Moi : Ce n’est pas rien ! Et c’est bien trop tôt ! Vous ne voyez donc pas qu’elle est encore en état de choc !

Toutes les personnes
Avaient cessé tout mouvements
Me fixant comme s’il n’avait rien compris
Un traître mot de mes paroles
Dites d’une voix fébrile
Dû à mes émotions.

Annie : Non, Coralie, sa va, cela ne devrait plus être très long tu sais. Continuons.

Elle se r’assit
Ignorant les regards incompréhensifs
Que je pouvais lui lancer.
J’eus un tilt
Un déclique
Une lumière
Appelez ça comme vous voudrez
Mais les quelques mots du policier,
Debout près d’Annie :
« Pourquoi la voiture s’est-elle retourné ainsi ? »
Me firent me rendre compte
Qu’une question
Une seule et unique question
Ne m’avait pas traversé l’esprit
Je devais sans doute être trop attristé
Pour penser à le suivante :
« Comment est-ce arrivé ? »
Le fait de ne pas y avoir songé
Cela m’inquiétait un peu même voir beaucoup
Mais le fait de ne pas savoir
M’affolait encore plus.
Une multitude de questions à ce sujet
Me traversaient l’esprit
Y laissant la légère douleur
De l’inconnaissance
Du non savoir
Ce qui n’allait pas du tout
Avec mon caractère de nature
Curieux
Allant de la simple curiosité
A la curiosité maladive
Je voulais savoir
J’avais besoin de savoir
De comprendre
Le pourquoi de la perte d’un être cher
A présent cela obnubilait mon esprit
Je sentis une main serrer la mienne
De cette poigne
Je reconnus mon frère
A son regard sur moi
Je crois bien qu’il comprenait
Ce que je ressentais.

______________

.Ses pensées.

Viens, on va faire un tour.

______________

Je le suivis sans un mot
Bill n’était plus dans la maison
Je pivotai la tête dans toutes les directions
Le cherchant du regard
Un peu nerveusement
Dans toute la pièce
Quand je refermai la porte sur moi
Sans avoir vu une trace de lui
En fin de compte
Il était déjà sorti
M’attendant près de sa voiture
Gustav tendit nos mains liées vers lui
M’incitant à aller le voir.

Gustav : Dit lui au revoir, et après je démêlerais ton esprit grâce à des réponses à tes questions.

J’exécutais silencieusement
Arrivée à la hauteur de Bill
Je l’embrassai
Longuement et tendrement
Ce baiser avait eu le pouvoir
De calmer mon esprit
Toujours embrouillé
Mais tout de même apaisé
C’est sagement
Que l’on se quitta
Je retournai à Gustav
Qui me fit monter
Dans un voiture de location
Pour nous dépanner.
Je n’avais jamais étais folle de l’autre
Mais elle me manquait
Ici ce n’est qu’une voiture
Or
Parfois c’est quand une chose
Une personne
Nous quitte
Que l’on se rend compte
Qu’elle comptait plus qu’on ne le pensait
Cela arrive toujours trop tard
Rares sont les personnes
Qui parviennent à le voir
Avant que le mal ne soit fait.
Sont bien plus nombreuses
Les personnes qui ouvrent les yeux trop tard
On ne soupçonne pas certains sentiments
Alors qu’ils sont là
Présents dans notre cœur
Se révélant à l’aide de la séparation
De la perte
De la mort
Nous roulions
Pour aller je ne sais où …

wouawou 100 eme chapitre deja !!! je te felicite !!!

moi aussi je veux savoir comment ca sest passer !!!!!

alor une suite please !!!

Chapitre 1o1 :

Je regardais
Les voitures
Les maisons
Les arbres
Défiler devant mes yeux
Un peu dans les vapes je dois dire
Toute cette cet inconnaissance me crève
Nous nous sommes arrêtés
Je sors de la voiture
Découvrant un lac
L’eau plate reflétant le soleil
Entouré d’arbres immenses.
Tout est calme
Paisible.
La preuve que mon frère me connaît
Car c’était exactement ce qu’il me fallait
Tout ce dont j’avais besoin.
Il me prit la main
On emprunta un chemin
Juste assez large pour nous deux
Et l’on s’engouffra dans la forêt.
Au bout de dix minutes de marche
Gustav s’arrêta près d’un banc
Qui donnait sur l’étendue d’eau
M’y fit m’asseoir
Nous n’avions échangé aucuns mots
Jusqu’à présent
Il s’accroupit devant moi
Croisant ses avant bras
Sur mes cuisses
Me regardant droit dans les yeux.

J’avais l’impression de n’être qu’une enfant
A laquelle on s’apprêtait d’expliquer
Une chose importante pour elle
Qu’elle ne comprenait pas encore
Gustav étant la grande personne
Qui se devait de me l’expliquer
Ce sentiment me plaisait
Car lorsqu’on est enfant
Cette première vie
Est faite d’insouciance
Et de jouissances de la vie
Auxquelles chacun goûte
J’aimerais retrouver ces années
Où tout était si simple
Mais la vie d’après est si compliquée
C’est la deuxième celle de l’adolescence
De la prise de conscience
De l’être que l’on est
Où que l’in veut devenir
On se cherche …
Je me cherche encore
Dans les yeux de cet être devant moi
Je me trouvai sans problème.
Confiante je posai mes mains
Sur ses poignets
Avec le soupçon d’un sourire aux lèvres

Gustav : Saches déjà que c’était un accident.
En aucuns cas, maman ne l’a fait exprès.
Ensuite, les voitures peuvent se retourner à partir d’un rien de nos jours.
Maman n’avait pas bu, la veille pas énormément,
Mais elle n’était peut-être pas au meilleur de sa forme,
Tu sais, personne ne s’est couché très tôt après le mariage…

Le mariage …
Tout ça me paraissait si lointain
Comme si des jours
Et des jours
S’étaient écoulés depuis celui-ci…

Moi : Tu veux dire qu’elle s’est endormi au volant ?
Gustav : Non, elle a eu une absence, d’une fraction de seconde,
D’après ce qu’elle m’en a dit, vraiment pas grande chose.
Moi : Mais ça a suffit …
Gustav : Crois bien qu’elle s’en veut.
Moi : Vous en parliez, hier soir, quand on est rentré avec Bill ?
Gustav : Oui.
Moi : …Continue.
Gustav : Tu sais qu’il y a une route plutôt dangereuse,
De celle qui précède la rue de Lily ? C’est là que Maman a fermé les yeux…

J’eus un pincement
Non
Un déchirement au cœur
Je ne savais plus quoi penser
Je ne pouvais lui en vouloir
Après tout ça aurait pu arriver à tout le monde !
A n’importe qui !
N’importe quand !
Mais il a fallut que ce soit sur elle
Que ça tombe …

Gustav : Quand elle les a rouverts, après que Lily ai crié son nom,
Elle a voulu éviter un chat, les gens roulaient bien trop vites,
Heureusement elle n’a heurté personne, la voiture s’est juste retournée.

.Mes pensées. Juste ! Je trouve que c’est déjà beaucoup.

Gustav : …La ceinture de Lily a lâché, elle aurait été mal accrochée,
L’airbag ne s’est pas déclanché.

Un immense frisson
Me parcoura l’ensemble du corps
Faisant trembler mon cœur
Ce qui entraîna la monter de larmes
A mes yeux plongés dans les siens.

Gustav : La suite tu la connais.

Les larmes s’étaient figées
Lily m’avait demandé de ne plus pleurer
C’était la seule chose
Que je pouvais encore faire pour elle
Je les arrêtai alors dans leur lancée.

Moi : J’ai froid.
Gustav : D’accord, rentrons.

Le ciel s’était voilé
Le vent s’était levé
Et nous allions rentrer
Avant de monter en voiture
Je jetai un dernier regard
A ce paysage
Ça beauté n’avait pas disparu avec le soleil …

Désolé
Mais j'ai été bien occupée
Ces temps ci
Encore désolé

Chapitre 1o2 :

Quand Gustav se gara
Je remarquai que toutes les voitures
Etaient parties
Je ne m’attardai pas dans la voiture
D’un pas hâtif, devançant Gustav
Je me rendis dans la maison
Annie était dans la cuisine
A sa vue je me figeai sur place.
Gustav m’avait démêlé
Certes
Mais après j’en pensais
Ce que je voulais
Je n’étais pas encore sûre
De pouvoir tout lui pardonner
Il me fallait un peu de temps
Je ne pouvais me permettre
D’agir à l’instinct.
Pas sur une décision importante
Je ne veux pas regretter
Je ne veux pas pleurer
Je ne veux pas souffrir
Mais aussi faire souffrir
Mes yeux brillaient
Les siens aussi
Réfléchir
Encore réfléchir
Pour ce faire
Je fis un premier pas hésitant
Le pied droit sur une marche de l’escalier
La main gauche sur la rampe
M’arrêtant une fraction de seconde
Puis enchaînant mes pas au rythme des marches
Arrivée dans ma chambre
Je m’écroulai sur mon lit
D’abord sur le ventre
Ensuite sur le dos
Le regard en direction du plafond blanc
Pendant environ une heure
J’avais pesé le pour et le contre
Mis bout à bout
Rassemblés par catégorie
Cela avait donné un sens
A toutes mes affirmations
Ou mes interrogations
Ma décision était prise
J’agirais ainsi
Pour mon bien
Son bien
Et celui de tous ceux
Qui nous entourent.
D’un pas ferme et décidé
Je redescendis.
Du canapé
Ils s’étaient retournés vers moi
Au pied des escaliers
Je m’avançai jusqu’au milieu de la pièce
Annie fit de même
On joint nos mains
Les yeux plongés dans ceux de l’autre.

________________
.Ses pensées.

Je t’en prie pardonne-moi.

________________

Moi : Non.

Le choc à son cœur
Se refléta dans ses yeux.

Moi : Non je ne te pardonnerais pas, … c’est à toi de me pardonner.

Elle se retourna vers Gustav
Qui n’y comprenais pas moindre
De mes paroles

Moi : Je ne te pardonnerais pas, parce que tu n’as rien à te faire pardonner, c’était un accident, tu n’y es pour rien, cela aurait pu arriver à n’importe qui d’autre.
Mais ce jour-là tu avais ma meilleure amie avec toi, tu n’y peux rien, tu ne peux rien y faire,
Et nous ne pouvons rien faire pour changer le passé, ce qui est fait est fait.
Oui je suis profondément triste mais je ne t’en veux pas tout du moins plus, car oui
A la première pensée je t’en ai voulu, mais pas assez pour que la deuxième soit de t’en vouloir à jamais.
Et il m’a fallut du temps pour me rendre compte de toutes ces choses, trop de temps, alors pour ça je te demande pardon.

Des larmes roulaient sur ses joues.

Annie : Toi non plus, ma puce, tu n’as pas besoin de mon pardon, du temps il en aurait fallut à n’importe qui autant à moi qu’à toi qu’à qui que ce soit d’autre.

Annie sécha ses larmes
Laissant place à un sourire
Petit
Simple
Mais sincère.
On s’enlaça
Et toutes deux
Se murmurant
Un je t’aime
A l’oreille
Après quelques minutes
On invita Gustav à se joindre à nous
Ce qu’il fit.

cest triste et mignon a la fois !!


suite please !!!!

Chapitre 1o3:

Sept années étaient passées
Sept belles années s'étaient écoulées
Sans embrouilles
Sans accidents quelqu’un soient
Sans malheurs
Sept ans de bonheur

A présent j'ai 24ans
Je suis une jeune femme
Epanouie
Heureuse
De la vie que je mène.

Tout d'abord
Dans le domaine professionnel
Car je suis écrivaine
J’écris de tout
De la poésie à la philosophie
Du fantastique au lyrique
Sans me venter,
Car ce n'est pas dans ma nature,
Je suis pas mal connu
J’écris en français,
Ma langue maternelle
De laquelle je ne pouvais me séparer,
Et si besoin mes textes sont traduits.

Puis dans le domaine privé
C'est merveilleux
Je suis plus qu'heureuse avec Bill
Tout ce passe très bien
Notre vie, comme notre amour
Ne ressemble à aucune autre
Nous ne sommes pas
" Monsieur et Madame Tout-le-monde "
Déjà par notre profession
Il y a parfois des petits accrochages
Avec celle de Bill

Mais jamais de très longue durée
Je dirais que ça pimente notre " menée" (= vie)
Mais aussi par nos sentiments
Si forts
Si beaux
Si rares
Car en plus d'être mon petit ami
C'est un ami
Mon meilleur ami.
Nous nous comprenons
Nous nous complétons
Nous nous aimons
Au plus profond
De ce que nous sommes.

Un jour
J'ai essayé de comprendre
Pourquoi
Tout du moins
Comment
Je pouvais entendre les pensées
Et d'un instant à l'autre
Posséder l'esprit d'une personne
Dans mon sommeil
Bill m'y a aidé
Pendant trois jours
Nos méninges y ont travaillé
Nous avons fini par trouver
Cela était dû à mes émotions
A mes sentiments
A mon état d'âme.
Puis j'ai appris à les contrôler
Ce ne fut pas une mince à faire
Car cesser toutes activités cérébrales
Pour se concentrer sur soi
Faire le vide total
Ne penser à rien d'autre qu'au néant
Qui devait remplacer mon esprit à ce moment
Me fut très difficile
Mais avec de l'entraînement
Aujourd'hui tout ce passe bien
Les personnes qui m'entourent
Et en qui j'ai confiance
Sont toutes au courant.
Ce fut la surprise générale
Mais ils s'y sont tous faits

Et pour finir
Une personne,
Qu'à première vue
Je n'aurais jamais soupçonnée
De faire un jour autant parti de ma vie,
Est survenue
Cette personne
C'est Anaïs
La petite amie,
Enfin la compagne de Tom
Lors du mariage de simone.
On s'est retrouvé seules
Toutes les deux un soir
Les jumeaux étaient absents
Je lui ai proposé que l'on se tienne compagnie
On a fait plus que ce tenir compagnie
On s'est soutenue
On s'est accroché
L'une à l'autre
Pour ne pas tomber
La fois où ils sont partis deux mois
Quand on y repense
On a du mal à croire
Qu'on a pu supporter leur absence
Surtout que moi en plus de Bill
J'avais Gustav d'im-présent.
Alors à force de se voir
Nous sommes devenues amies
Je dirais même meilleures amies
On s'est découvert un tas de points communs
Nous ne sommes pas toujours d'accord
Mais j'adore ça
Parce qu'après avoir poussé notre gueulante
On finit toujours pas éclater de rire
Et de s'enlacer
Même si on n'est toujours pas d'accord.
Et là vous vous dîtes:
"Elle a oublié et remplacé Lily."
Et bien vous avez tort
Car elle est toujours dans mon coeur
Mais plus de ce monde
Et elle sait très bien
Que je pense toujours à elle
Mais elle comprend aussi
Que j'ai besoin de quelqu'un
De présent à ce monde.

J'ai fini mon récit dans le passé
Commence maintenant
Celui du présent.

Je suis assise sur une chaise
Devant ma coiffeuse
Dans la salle d'habillage
Dévisageant se reflet
Qui n'est autre que le mien
Sur mon visage
Peu de traces de mon passé douloureux
Sont visibles
cela fait tout de même
Sept années que je n'avais pas repensé
A toutes ces choses
Qui ont bien pu m'arriver
Car les années ont beau se dérouler
Mon passé
Mes épreuves traversées
Elles sont toujours présentes
Jamais je n'oublierais
Cela fait maintenant parti de moi
Deux fines larmes dévalent mes joues
Alors que
Je suis maquillée et coiffée pour une occasion
Mais toujours en peignoir
Car aujourd'hui est un grand jour
Je me marie avec Bill
Mes larmes expriment la tristesse
De ses souvenirs remontés à la surface
Mais aussi de bonheur
De cette unique journée
Je stresse
Car rien ne met arrivé de malheureux
Depuis plus de cinq ans
Alors j'ai peur
Que toute cette abstinence de douleur
Me retombe dessus en ce jour
Qui doit être un des plus beau de ma vie
Et je crois bien
Que mon beau ciel
C'est déjà assombri
Bill aurait dû être prêt depuis une demi-heure ...
Il n'est toujours pas arrivé ...