[Fiction] Mourir un jour, Rennaître l'autre

Chapitre 1 :

Dans l’univers se trouve Terre.
Sur cette planète se situe l’Europe.
Sur ce continent se trouve l’Allemagne.
Dans ce pays se situe Hambourg.
Dans cette ville il y a un fleuve.
Juste au dessus de l’Elbe se trouve un pont.
Sur ce pont on peut voir une adolescente au bord du gouffre.
Cette jeune fille c’est moi, Coralie, orpheline depuis peu.
Autour de moi, un périmètre de sécurité a été mis en place.
Des policiers se trouvent de l’autre côté,
Et crient dans les hauts parleurs pour que je ne saute pas.
Et à vrai dire ils ne sont pas très convaincants.
J’entendais les pensées de toutes les personnes qui se trouvaient sur ce pont.
Je fermai les yeux, laissant échapper quelques larmes.
Je repense à ce qui a fait ma présence ici.

________________________________

FlAsH – BaCk

Le soir du déménagement de ma famille,
De la France à l’Allemagne,
Je me suis disputée avec mes parents à ce sujet.
J’ai été tellement énervée que je suis partie de la maison.
Sur le chemin, j’ai craqué.
J’ai pleuré dans la nuit sur un banc froid.
Seuls les lampadaires m’éclairaient.

Après bien une demi-heure passée dans le froid,
Je suis rentrée.

Je n’ai pas trouvé ma maison comme je l’aurais souhaité.
Une foule de quartier était autour de celle-ci en feu.
Un frisson parcoura chaque partie de moi,
Me pinçant en plein cœur.
Je courus jusqu’au portail,
Mais un pompier me rattrapa,
M’empêchant de retrouver ma famille.

Pompier : Mademoiselle, n’y allait pas vous risqueriez de vous tuer !
Moi : Est-ce qu’ils sont toujours à l’intérieur ?
Pompier : L’homme et al femme oui, mais on ne sait pas où. On a retrouvé le garçon un de mes hommes est entrain de le ramener.

J’étais mal si mal,
Je les regardais mourir sans agir.
Ma vie s’effondrait en même temps que la maison brûlait.
Puis d’un coup de tête j’accourus à la porte d’entrée.

Pompier : Nan !

Il m’attrapa le bras, me tirant vers lui.

Moi : Laissez-moi y aller, ils ont besoin de moi !

A ce moment, le pire arriva.
Tout explosa littéralement, j’en fus projetée à terre avec le pompier.

Moi ¤ criant le nom de mon petit frère ¤ Kylian !

A parement la maison aurait été construite
Sur une ancienne usine de chimie désaffectée.
Des restes de résidus et de gaz se mêlèrent
A la fumée que j’inhala.

Depuis ce jour, j’entends tout ce que les gens pensent.
C’est de l’empathie,
Ça me donne d’affreuses migraines…

______________________________


Je fus sorti de mes pensées par une voix.

… : Vous ne devriez pas.

Surprise, j’en perdis l’équilibre,
Mais le reprit très vite.
Je me retourna et vit une silhouette qui s’approchait.

… : Vraiment.
Moi : Ne me dîtes pas ce que je dois faire. Et d’abord qui êtes-vous ?

________________________________

.Ses pensées.

Je ne dois pas le lui dire elle ne me croirait pas…

________________________________

Moi : Qu’est-ce que je ne croirais pas ?
… ¤ déstabilisé ¤ Comment…
Moi : Peu importe.
… : Je m’appelle Bill, et vous ?
Moi : Je ne vais pas changer votre vie.
Bill : Mais moi je pourrais changer la votre.
Moi : Ecoutez, dîtes ce que vous avez à dire et laissez moi.
Bill : D’accord. Vous ne pensez pas que si vous l’aviez vraiment voulu vous auriez déjà sauté ?

Là, il m’avait fait réfléchir.
Puis il se mit à pleuvoir peu, puis cela s’accentua.
Mes yeux coulaient,
Je regardai les siens, eux aussi, ses cheveux perdaient de leur volume.

Moi : Je vais les rejoindre, à dieu.

Mes mains lâchèrent alors la rambarde.
Je me sentis d’une légèreté totale.
Je partais mais une main me retins.

Moi : Lâche-moi !
Bill ¤ m’agrippant au maximum ¤ Nan ! Tu iras en enfer si tu tombes !
Moi : Je les ai abandonné, c’est moi qui aurais dû mourir ce soir là. Alors c’est là-bas que je mérite de finir, j’ai été égoïste.

Ma main glissait entre les siennes.
La pluie n’arrangeait rien.
Ma vie ne tenait plus qu’à un fil
Et celle de Bill passa avec lui dans le vide.
Il était, par je ne sais quel moyen,
Passé par dessus avec moi.
Nous tombions alors sans nous lâcher.
Puis nos mains se séparèrent dans l’eau.

j'aime beaucoup le debut!!!

suiiite!!!

oh ma première lectrice
happy

Chapitre 2 :

Le courant nous éloignait
L’un de l’autre
Un peu plus chaque seconde.
Je sortis la tête de l’eau.
Alors que je le voyais se débattre
Pour garder sa tête hors de l’eau,
Tout comme moi,
Il disparu,
J’avais beau regardé autour de moi
Plus de Bill.
La panique s’empara alors de moi.
Je bus la tasse
Et me retrouva à couler dans cette eau sale,
La lumière de la surface s’éloignait.

_______________________________________


FlAsH – BaCk

Le lendemain j’avais trouvé mon frère à l’hôpital.
Mais quelques heures plus tard
Il décéda suite à ses blessures.
Je airais dans les couloirs.
Totalement détruite en mois de 12heures.
N’aillent plus rien à faire dans ces bâtiments,
Je décidai de sortir,
Je marchais.
Et quand je regardai devant moi,
Ce pont se trouvait là.
J’étais attirée par lui comme un aimant.
J’ai enjambé la rambarde.
La foule s’est accumulée autour de moi.

__________________________________



Je me sentais perdre connaissance.
Quand un bras fit de l’ombre à la lueur qui restait de la lumière.
Il me sortit de l’eau.
Je toussais, crachais de l’eau.
Après ça je relevai la tête
Il était là sous mes yeux,
Dans l’ambulance emmitouflé dans un couverture.

Médecin : Mademoiselle est-ce que ça va ?

Je n’avais qu’une envie s’était de lui répondre :
« J’ai perdu ma famille, ma maison,
Je ne sais pas pourquoi je suis en vie,
Et ce garçon là-bas,
A faillit se tuer pour moi.
Un mort de plus sur mon dos,
En même temps un de plus un de moins vous me direz.
Et vous vous avez l’audace de me demander si ça va ! »
Mais je me contentai d’autre chose.

Moi : Je crois, oui.
Médecin : Très bien.

Je pensais : « pauvre type ».
J’étais trop loin pour entendre les pensées de Bill,
Alors je m’approchai
Et tant qu’à faire lui parla.

Moi ¤ agressive ¤ Pourquoi t’as fait ça ? Tu aurais pu te tuer, j’en vaut pas le coup.
Bill : Je ne pouvais pas te laisser sauter.
Moi : Respectes mes choix tu seras gentil.
Bill : Alors respectes les miens.
Moi : Tu n’aurais jamais dû faire ça, ne serais-ce qu’y penser.

A ce moment des 10ènes de photographes et journalistes débarquèrent.

Eux : Bill ! Bill Kaulitz !
Un : Vous êtes un héro maintenant qu’allez-vous faire ?

___________________________

.Ses pensées.

P*tin cassez-vous avec vos questions à la c*n et vos appareils photos qui me pètent les yeux.

____________________________

Ça y était je me souvenais,
Je l’avais vu en couverture d’un magasine
Qui avait traîné chez moi.
Tout s’éclairaient,
Mais sans le savoir
Je faisais fausse route.


Moi : ça y est j’ai compris, en fait tu te fous de moi depuis le début. Tu n’as jamais cherché à me sauver, mais à te faire une réputation de « héro », tu cherchais juste la gloire, t’es pitoyable.

Je le regardai avec mépris
Et m’en alla m’obstinant
Sur cette mauvaise voie
Alors que ses pensées auraient dû
M’orienter sur la bonne.
Mais comme d’habitude
Je ne pensais qu’au mal.

Bill : Nan Coralie !

Trop tard,
Je m’étais déjà trop éloignée.
Et quand je me retournai
Un gars avec des dreadlocks l’avait pris dans ses bras.
Un proche a parement.

une suite plize^^

bien sûr
voilà!

Chapitre 3 :

Quand on m’interpella.
Je me retournai donc.

Monsieur : Coralie, durant les prochains mois tu vas être placée dans une famille. Elle nous attend là-bas, on y va ?
Moi ¤ perdue ¤ Ouais.

On se dirigea alors vers cette dame
Un peu boulotte, petite
Mais qui n’avait l’air méchante.

Dame: Bonjour je m’appelle Annie, et elle c’est Franziska ma fille.
Franziska ¤ levant la main ¤ Salut.
Moi : Salut.
Monsieur : Mme Shäffer a accepté de t’héberger le temps qu’on te trouve une autre famille chez qui tu logeras jusqu’à tes 18ans.

Ce n’était pas que je m’en fichais
Mais dès que je le pouvais
Je jetais un coup d’œil
En coin à Bill.
Et là un gars
Qui venait de le prendre dans ses bras
Quelques minutes plus tôt
Se dirigea vers nous.

Annie : Et voilà, Gustav, mon fils.

Il me fit un simple signe de tête.
Puis on prit leur voiture
Je trouvais le trajet infiniment long.
Arrivé, Gustav me montra ma chambre.

Gustav : Voilà bon ce n’est pas une suite d’hôtel mais il y a pire.
Moi ¤ regardant la pièce ¤ ça ira merci.
Gustav : Franziska n’habite plus ici, dans la penderie il doit rester quelque vêtements je te laisse te changer.
Moi ¤ avec l’allure d’une morte vivante ¤ Hum hum.

Il sortit,
Refermant la porte derrière lui
Tandis que moi
J’ouvris celle de la penderie.
S’offrait à moi le choix entre
Plusieurs tee-shirts,
J’optai pour le noir.
Plusieurs pantalons,
J’optai pour un jean droit noir.
J’enfilai tout ça
Et me regarda dans la glace.
Mon visage était pâle
J’étais froide
Sans vie.
Avant mes cheveux j’en prenais soin,
Aujourd’hui ils ne ressemblaient pas à grand-chose
Alors je les attachai
Découvrant la tête de mort
Qui se trouvait dans le dos du tee-shirt
Qui se reflétait dans la glace.

Ensuite je me rendis compte que j’étais sale.
Alors je pris une douche.
En sortant j’entendis
Une voix qui m’était familière
Je m’approchai d’elle
Pour distinguer la personne.
Je vis Bill, sur le canapé
Qui discutait avec Gustav et le dreadeux.
Je n’avais pas envie de le voir
Alors je rebroussai chemin
Mais je l’entendis me rejoindre dans la chambre.

Bill : Alors c’est ici que tu vas rester pendant un temps.
Moi : Va droit au but.
Bill : Je me fou de la presse et de tout ce qu’elle peut dire, toi aussi tu devrais. Ce qu’elle raconte est faux, je ne suis pas un héro.
Moi : Nan tu es un imbécile.
Bill : OK, j’ai été gentil avec toi jusque là, mais tu commences vraiment à me taper sur le système. C’est vrai quoi je t’ai peut-être sauvé la vie, ce que tu n’as pas l’air de voir, et au lieu de remercier tu m’envois balader à chaque mot que je prononce. Le monde ne tourne pas autour de toi Coralie, tu as beau être « seule au monde » les autres autour existent tout de même.

_______________________

.Ses pensées.

Eh m*rde, Bill tu devrais penser à la fermer un peu de temps en temps.

____________________________

Moi : Nan, pas la peine, j’ai compris.
Bill ¤ intrigué ¤ Comment tu fais ça ?
Moi ¤ alors que j’avais très bien compris ¤ Comment je fais quoi ?
Bill : J’ai pas rêvé t’as entendue ce que j’ai pensé.
Moi ¤ avec modestie ¤ Possible.
Bill : On va voir ça.



_____________________________

.Ses pensées.

Sur le pont, je suis venu parce que une sensation d’appel m’a amené vers toi. Je me devais de le faire, sinon je l’aurais regretté toute ma vie. D’accord je ne peux pas comprendre tu as fait ça mais je peux t’aider à le surmonter.

_____________________________


Il me regardait
Je sentais ses yeux sur mon visage baissé.

Moi : Je m’en sortirais seule et de toute manière je suis seule, alors aucun autre choix ne s’offre à moi.
Bill ¤ bouche bée ¤ Et moi alors ?
Moi : Je ne te connais pas assez, tu ne peux pas.
Bill : Tu crois ?
Moi : Essayes tu verras bien.
Bill : Je vais faire mieux qu’essayer je vais réussir.

Et il redescendit sur de lui.

trop chou le Billou mais j'atttends l'intervention de Tom...ben quoi je peux non?^^ je craque pour lui c'est pas ma faute^^

encore une plize en core une suite?

Chapitre 4 :

Cela faisait longtemps
Que l’on ne s’était pas autant intéressé à moi.
Je commençai à me demander
Si je n’aurais pas manqué quelque chose de bien
En mourant ce matin.
Exténuée je m’endormis
Repensant à ses pensées.

Les mois passèrent
Gustav était souvent absent
Il bossait avec son groupe
Et puis il dormait dans son appartement
Avec ses potes.
Bill n’était pas revenu me voir.
Non pas qu’il me manquait
Mais je m’étais quand même faite à sa présence.
Mes parents avaient été enterrés
Ainsi que mon petit frère.
Annie qui s’occupait beaucoup de moi
Ce que j’appréciais
M’expliquai leur absence
Du fait qu’ils appartenaient à un groupe de musique
Nommé ToKiO HoTeL qui m’étais inconnu.

Un matin
Pendant que je surfais sur Internet
Gustav vint me déranger.

Gustav : Aller miss, debout.
Moi : Pour aller où ?
Gustav : Aujourd’hui on va te refaire un garde robe parce que les fringues de ma sœur te vont bien mais ils sont un peu démodés et il faut que tu sortes.
Moi : Et si j’ai pas envie ?
Gustav : T’as pas le choix !

Il me tira hors du canapé
Et on prit la voiture.
Pendant près de 4heures
Nous sommes passés
De boutiques en boutiques
Essayant tout et n’importe quoi.
Ayant fini on rentra chez Annie
Je montai me changer
Puis revins transformée.

Moi : Voilà !
Annie : Tu es très jolie comme ça.
Moi : Merci, j’aime assez aussi.
Gustav : Je trouve que j’ai fait du bon boulot.

Et son portable sonna
Il répondit.

j'adore!!

suite please!!!

je love ta fic alors j'aimerai une suite stp

Bill m'intrigue...il veux l'aider mais il vient plus la voir bref
A quand l'intervention de Tom?^^

J'aime bien ta fic

Elle me parait mystérieuse tout de même mais c'est ça que j'aime alors je voudrais bien une suite stp!!!

suiteu!!!

désolé
j'ai pas été là de tout le WE
et heir j'ai été à l plage
donc voilà

Chapitre 5 :

Gustav : Allô ?... ouais… OK, pas de problème, et j’aurais quelqu’un à vous présenter, à toute à l’heure.

Il raccrocha.

Gustav : Tu vas peaufiner tout ça et je t’emmène aux répétitions du goupe.
Moi : OK.

Je fis donc
Ce que j’avais à faire
Et on repartit.
En arrivant on monta des escaliers
Et on se rendit dans une pièce
Où il y avait un tas de fils, des instruments,
Et 4garçons
Je reconnus le dreadeux.

Gustav : Salut les gars, je vous présente Coralie, Coralie voilà Tom le frère jumeau de Bill, Georg et Andréas.

Je fis la bise à tout le monde et alla m’asseoir à côté d’Andréas.

Gustav : Vous n’avez même pas vu le changement ?
Georg : Bah t’es toujours pareil mais je te savais pas aussi existentiel.
Gustav : Pas moi ! Bill me dit pas que tu n’as pas remarqué comment été habillée Coralie ?
Moi : Gustav ce n’est pas grave.
Gustav : Je suis fière de moi c’est tout.
Bill : C’est très bien Gustav mais je te préfère dans ton vrai domaine, en place.

Ils s’installèrent tous
Et jouèrent une chanson.
J’aimais bien
Beaucoup même.
Après plusieurs jouées
Ils firent une pause
Et s’installèrent avec nous
Autour de la table
Sur des canapés
A bouffer des bonbons.
Quand tout à coup
La porte s’ouvrit en grand
Laissant apparaître un fille
Plutôt grande,
Les cheveux blonds longs,
Les yeux verts trop maquillés,
Elle portait un top marron
Avec une jupe courte blanche
Et de grandes bottes assorties à son haut.
Elle était très fine
Heureusement pour Bill
Car elle se jette sur lui
En criant : « BiLLoooUUUUU !!! »
Avec un voix super aiguë
Qui me péta les tains pants
Et en voyant la tête des autres
Ça avait dû leur faire pareil.

Andréas ¤ à mon oreille ¤ Pauvre Bill, il doit être étouffer.

Effectivement
Elle l’embrassait à pleine bouche
Je regardais la scène avec de grands yeux
Et une envie de rire.

Moi ¤ pas trop fort ¤ Gustav ! On est chez AGF ?
Gustav ¤ souriant ¤ Nan !
Moi ¤ rigolant avec une grimace ¤ Chhhh….

Petit moment de délire
Avant que la ventouse ne se décolle du soumis.

Fille ¤ me regardant de haut en bas ¤ C’est qui… ?

_______________________


.Ses pensées.

…Cette p*tasse.

_________________________

Bill : C’est Coralie, Coralie voilà Nina…
Nina ¤ le coupant ¤ Sa petite amie.
Moi ¤ m’en fichant ¤ Salut.

J’ignorai le petit couple
Pendant un bon moment.
Le fait que j’étais entre Tom, Andréas
Et leurs délires
M’a bien aidé.
C’était très amusant.

la suite!!!

Chapitre 6 :

Jusqu’au moment où
Le thème de la famille entra
Dans la conversation.
J’eus un petit pincement au cœur
En y pensant.
Je lus sur les lèvres de Gustav
Inquiet : « Sa va aller ? »
Je le rassure avec un petit sourire
Et un signe de tête.

Moi : Ce n’est pas un sujet qui me passionne.
Tom : Pourquoi, tu ne l’aimes pas ?
Moi : Si bien au contraire, c’est justes qu’ils sont morts.
Tom : Oh, désolé.
Moi : Ce n’est pas grave.
Nina ¤ avec un petit rire ¤ Rien qu’en te voyant, j’imagine très bien la tête de tes parents !
Tom ¤ faisant comme si elle ne l’avait pas ouverte ¤ T’as des frères et sœurs ?
Moi : J’avais un frère Kylian.
Nina : Pauvre gosse.
Moi ¤ me levant en colère ¤ Là, ça fait trop. Tu juges les gens au premier regard ou même si tu ne les as jamais vu, tu ne les connais pas, tu ne me connais pas, alors tais-toi !
Nina : Mais j’ai rien dit !
Moi : En plus tu te fous de moi ! Je vais te dire une chose, quand une p*tasse dit à une autre p*tasse de se la fermer ça donne ça : « Ta gueule !!! ».

Je pris mes affaires
Et ouvris la porte.

Moi : Les gars, je m’excuse pour avoir gâché l’après-midi. Gustav je vais prendre un taxi.
Gustav : Nan, je vais te ramener.
Moi : Merci et encore désolé.
Andréas : C’est pas grave t’inquiètes.
Nina : Quoi ? Non bien sûr ce n’est que la petite Nina on s’en fou !
Tom : Exactement.
Nina ¤ à Bill ¤ Et toi tu dis rien !

Je ne contrôlais pas
Le fait d’entendre ses pensées
Mais j’aurais bien voulu
Savoir celles du moment.
Je descendis à vive allure les escaliers
Mais je m’arrêtai devant la porte d’entrée
Et fondis en larmes.

Gustav ¤ me prenant dans ses bras ¤ Hey, viens-là.
Moi : Ils me manquent tellement.
Gustav : Je suis là, je ne peux pas comprendre mais si je le pouvais tu aurais toute ma compatie.
Moi : Merci, je ne sais pas ce que je ferais ans toi.

Gustav avait beau être absent
Les moments que l’on passait ensemble
Etaient très forts
Et nous, rapprochaient
Un peu plus à chaque fois.
Je le considérais comme
Le grand frère
Que je n’ai jamais eu.

Moi : Est-ce que tu peux me rendre n service ?
Gustav : Tout ce que tu voudras.
Moi : Accompagnes-moi chez le fleuriste et emmènes-moi au cimetière.
Gustav : Bien sûr.

J’avais acheté
Une grosse pâquerette rouge
Que je déposai à côté du nom de mon père
Une rose à côté de celui de ma mère
Et une verte pour mon frère.

Gustav : Je vais t’attendre dans la voiture.
Moi : d’accord.

Je leur parlai
Pendant 5minutes
Avant de poser ma tête
Sur la tombe dont la pierre était froide
Pour pleurer un peu plus encore.
Bill arrivait au loin
Il allait parler
Mais je le fis avant lui.

Moi : Quoique tu veuilles me dire, ne le fait pas ici et pas aujourd’hui, s’il te plaît.
Bill : Mais…
Moi : Va-t-en.
Bill : Coralie …
Moi : Je t’en prie.

Il rebroussa chemin
Et moi
Je retournai auprès de Gustav.
Et on rentra chez Annie.
Je montai directement
Dans ma chambre
Et m’allongea sur le lit
Gustav s’appuya contre le mur.

Gustav : J’ai vu Bill, qu’est-ce qu’il te voulait ?
Moi : Je n’en sais rien, je ne l’ai pas laissé me dire quoique ce soit.
Gustav : Coralie il faudra bien qu’un jour tu le laisses s’exprimer, laisse-le te parler au moins une fois.
Moi : Un jour peut-être.
Gustav : Ne tarde pas trop où il perdra patience.
Moi : Je ne voulais pas maintenant, c’est tout.
Gustav : OK OK je te laisse.
Moi : Ouais.

Et il partit.

bouh trop tristeu mais j'aime trop

suite steplééé

Chapitre 7 :

________________________

.Ses pensées.

Ma petite Coco, si tu savais ce qui se passe dans la tête de Bill depuis le jour de votre rencontre tu ne le verrais ni lui parlerais de le même manière.

_________________________

Que voulait-il dire ?
Pleurer m’avait fatigué
Alors je dormis une heure ou deux.
A mon réveil j’avais faim.
Après ma descente à le cuisine
J’allai au salon
Trouvant Gustav
En pleine discussion
Avec Tom, Georg et Andréas.
Ils avaient l’air très sérieux
Je me demandais bien
Quel était le sujet abordé.
Je m’installai sur un fauteuil
A manger ma pomme.
En remarquant ma présence
Ils s’arrêtèrent net
Laissant s’installer le silence.

Moi : Je dérange peut-être ?
Tom ¤ regardant les autres ¤ Euh…nan.
Moi ¤ croquant ¤ Alors continuez.
Andréas : Mais il est bizarre avant il n’aurait jamais agit comme ça.
Moi : J’aimerais comprendre, de qui vous parlez, c’est quoi la question ?
Andréas : De Bill.
Moi : Ah OK.
Tom : Et la question c’est, qu’est-ce que Bill fait avec Nina ?
Moi : Moi aussi je me la suis posée celle-là.
Tom : Nous ça fait 3mois.
Moi ¤ surprise ¤ 3mois ! Ah ouais quand même. Et la réponse ?
Georg : Toujours rien.
Moi : OK, et vous avez essayé de lui parler ?
Tom : Plus d’une fois, d’habitude je sens tout ce qu’il ressent mais la je n’y arrive pas. Il se referme sur lui-même depuis qu’il connaît Nina.
Georg : moi j’aurais dit un peu avant.
Andréas : Qu’est-ce qu’il y a eu avant ?

Gustav me regarda
Et je compris.

Moi : Moi, avant il y a eu moi.
Tom : Quand tu as voulu te …
Moi : Hum, suicider, et que Bill m’a sauvé en tombant avec moi.
Andréas : Je n’avais pas fait le rapprochement.


J’aillai jeter mon trognon de pomme
A la cuisine
Quand Gustav vint à moi.

Gustav : Tu as fait un grand pas en avant en te l’avouant à toi-même.
Moi : Ce n’était pas facile, mais oui.

Gustav rejoignit les autres
Moi je restai un moment
Assise sur une chaise
A contempler l’extérieur
Par la fenêtre.
Le vent soufflait sur les arbres
Le soleil était caché par de gros nuages gris.
Puis il commença à pleuvoir.
De grosses gouttes de pluies
S’écrasaient contre le carreau.
Ce temps me rappelait ce jour
Si différent des autres de mon existence.
Mais en arrivant
Gustav brisa ses souvenirs
Me ramenant à la réalité
Toute aussi dure.

Gustav : Tu peux venir s’il te plaît.

Je le suivis
Il nous avait amené au salon.

Gustav : Avec les gars, nous avons pris une décision, par rapport à une constatation.

Je commençais à m’inquiéter.

Moi : Développe.
Gustav : Nous avons remarqué que tu étais la seule qui puisse le comprendre et l’aider. Et nous en avons déduit que tu devrais lui parler.
Moi : Vous avez bien réfléchis à ce que je vois, mais vous avez oublié une chose, c’est qu’il est possible que je ne veuilles pas le faire.
Gustav : Oui, mais en plus d’être dans le sien, ce serait aussi dans ton intérêt.
Moi : Vous avez vraiment pensé à tout alors mais…

__________________________


.Pensées de Tom.

Elle ne le fera pas c’est foutu.

____________________________

Il était si abattu
Assis là devant moi
Il me faisait de la peine
Et Gustav avait peut-être raison.
Tous attendaient ma réponse.

Merci
voilà pour toi!

Chapitre 8 :

Moi : Je vais y réfléchir.
Tom ¤ pris d’espoir ¤ C’est vrai ?! Tu le ferais ?!
Moi ¤ réfléchissant à haute voix ¤ Si je le fais, je pourrais rendre une personne plus heureuse dans ce monde, alors oui.

Annie qui avait entendu notre conversation
Intervint dans la pièce.

Annie : Coralie, tu rendrais heureuse plus d’une personne. Tes parents seraient fiers de toi.

Ces mots m’avaient ému
Mais je n’eus pas le temps
De me remettre de mes émotions
Qu’ils m’avaient tous sautés dessus
Criant, rigolant,
S’écrasant par la même occasion.

Annie ¤ rigolant ¤ Il ne faudrait pas l’étouffer maintenant les garçons.
Tom ¤ se relevant ¤ C’est vrai. Allez debout les mecs. En plus il faut qu’on rentre, Coralie tu viens avec nous comme ça si Bill est là…
Moi : Hum hum.

On prit donc les voitures
De Georg et de Gustav.
On monta à leur appartement.
Ils s’installèrent tous devant la télé,
M’indiquant simplement la chambre de Bill.
Je frappai,
N’entendant rien, j’ouvris…
Je découvris Bill en boxer
Je restai bloquée à le mâter
Sans aucunes discrétion
Retenant un sourire.
Il avait pris des oreillers
Se cachant avec.

Bill ¤ un peu gêné ¤ Euh Coralie tu veux pas attendre que j’ai finis ?
Moi ¤ débloquant ¤ OuPs ! Si.

Et je refermai la porte,
En allant vers les autres
J’avais la tête dans les mains
Et une envie folle de rire.
Ils se retournèrent tous vers moi.

Moi ¤ entre deux respirations ¤ J’ai… ouvert la porte et… Bill était… pas visible.
Tom ¤ dans un éclat de rire ¤ T’as pas eu peur au moins ?
Moi : Nan, pire, je suis restée bloquée.
Tom : Tu l’as mâté !
Moi : Vous vouliez le secouer, c’est gagné.
Georg : C’est le moins qu’on puisse dire.
Bill ¤ criant de sa chambre ¤ C’est bon Coralie !
Moi : OK j’arrive !

En y allant
Je regardais beaucoup…
Le sol.
Je m’assis sur son lit
Il vint à côté de moi.

Moi : Désolé.
Bill ¤ rigolant ¤ C’est pas grave, j’ai juste été prendre un douche tu m’as surpris. Mais je ne pense pas que tu sois venue pour me mâter.

Démasquée.

Moi : Nan, pas franchement. Tu avais… tu m’as sauvé.
Bill : Je le savais, c’est tout ?
Moi : Nan, je me demandais aussi ce que tu pouvais bien faire avec Nina ?

Sa réaction fut
Pire que
Je ne l’avais imaginé.

oulala
je crois que bill est sortit avec nina parce qu'il voulez rendre coralie jalouse.
la suite si tu en a encore ou sinon tu en fait plein plein plein (lol).
la suiteeeeeeeeee

oua la vache, tu peux poster autant que tu veux.
la suiteee

Eh Ouais je poste à ma guise.

Chapitre 9 :

Bill : Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi !
Moi : Ça ne te ressemble pas.
Bill : Tu ne me connais pas.
Moi : Mais j’aimerais comprendre.
Bill : C’est de ta faute !
Moi : Quoi ?! Ma faute si tu sors avec cette … je préfère même pas le dire !
Bill : Oui !
Moi : C’est la meilleure ! Tu peux compter sur le fait qu’il n’y aura plus de problème entre nous parce que t’es pas près de me revoir !

Je sortis furieuse
Claquant la porte.

____________________

.Ses pensées.

EH M*RDE !!! De toutes manières je ne pouvais pas lui dire la vérité j’ai trop honte. Mais comment je vais pouvoir lui dire que ……….

____________________

Tom : Coralie ! Qu’est-ce que t’as foutu ?
Moi : Chut !!!

_____________________


.Ses pensées.

……… maintenant. Je lui dirais la vérité si j’en ai le courage.

_______________________


La rage.

Tom : Quoi ?
Moi : Je vous jure. Il ne m’a pas écouté, il m’a carrément accusée !
Tom : P*tin.
Moi : C’est le cas de le dire.
Tom : Tu ne veux pas réessayer ?
Moi : J’ai fait ce que j’avais à faire, désolé.

Je marchai vers la sortie
Gustav me rejoint.
Je me retournai vers Tom
Abattu.

Moi : Tom, patience, il ne tardera pas à revenir, il craquera bientôt.
Tom : Comment tu peux le savoir ?
Moi : Je l’ai entendu.

Je partis
Le laissant dans l’incompréhension
La plus totale.
J’aurais tellement voulu
Entendre toutes ses pensées
Pour comprendre, savoir
Tout ce qui pouvait bien
Ce passer dans sa tête.
Dans la voiture
Nous étions silencieux.
Je brisai ce silence.

Moi : Tu dois en avoir mare de faire le taxi.
Gustav : Oh non, ça va t’inquiètes.

Il arrêta la voiture
Devant la maison d’Annie
Mais je ne descendis pas.

_____________________

.Pensées de Gustav.

Qu’est-ce qu’il y a ?

______________________

Moi : Gustav, il faut que je te dises quelque chose.
Gustav : Hum hum.
Moi : Voilà, je peux lire dans les pensées des gens.
Gustav : Tu veux dire que tu entends tout ce que je penses ?
Moi : Pas tout je ne le contrôle pas.
Gustav : Ça veut dire que si maintenant je pense à quelque chose tu l’entendras ?
Moi : Oui.

_____________________

.Pensées de Gustav.

C’est incroyable, c’est… génial.

______________________

Moi : Pas si génial que ça parfois.
Gustav : Wa. Comment ça pas si génial ?
Moi : J’ai entendu Nina me traiter de p*tasse par exemple.
Gustav : Oh pas cool. Et ça fait combien de temps que tu fais ça ?

Je le lui expliquai
Il me croyait
N’avait pas peur de moi.
Puis je sortis de la voiture
Et entra dans la maison.

Moi : Annie c’est Coralie !
Annie ¤ du salon ¤ Tu peux venir s’il te plaît.

Il y avait quelque chose
D’anormal dans sa voix
De la tristesse mêlée à de la peine
Je crois.

lol
Moi?
Pas Humaine?
Le Sadisme n'est pas Humain alors
ok je sors

Chapitre 1o :

J’entra alors dans la pièce
Quand je vis qu’elle n’était pas seule.
Sur le canapé en face de celle-ci
Je reconnus l’homme qui m’avait présenté à Annie
Le jour de ma tentative de suicide.

Annie : Tu te souviens de Mr Laurent, Coralie.
Moi : Je ne veux pas.

Je me dirigeai vers la porte d’entrée
L’ouvris, sortis.
Espérant que Gustav n’était pas déjà parti
Mais c’était trop tard.
Je ne voulais pas rentrer
Je savais ce qui m’attendait
Ce que Mr Laurent voulait faire de moi.
Il ne pouvait pas être venu en simple visite
Amicalement.
Alors je m’assis sur un banc
Dans le jardin.
Une petite brise caressait mon visage
Soulevant quelques mèches de mes cheveux.
Je fermai les yeux.
Je pris mes jambes
Les tenais avec mes bras
Serrant mes mains,
Et posa mon front sur mes genoux.
Quand j’entendis des bruits
De feuilles écrasées sur l’herbe
Je relevai la tête
Et vis Mr Laurent
Qui s’assit à côté de moi
Je me rebaissai sur mes genoux.

Mr Laurent : Tu as dû comprendre ce que j’étais venu faire ici.
Moi : Oui, et je ne le veux pas.
Mr L : Je vais te le dire quand même pour être sur qu’il n’y ait pas de confusion.
Moi : Faîtes donc.
Mr L : Tu vas être placée dans une vrai famille d’accueil, avec d’autres enfants orphelins.
Moi : C’est bien ce que je pensais et je ne veux toujours pas. Il doit bien y avoir une autre solution que celle-ci ?

_________________

.Ses pensées.

Oui, mais elle doit partir, je ne peux pas la laisser ici.

_____________________

Moi : Nan ! Vous dîtes qu’il y en a une je la prends !

Je courus rejoindre Annie
En pleure.
Elle me prit dans ses bras.

Moi : Je ne veux pas vous quitter.
Annie : Moi non plus ma puce moi non plus.

Mr Laurent rentra
A son tour.

Annie : Quelle est la solution ?
Mr Laurent : L’adoption.
Annie : Je le ferais.
Mr Laurent : Cela risque de prendre du temps avec la paperasse et tout le reste.
Annie : Peu importe je ne laisserais pas cette petite dans un endroit qui m’est inconnu autant à moi qu’à elle, je veux qu’elle se sente bien qu’elle soit heureuse.

Il n’était pas très combatif
Ce gars-là je trouvais.

Mr L : D’accord, vous passerez à mon bureau demain.
Annie : Je viendrais.

Il déposa sa carte sur un meuble
Et s’en alla.

Moi : Merci beaucoup vraiment beaucoup.
Annie : Le plaisir est partagé. Va te coucher tu m’as l’air exténuée.
Moi : Oui vous avez raison, bonne nuit et merci encore.
Annie : Aller file.