Merci
je suis contente que ça vous plaise
ce qui pourrait changer parès cette suite ...Chapitre 94 :Après s’être
« gentiment » Donnés des coups de hanches
Pour avoir la place devant le miroir
Et avoir la possibilité de se recoiffer
Je demandai à Bill
S’il pouvait me conduire au cimetière
J’avais besoin de parler à mes parents
Il accepta.
Arrivée à leur tombe,
Bill était resté dans la voiture,
Je ne cessai de tripoter nerveusement mon bracelet.
Ils ne devaient pas être très fiers de moi
De m’être enivrer pour oublier
Je m’excusai pour ça
Pour le fait que je n’étais pas très présente
Et j’avais comme l’impression qu’ils me répondaient,
Ils ne m’en voulaient pas
Au contraire, ils étaient heureux que je vive
Je leur déposai un bouquet de fleurs,
Que j’avais acheté sur le chemin,
Apaisée, soulagée.
Quand Bill arriva en courant
Il avait l’air grave.
Bill : Coralie !
Moi : Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Bill : C’est Annie … elle a eu un accident de voiture.
Je ne pus prononcer un mot
J’étais inquiète, j’imaginais le pire.
Mais Bill me rassurait en disant
Que c’était elle qui l’avait appelé.
On coura jusqu’à la voiture
Puis acheminait sur les lieux des faits.
Une fois rendue là-bas
J’aperçu Annie assise dans une ambulance
Avec une couverture
Je tremblais de tous mes membres
Elle me vit et descendit
Me jetant dans ses bras
Fermant les yeux.
Annie : je vais bien, j’ai juste quelques égratignures.
Moi : Maman … je t’aime.
Je l’entendis sangloter à mon oreille.
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.Ses pensées.C’est la première fois qu’elle m’appelle Maman. Ça me fait tellement chaud au cœur.
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Annie : Moi aussi je t’aime, ma fille.
Puis je r’ouvris les yeux
Découvrant le carcasse du véhicule.
Et remarquant que nous n’étions pas loin de chez Lily
Je me défis de son étreinte.
Moi : S’il te plaît, dis-moi que tu étais seule.
Les larmes me picotaient les yeux
Surtout quand elle ne répondit pas tout de suite.
Annie : Coralie, … je suis désolé.
Moi : Nan … nan … pas elle.
Les battements de mon cœur s’accélérèrent
Mon pou s’affolait,
Un sentiment de puer,
Mêlé au chagrin,
A la peine,
A la tristesse,
S’empara de moi.
Bill posa ses mains sur mes épaules
Mais je le repoussai
Et courus, courus jusqu’à atteindre l’auto.
Bill : CORALIE !!!
Je m’étais figée à moins d’un mètre du véhicule
Retourné sur le toit
Mon cœur se déchaînait
Derrière cette porte
Sur le siège passager
Un corps inerte
La tête ensanglantée
Des larmes coulaient à flot
Dévalant mes joues.
Moi : LILYYY !!!
Je voulus m’approcher encore
De ce corps sans vie
Qu’était ma meilleure amie
Mais deux bras me retinrent
Je me débâtai
Mais mes larmes m’ôtaient toute force.
Moi : LILYYY !!!!
Bill : Il ne faut pas rester ici, Coralie, viens.
Moi : Nan ! Ne me laisse pas Lily ! Je t’en prie ! Pas maintenant !
Puis Bill me tira de forces
A dix mètres d’elle
Je n’avais plus de voix.
Quand la voiture explosa
S’enflammant.
Mes jambes se brisèrent sous moi
Je tombai à genoux
Bill se mit à ma hauteur.
Le portai une main à mon cœur
Qui se brisait,
Brûlant face à ses flammes virevoltant
Sous mes yeux
Alors que son corps se consumait
Je tendis le bras vers elle
Voulant l’atteindre
La toucher une dernière fois
Lui dire à quel point je l’aimais.
Moi : Lily …
Bill me serra dans ses bras
Face à mon côté gauche
Tremblements, déshydratation, tristesse
La conséquence de ce malheur
Se lisait sur mon corps
Sur mon visage,
Dans mes yeux …
Mais mes sentiments étaient trop uniques
Personne ne pouvait les ressentir comme moi
Même pas ses parents
Car pour eux ces sentiments étaient bien différents
Je sentais que s’il m’arrivait encore un drame
Mon cœur lâcherait prise sur un coup de tête
Il m’abandonnerait,
Ne me laissant aucunes chances
De dire au revoir à mes proches
Mais suivant ça
Y aura-t-il une vie après la mort ?
Si la vie s’acharne autant sur moi
Alors que sera la mort ?!
Je ne voulais pas le savoir
Je voulais vivre
Etre forte pour ceux que j’aime
Et qui sont encore vivant,
Qui seront là pour moi.
Je mènerais ce combat contre la mort
Jusqu’à ce que le monde autour de moi
Ce soit écrouler que tous soient morts
Alors à ce moment
Ce sera mon tour de cesser toute résistance
Et de me donner à la mort …