[fiction] La vie continue

Première fiction ! En espérant qu'elle vous plaise ! N'hésitez pas à critiquer ou dire si vous aimez. Chaque commentaire est le bienvenue !
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.::. Titre : La vie continue
.::. Validée par : 3va/Teiya
.::. Résumé : La famille de Lola pourrait être associée aux familles de nomades : déménagements incessants. Ses parents sont généralement absents du domicile familial, voilà pourquoi elle est fille unique. Ainsi, afin de s’occuper, elle présente sa candidature à un poste de serveuse dans un restaurant, pour les vacances d’été uniquement. Elle y rencontre quatre garçons, et, de nature maladroite, un accident banal se produit : elle renverse un verre sur l’androgyne. Premier jour dans son lycée, le destin veut qu’elle les recroise.
.::. Warnings : vulgarités (mais très modérées), pour le reste je ne sais pas encore…
.::. Personnages : Lola, Bill, Tom, Gustav, Georg et des personnages secondaires comme Tina, les parents de Lola…


Chapitre 1


Me voilà partie encore une fois. Je ne les compte plus. Je voyage tout le temps. Chaque année, je dois déménager. Personne ne me demande si je vis bien cette situation. J’arrive généralement dans ma nouvelle ville en juillet et repars une année plus tard. Pourquoi ? Mon père se fait souvent muter par son travail. Militaire. Quel métier quand on doit sans cesse quitter ses amis, ses proches. Je me suis toujours considérée comme une nomade. Je me demande comment ça doit être la vie de sédentaire. Une vie normale, un vrai chez soi, un père qui rentre à la maison tous les soirs, une mère qui n’est pas dans son bureau 24h/24. Des parents absents qui m’ont eu par accident. Quelle bonne nouvelle quand je l’ai su. Ma mère m’a annoncé ça avec une telle simplicité. Pour me consoler de ce manque, j’ai toujours le droit à des cadeaux parfois coûteux… Mais ils ne comprennent donc pas que ce dont j’ai besoin, c’est d’amour ?! Comme je l’ai dit, des parents absents. Voilà pourquoi je suis fille unique, ils n’auraient pas le temps de s’occuper d’un nouveau-né. Ma vie est assez triste quand on regarde de cet angle là.
Du côté des relations amicales… le seul côté positif dans ma vie. De caractère timide, j’ai beaucoup de mal à aller vers les autres mais à chaque fois, je me forçais et créais des liens. Jamais très fort quand on sait que quelques mois plus tard, ils seront rompus. On pourrait qualifier ces amitiés d’éphémère. Un éphémère vit et meurt peu de temps après.
Du côté des relations amoureuses, n’en parlons même pas : un désastre. Je ne sais même pas ce que veut dire le mot aimer. J’aime mes parents et mes amis. Mais je n’ai jamais aimé. J’ai souvent cherché à comprendre. On m’a toujours répondu par ces phrases pré-fabriquées et dénuées de sens selon moi : ton cœur bat à la chamade, des papillons dans le ventre. Comment me rendre compte de telles sensations ? Il faut les vivre pour les ressentir. J’ai l’impression que l’amour n’est pas faite pour une personne comme moi donc je ne le cherche plus.
Voilà à quoi se résume ma vie. Pitoyable… J’aurais tellement aimé être une personne normale. J’essaie du moins de vivre la vie au mieux (une fois ma timidité partie)…
Comme je le disais au début, me voilà sur le chemin de mon nouveau pays : l’Allemagne.

J'aime beaucoup ton départ de fiction !
Je trouve sa original et très bien ecrit.

Dis c'est pas toi la fille qui lisait la fic de So sur le forum ?
Si ui moi c'est Tokiohoteleuz77 chez pas si tu t'rapelles ^^

Soit, swiite !

Oui, je lisais les fictions de So' et une des tiennes aussi ^^
Je me souviens de toi grâce à ta signature
Aller une suite rien que pour toua
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Chapitre 2


Cela fait beaucoup de temps que nous sillonnons les routes. Combien exactement ? A force, je ne compte plus. L’excitation de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures a laissé place à la lassitude depuis bien longtemps. Je suis fatiguée de tous ces changements.
Dans mon monde, la routine n’existe pas. Je dois sans cesse changer mes habitudes. Tenez, par exemple : en Angleterre, le petit-déjeuner était accompagné de bacon. En France, les céréales, les tartines de Nutella ou de confiture, le chocolat chaud (je n’aime ni le thé ni le café) le constituaient. J’en perd mes repères. Je pourrais être associée à l’aiguille d’une boussole cherchant désespérément sa direction. Que dois-je faire exactement ?
Autre chose. J’ai tellement voyagé que je me pose sans arrêt cette question : mais qui suis-je en réalité ? Une Américaine ? Une Anglaise ? Une Française ? Une Belge ? Une Finlandaise ? Une Marocaine ? Une Indonésienne ?… Et j’en passe. J’ai vécu dans des pays les divers les uns les autres que j’en ai oublié ma véritable nationalité. Je suis étrangère à ma propre personne. Mais qui suis-je réellement ? Je suis persuadée que même mes parents n’en ont pas la moindre idée.
Pitoyable.
Ce sont les raisons qui m’ont amenée à détester les déménagements et autres boniments allant avec.

Je suis contente que tu aimes ma fiction
Aller une suite !
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Chapitre 3

Une pancarte européenne apparaît devant mes yeux. Alléluia nous voici en Allemagne. D’autres coutumes m’attendent. Je vais, une fois de plus, être confrontée au changement. Maintenant, j’ai l’habitude me direz-vous. La langue, la culture, les traditions. Encore heureux que je parle allemand couramment. Devoir supporter encore un de ces professeurs particuliers, je sature à force mais je dois m’adapter. J’aimerais clamer haut et fort que je ne suis pas une marionnette. Cela serait inutile. Qui écouterait une pauvre fille fraîchement débarquée ? Personne. On la prendrait pour folle. Je suis tout simplement un pantin où mes parents tirent les ficelles pour en faire ce qu’ils veulent. En quelque sorte, je ne suis pas maître de mon destin. C’est bien triste.
Mon père se décide enfin à rompre ce silence, ce silence où je voguais dans mes pensées.

« - Lola, tu vas voir, tu vas bien t’amuser. Ne fais pas cette tête d’enterrement. Ce n’est pas un crime si je suis muté.
- Le problème est que tu l’es sans arrêt. On ne peut donc pas avoir une vie de famille normale ? Avec un père et une mère qui rentrent du travail chaque soir sans prétexter une raison quelconque ? Toi, papa, je peux comprendre, tu es militaire. Mais toi, maman, tu es peut-être rédactrice en chef d’un magasine, il n’empêche que tu es toujours au bureau. Je suis où moi dans l’histoire ?
- Ne commence pas à te plaindre, finit par dire ma mère, tu as déjà des parents en vie. Ce n’est pas le plus important ? Tu n’es pas orpheline, ta vie n’est pas aussi triste que tu le dis.
- *Je le sais ça, tu me ressors toujours cette excuse* Je sais bien mais quand même.
- Donc la discussion s’arrête là, tu n’es pas malheureuse point barre… Tu as souvent tout ce que tu veux… Tu ne peux pas dire le contraire !
- Non, maman. [tout bas]Mais tu ne comprends pas que ce dont j’ai le plus besoin, c’est d’amour maternel !
- Qu’as-tu dit ?
- Oh rien ! J’étais perdue dans mes pensées.
- Ah… ok »

z'aimeee!!! une suite!!! ^^ J'adore la façon dont tu ecrit!

Oulala, j'aime vraiment ta fic' je la trouve vraiment diffèrente et je trouve que c'est pas le genre de fic avec dès le premier chapitre " Je sors avec Bill xD " J'trouve sa vraiment plaisant.

Encore une swiite ?

Yumi13 -> Merci beaucoup ! Ca me fait plaisir qu'on me dise que j'écrive bien ^^
3va -> Oui, je n'aime pas non plus les fictions où hop "Oh je t'aime machin" et où l'autre répond "mais moi aussi !" -_-" Ca fait gnangnan je trouve.
Bon, je vous mets une suite et vous avez de la chance car je ne suis pas chez moi mais j'ai mis ma fiction sur blog donc...
Une suite
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Chapitre 4

« Ma chérie ! Réveille toi, nous sommes arrivés. »

J’ouvre les yeux, non sans difficultés. Mes pupilles se rétractent à la vue du Soleil. J’attend environ cinq minutes pour recouvrir pleinement ce sens. Ma mère m’aide à sortir à cause de la fatigue due au voyage. J’explore du regard la rue où je vais désormais habiter : des maisons assez bourgeoises. Au moins, ici, les gens ne manquent pas de moyen !! Un hôtel quatre étoiles et un restaurant ! Ce n’est pas une rue, c’est une avenue ! Gigantesque ! J’irai faire le tour du quartier une fois m’être familiarisée avec ma nouvelle demeure. Mes parents m’indique notre maison. Une maison typiquement bourgeoise. Ils n’ont pas choisi la plus petite à ce que je vois. Je ne l’avais pas dit auparavant mais nous avons hérité de la tante de ma mère, voilà pourquoi nous pouvons nous permettre cette folie. Je rentre et découvre les lieux. C’est vraiment vaste. Les pièces sont si grandes ! Je n’ai jamais habité dans une tel palace. Tout est déjà aménagé. Mes géniteurs ont du dépenser une véritable fortune dans l’investissement de la maison, des meubles et autres diversités. Au rez-de-chaussée, je peux apercevoir un billard, une bibliothèque, une table de tennis de table, une télévision écran plat, un ordinateur dernier cri et j’en passe, une cuisine très spacieuse, des toilettes normales je dirai et une salle de bain…très luxueuse. Dedans, je remarque une baignoire très complexe ainsi qu’un jacuzzi ! Ce soir, je prendrai possession des lieux et me familiariserai avec tout ce luxe !

Je monte. Ma mère m’a indiqué où se trouvait ma chambre. Dernière porte à droite. Je tourne la poignée et ce que je vois me coupe le souffle ! Un lit à baldaquin ! J’en ai toujours rêvé. Une armoire des plus grandes. Une télévision, un ordinateur, un emplacement où se préparer (coiffure, maquillage…). Ils ont fait fort cette fois ! On se croirait dans une chambre de princesse… Oh, une fenêtre ! Je me laisse guider par la splendeur des lieux : une vue sur le jardin où sont plantés des hortensias, des roses, des jonquilles, des tulipes, du lys, etc… il y a également un emplacement pour tout ce qui est fruits. Je remarque également un potager ! Cette partie sera pour moi. J’ai toujours aimé m’en occuper. Quand je ne sais pas quoi faire, j’arrose les fleurs, plante des graines pour les légumes et en prend soin. Je suis vraiment au paradis ici.

Même s'il n'y a personne, je mets une suite quand même...
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Chapitre 5

Allons visiter cet extérieur ! Je me dirige directement vers le jardin et la beauté qu’il dégage m’émerveille. Le Soleil reflète ses rayons sur les fleurs, leur donnant un reflet de pure splendeur. C’est absolument magnifique ! Les odeurs qu’elles dégagent m’emportent dans un autre monde. Je cueille une rose que je mets dans mes cheveux. Sur ce plan-là, j’ai toujours été quelque peu coquette.

Je m’allonge dans l’herbe fraîchement coupée. Peu importe si elle tâche mes vêtements, j’aime cette odeur et ne me lasse pas d’y rester des heures allongée, regardant le ciel. Je me remémore mes souvenirs d’enfance : quand je m’ennuyais, je venais me coucher dans l’herbe et regarder le ciel à la recherche de personnages faits à partir de nuages. J’ai gardé cette âme d’enfant. Je reste pendant un bout de temps et m’amuse à chercher des figures. J’entends ma mère m’appeler pour manger gâchant mes instants de détente.

Le déjeuner se passe dans le silence pour moi et dans une discussion pour mes parents. Je mange rapidement mon cordon bleu et mes pâtes, me sert un dessert, débarrasse puis retourne dans le jardin. Cette fois-ci, je regarde de tout côté et aperçois une…. une piscine ???? Eh bien… on ne peut pas dire que je ne suis pas gâtée ! Pour le moment, je n’ai pas envie de me baigner alors je me dirige vers la balancelle où je m'endors, épuisée par ma journée à écumer les routes.

coninues comme ça, tu écris trés bien!!
suite!!

Une nouvelle lectrice
Aller une suite pour vous deux !
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Chapitre 6

Je me réveille doucement. Une couverture est posée sur toute la longueur de mon corps. J’ouvre les yeux et regarde l’herbe. Humide grâce à la rosée du jardin. Quelle beauté, c’est splendide ! Je passe ma main dans l’herbe et ressent toute la fraîcheur s’incruster dans ma peau. J’en frissonne. Je m’étire toujours aussi lentement tout en profitant de ces moments de tranquillité qui bien sûr ne durent pas. L’origine de ce bruit ? Tout simplement un grondement sourd qui se fait entendre. Mon estomac joue des siennes.

Je rentre dans la salle à manger et me prépare un petit déjeuner copieux : céréales, tartines de Nutella, pomme, jus d’orange et chocolat chaud. Si je ne tiens pas le coup durant cette journée, il doit y avoir un véritable problème. Une fois le repas terminé, je décide de prendre une douche. J’avais omis de le dire (lors de la présentation de la salle de bain) qu’une douche était installée ici. J’y entre et commence à toucher à tous les boutons. Je suis très curieuse et je ne peux pas résister à la nouveauté. La douche est dotée de jets où l’intensité peut-être réglée. C’est décidé, j’utilise les jets d’eau. Ils permettent de se relaxer et se détendre. C’est ce qu’il me faut après le trajet de la veille. Je ne pense plus à rien. Ma tête est vide et je profite de l’instant présent. Après ce moment de bien-être, je sors et file m’habiller.

C’est chose faite. Un coup de maquillage, une queue de cheval haute et me voici prête. Maintenant, il va falloir trouver une occupation pour les vacances d’été. Non pas que je manque de divertissements mais je risque de me lasser très vite.

j'adore ta fic
suite

suiiiiiiiiiiiiiiite

Vraiment désolé, aujourd'hui je ne pourrais pas suiter car je ne suis pas chez moi. A moins que je puisse accéder à internet, la suite arrivera demain sans faute !
Bisous à toutes mes lectrices

aaaah tu veux notre mort lol!!

Nan franchement t'écris trop bien j'adore trop ta fic!
dépeche toi de suité pleaze!

j'adOre !!!

suite!!

Voilà la suite
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Chapitre 7

Maintenant, il va falloir trouver une occupation pour les vacances d'été. Non pas que je manque de divertissements mais je risque de me lasser très vite.

Je sillonne les rues à la recherche d’un quelconque job. Si besoin est, je présente ma candidature directement aux patrons. Boîtes de nuit, boutiques, pizzeria, restaurants…. C’est incroyable ! Personne n’a besoin d’aide ? Je tente dans un grand restaurant italien. J’entre et demande à l’une des deux serveuses si le directeur est disponible en ce moment.

«- Je vais voir. Attendez deux petites secondes […] Monsieur Braticelli accepte de vous rencontrer.
- Merci bien. Au revoir. »

Je me retrouve dans une pièce où beaucoup de drapeaux sont à l’emblème de l’Italie, des cadres montrant l’équipe de l’AS Rome. Eh bien, si cet homme aime l’Italie, il sait le montrer !

«- Bonjour Mademoiselle. Je suis Monsieur Braticelli, directeur du restaurant que voici.
- Bonjour, je m’appelle Lola Minto. Je viens vous demander si, actuellement, vous chercheriez une serveuse.
- Vous y allez franco, c’est bien. Pour tout vous dire, Tina, la femme que vous avez rencontrée tout à l’heure, et Nina, nos deux seules serveuses, sont débordées. Il est vrai que nous aurions besoin d’aide. Vous avez de l’expérience dans le domaine de la restauration ?
- J’ai apporté un petit CV. Tenez.
- Mmmh… Intéressant. Je vois que vous avez déjà travaillé dans un restaurant.
- Oui, répondis-je tout simplement.
- Mmmh… Très bien, je vous prend.
- C’est vrai ? Merci beaucoup ! Quand dois-je commencer ?
- Nous sommes samedi. Eh bien, puisque votre emploi ne sera que saisonnier, vous commencerez dès lundi. Tous les jours, exceptés le dimanche. De 12h à 20h.
- A lundi. Bonne fin de journée !
- Merci à vous aussi. »

Je sors de mon futur lieu de travail, heureuse d’avoir trouvé quoi faire durant mes vacances.

J'aime beaucoup ! Je lirais les suites que tu as posté à mon retour parce que je passerais de temsp en temps sur le forum juste pour controler à moi les vacances =D

j'adore!!!!!!!!!!!!
suite!!!!!!!!!!!

La suite est là
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Chapitre 8

Je sors de mon futur lieu de travail, heureuse d'avoir trouvé quoi faire durant mes vacances.

Il me reste donc deux jours avant de travailler. Tiens, magique, ma mère est là. Pour une fois qu’elle n’est pas au bureau.

« - Maman, aujourd’hui, je suis allée chercher du travail.
- Et tu as trouvé ?
- Oui, dans un restaurant italien.
- Oh OK. Si ça peut te faire passer le temps.
- Merci. »

Il est 17h. Chercher un job m’a coûté mon après-midi. Je décide de me baigner. Cela fait un bout de temps que je ne l’avais pas fait. J’enfile mon bikini noir puis me mouille avant de plonger. J’adore ces moments où on a l’impression de voler. Plus rien ne t’atteint. Je fais quelques longueurs, plonge et exécute des saltos au plongeoir puis décide d’aller bronzer.

Vers 20h, je me réveille. Une petite sieste qui m’a fait beaucoup de bien. Je me lève et vais manger. Comme d’habitude, aucune trace de mes parents. Boulot, boulot, boulot. Leur seul mot d’ordre. Ce soir, j’ai la flemme de préparer à manger. Ce sera jambon et chips. Je me mets à table.

Une fois le repas terminé, je me dirige vers l’ordinateur puis me connecte sur MSN. Tiens, Léa, une très bonne amie française, est en ligne.

~~ Léa ~~ : Hey ma puce. Ca va bien ?
Lola, triste d’être partie une fois de plus : Coucou, toi ! Bah bof. J’en ai marre de déménager.
~~ Léa ~~ : Tu n’y peux rien et tes parents non plus ! Ce n’est pas la faute de ton père s’il est muté.
Lola, triste d’être partie une fois de plus : Je sais mais j’ai le cafard. J’aimais bien vivre à Carcassonne avec vous tous. La plage, les soirées, ça me manque vraiment !
~~ Léa ~~: Tu nous manques toi aussi. Alors tu habites où maintenant ?
Lola, triste d’être partie une fois de plus : A Hambourg.
~~ Léa ~~ : Oh, près de chez les Tokio Hotel !
Lola, triste d’être partie une fois de plus : Qui ça ?
~~ Léa ~~ : Tu connais pas ? Je t’en parlerai plus tard. Et ta maison, elle est comment ?
Lola, triste d’être partie une fois de plus : Très grande et surtout très luxueuse ! Piscine, jardin, bibliothèque, billard, baby-foot, ping-pong, jacuzzi, d’immenses chambres et j’en passe.
~~ Léa ~~ : Eh bien, vous voue emmerdez pas ! Vous vivez comme des rois ! Et tu vas faire quoi de tes vacs ?
Lola, triste d’être partie une fois de plus : J’ai trouvé un travail dans un restaurant italien.
~~ Léa ~~ : OK ! En clair, tu t’es trouvée une occupation ! C’est cool ! N’oublie pas de sortir en boîte aussi !
Lola, triste d’être partie une fois de plus : MDR. Bon je vais te laisser ! Gros bisous ! Je t’adore. Et passe un petit coucou à tout le monde de ma part !
~~Léa~~ : Pas de problème. Bisous ma puce. Jtd.

*Déconnexion*

Il est 22h. Eh bien, j’en ai passé du temps avec Léa !
Je vais me coucher car je suis fatiguée de ma petite journée.
Je m’allonge dans mon lit et je m’endors dans les bras de Morphée.

suite

Je mets la suite tout de suite !
Wow le jeu de mots ! Ok je sors
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Chapitre 9

Léa, Margaux et Marion viennent me voir.
Je suis dans un grand couloir noir éclairé par une vive lumière à son extrémité.
Les filles me parlent puis me sourient.
"Viens Lola"
Elles me tendent les bras.
Je leur répond mais ma voix se transforme en écho.
Je cours les rejoindre mais plus je m'approche, plus elles s'éloignent.
"Attendez-moi ! Ne partez pas!"
Je cours... je cours mais elles disparaissent.
"Où êtes-vous ?"
Je suis seule. Plus personne à mes côtés.

Je me réveille brusquement. Des gouttes de sueur perlent sur mon visage. Le lit est défait. Mon cauchemar a certainement du m'agiter. Je me remets peu à peu de mes émotions en respirant lentement.

Je me lève et rentre dans ma salle de bain. Je fais couler l'eau du bain. Rien de tel que de se détendre. Je me tourne pour voir mon reflet dans le miroir. On dirait une zombie ! Un teint pâle, des mèches brunes collées par la sueur. Un coup à en effrayer plus d'un. J'ôte ma nuisette et pénètre dans l'eau chaude et moussante. je me lave les cheveux et le corps puis me laisse voguer au gré du clame régnant dans la pièce.

Au bout d'un certain moment, je quitte enfin mon havre de paix pour rejoindre la réalité. Le contraste en est d'ailleurs glacé. je m'enroule dans une serviette afin de garder un maximum de chaleur. Je m'habille normalement : jean et débardeur, me coiffe puis me maquille. Je fais mon lit et regarde l'heure : 13h. Ma réputation est fondée : une marmotte.

Je descend préparer mon déjeuner : spaghettis bolognaises. Une fois le repas terminé, il est 13h45. Que vais-je bien pouvoir faire pour tuer le temps ? Une idée me vient à l'esprit.

suite

j'adoOore

suite!!!