[Fiction] Mourir un jour, Rennaître l'autre

aaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!

cest magnifique !!!!!!!

mais quest ce quil fou bill ?? !!!!
suite please !!!!!!!!!!!!!!!!!!

MeRCi PouR VoS CoMM'S!!!


Chapitre 1o4 :

Je doute
Je doute de moi
De lui.
Pourtant je sais pertinemment
Que nos sentiments
Nos désirs sont mêmes
Mais j’ai sans cesse besoin
D’être rassurée
Que l’on me redonne confiance en moi
Et en d’autres.
La porte s’ouvre
Je suis prise d’espoir
Qu’Anaïs qui vient d’entrer
M’annonce une bonne nouvelle
Comme par exemple
Que Bill est arrivé
Qu’il est entrain de se changer
Mais à la vue
De l’expression de son visage
Ce ne devait être le cas.
Elle s’approche de moi
La tête baissée.

Moi : Alors ?!
Anaïs : Toujours rien … mais dis moi tu pleures ?!

J’essuie mes larmes séchées
De mes doigts noués
Par la nervosité.

Anaïs : Coralie, je suis sûr qu’il va venir. Sinon donne moi une bonne raison pour qu’il ne vienne pas.
Moi : Je ne sais pas ! Peut-être qu’il n’a plus envie de se marier !
Anaïs : C’est pour ça qu’il ne parle plus que de ça depuis le jour de vos fiançailles !?

J’émis un sourire
De sa réflexion.
C’est vrai que depuis ce jour
Je peux comparer son état d’âme
A celui d’un enfant
Qui attend impatiemment le prochain jour de noël
Alors que le dernier
C’était passé depuis à peine un mois.

Anaïs : Un vrai gosse qui attend le jour de noël !

Puis d’un rire
Je déclare.

Moi : C’est exactement ce à quoi je pensais !

Elle rie aussi
Puis me regarde dans les yeux
Par le biais de mon reflet.

Anaïs : Il a du avoir un problème, tu sais Tom, Gustav & Georg viennent seulement d’arriver.
Moi : Sans Bill !?
Anaïs : Bah ouais.
Moi : Je vais voir Tom.

J’entreprends le chemin
Qui me mène à la porte
Mais Anaïs se jeta à dos dessus
Et elle me sourit bizarrement
Je stressais à fond
Le jour de mon mariage
Parce que mon futur mari
Ne pointe pas le bout de son nez
Et elle
Elle m’empêche de savoir pourquoi
Elle manigance quelque chose
Je m’appuie sur mes hanches
La regardant avec un air soupçonneux.

Anaïs : Quoi ?!
Moi : Qu’est-ce qu’il y a derrière cette porte, pour que tu me barre la route ?
Anaïs : … Euh Tom qui se change ! C’est vrai quoi c’est le jour de ton mariage, je voudrais pas te le gâcher.

Je pouffe de rire

Moi : Si tu crois que c’est ça qui va m’arrêter, aller bouge.

Elle se décala
Me barrant à nouveau la route.

mais pourquoi tu tarrete ????????

taimes nous torturer hein !!!!!!

une suite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! please !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Chapitre 1o5 :

.Pensées d’Anaïs.

N’y pense pas, pense à rien, surtout pas à ça, ‘faut pas qu’elle le sache, taggle, taggle, taggle si tu gaffe c’est foutu …
_____________________

Moi : De quoi tu parles ?
Anaïs : Pschitt, plus de question, va te changer ! ‘Discute pas !

J’exécutes même si
Je ne vois pas à quoi cela servirait
Vu que Monsieur
N’est toujours pas là.
J’ôte mon peignoir
Enfile ma robe
Alors qu’Anaïs est sortie
J’entend crier : « HEY !!! »
Elle a dû dire à Tom
Comment elle m’avait retenue
Je rigole toute seule
Puis me poste devant un gigantesque miroir.
Je m’observe
Je porte une robe blanche
A manche courte
Un décolleté en un large V
Dont le tissu repart vers ma nuque
Pour se nouer dans mon cou
Dans mon dos s’attache deux autres bandelettes
Le tissu me colle au ventre
Jusqu’à la taille
Sur le côté gauche de celle-ci
Je porte une rose noire
Dans l’alignement de ma jambe
Après laquelle le tissu s’évase
Qui se termine par une longue traîne.
Je suis chaussée d’escarpins noirs aux bouts pointus
Je n’ai pas pu me retenir
De ne porter que du blanc.
J’ai accroché le bracelet de Bill
A mon poignet
Mis des simples boucles d’oreilles blanches
En forme de petites boules
Mes cheveux bouclés
Attachés en chignon négligé
Parsemé de perles blanches et noires.
J’ai tout de même
Du mal à croire que c’est moi
Qui j’ai pu en arriver là
Jamais
Dans mon enfance
Je ne me saurais imaginée une telle vie.
« Nous ne sommes pas maître de notre vie,
Mais nous sommes maître de notre destin
Qui lui-même est maître de notre vie. »
Cela peut vous paraître confus.
J’ai voulu être maître de mon destin
Mais celui-ci m’a rattrapé
Pour laisser place à de meilleures pensées
Pour lui te pour moi
Ensemble nous sommes arrivés jusqu’ici
Et me dire que j’aurais pu manquer
Toutes ces belles choses
Me retourne l’estomac.
D’autant plus que le retard de Bill
Ma nouent dans tout le corps …

Je sursaute
Quand Anaïs revient derrière moi
Je ne l’ai pas vu
Tellement plongée dans mes pensées.
Elle me tendit mon bouquet
De roses noires et blanches
Posant ses deux mais sur mes épaules
Les yeux émerveillés
M’admirant
Tout en pensant de choses si gentilles.

Moi : Il est arrivé ?
Anaïs : Tu verras bien, aller en route pour l’autel.

Ce coup-ci
Je ne comprends pas ses actes
Je me dis que ce doit être pour mon bien
Anaïs ne voudrait jamais me faire de mal
Nous sortons de la pièce
Accueillies par un Tom sur son trente et un.

Moi & Tom : WahOuu !

On rie de bon cœur
Le mien était particulièrement nerveux
Anaïs me prend la main
Me rassurant.
Nous traversons les couloirs
Aucun de nous ne parle.
Seul nos chaussures sous notre pas
Résonnent
Puis nous arrivons devant une porte fenêtre
Tom ouvre la marche
Suivit de près par Anaïs
Puis il va je ne sais où
Et elle se dispose à sa place
De demoiselle d’honneur.
Je m’avance
Me postant dans l’embrasure de la porte
Devant moi
Se dresse une allée dessinée par un long tapis blanc
Je le suis des yeux
Découvrant les chaises
D’où les invités viennent de se lever
Pour se retourner vers moi
Le tout couvert par une immense tonnelle
Mes yeux sont arrivés au bout
Mon cœur bat à tout rompre
Il est là
Beau
Elégant
Magique
Angélique
Merveilleux
Lui
Bill.
Je veux courir vers lui
Lui sauter dans les bras
Le serrer fort tout contre moi
Mais je m’en retiens tant bien que mal
Puis commencent les premiers accords
Ce n’est pas la musique habituelle
Sur laquelle une mariée se rend à l’autel
Ce sont les accords de Rette Mich [<~ CLiCKey]
Je fais le premier pas
Puis les autres s’en suivent
Mes yeux brillent
Mon cœur va exploser
De ce trop plein d’émotions
Sous cette foule de sentiments merveilleux.
Je suis arrivée à lui
Enfin
Me retournant une dernière fois
Vers Anaïs
Qui a autant envie de pleurer que moi
Nos mains se lient
Mon sourire n’est pas énorme
Mais je sais qu’il peut lire
Toute la joie qui m’envahie
Dans mes yeux
Tout autant que je le fais avec lui.
Nous nous retournons vers le maire
Puis débutons la cérémonie.

wouawou cest beau !!!!!!

mes yeux sont humides lol !!

cest bon il est venue bill sa fait plaisir !!!

suite please!!!

LoL
euh je garantie rien ...
x)

Chapitre 1o6 :

Avant même que le maire
N’est pu prononcer
Un quelconque mot
Un homme vêtu de noir
Nous interpelle
Bill et moi Nous retournons
Interloqués.

Homme en noir : Je suis sincèrement désolé de vous dérangé en ce moment unique, mais mademoiselle je dois vous parlez.
Moi : Mais je vais me marier !
Homme en noir : Je sais bien, sinon je ne serais pas présent.
Moi : Alors ça ne peut pas attendre ?
Homme en noir : Je crains que non.

Je dépose un baiser au coin des lèvres de Bill
Puis emmène ce monsieur dans une pièce éloignée
Il s’appelle Olivier Martin
Mais il ne m’a pas dit sa profession
Le pourquoi de sa venue
Rien
Juste son nom.
Nous nous asseyons dans des fauteuils
Disposés face à face
Car il m’a dit une phrase
Que j’aurais préféré ne pas entendre…
« Vous feriez mieux de vous asseoir… »

arg !!!!! tu le fait expres hein !!

suite suite please !!

jen ai marre de ces embrouilles !!!!

euh en fait
tu risques plus d'en avoir marre
vu que la fin
c'est le chapitre après celui là


Chapitre 1o7 :

Moi : Je vous écoute.
Olivier : Ce n’est pas une chose facile à annoncer mais je n’ai pas le choix, vous comprenez c’est mon métier, le secret professionnel qui a présent n’est plus un secret …

Ça fait bien dix minutes
Qu’il me soule
Parce que je ne peux l’exprimer autrement
Avec ses explications qui n’ont pas de sens
--‘
J’en avais gros sur la patate.

Moi : Ecoutez, des gens m’attendent pour que je me marie alors si vous pouviez me le dire un peu plus rapidement, ce serais très aimable à vous.
Olivier : Oh oui bien sûr.
Moi : Merci bien.
Olivier : Alors voilà, je ne sais pas si vous le saviez mais vos parents étaient à la tête d’une grande entreprise privée dans leur jeunes années.
Moi : Non, je n’étais pas au courant.

J’étais passé de l’état d’impatience
A l’état d’une curiosité grandissante.

Olivier : C’était une entreprise d’exploitation de sources de pétrole qui a rapporté gros fut un temps puis vos parents ont vendu pour ne pas perdre d’argent et ils l’ont mis sur un compte qui n’a jamais été ouvert.
Moi : Vous êtes venu pour me parler argent ?
Olivier : Plus précisément héritage.
Moi : Héritage ?!

Je m’attendais à tout
Sauf à ça
Mes parents m’avaient caché
Qu’ils avaient de l’argent sur un compte
En même temps
Pourquoi me l’auraient-il dit ?
Je n’avais que quinze ans à l’époque.

Moi : Et … ce compte il s’élève à combien ?
Olivier : Beaucoup.
Moi : Ah et vous m’en parler parce que je vais toucher l’héritage je suppose.
Olivier : Oui, normalement vous auriez dû être au courant depuis vos dix huit ans mais nous vous trouvions trop fragile.
Moi : 0.0 Et d’où vous connaissiez ça ?
Olivier : Votre mère adoptive.
Moi : Annie !?
Olivier : Oui.
Moi : Elle était au courant !?
Olivier : Oui, depuis votre majorité mais je ne pense pas qu’elle sache que ce soit moi qui sois venu pour vous l’annoncer.
Moi : Et en quoi étiez vous obliger d’interrompre mon mariage pour une histoire d’héritage ?
Olivier : Eh bien parce qu’il faut que votre futur mari soit au courant de celui-ci, pour ne pas qu’il y est des problèmes au cas où vous divorceriez ...
Moi : On ne divorcera pas.

Je ne suis même pas marier
Qu’on me parle déjà de divorce
--‘.

Olivier : … Ce que je ne vous souhaites pas, pour ne pas avoir à partager ou qu’il ait des problèmes financiers.
Moi : Je le mettrais au courant.

Je me lève
Me battant quelque peu avec ma traîne
Mais Olivier me vient en aide.

Moi : Merci.
Olivier : Ce serait bien si après la cérémonie nous pouvions signer quelques papiers concernant cet héritage.
Moi : Bien sûr, en attendant vous n’avez qu’à assister à mon mariage.
Olivier : Oh … merci.

On repart
Il prend place sur une chaise au fond
Alors que je rejoins mon homme.

.
.
.

Nous nous sommes dit « Oui »
Ça y est
Nous sommes unis
Unis à vie
Pour la vie.
Les vœux de Bill
Flottent encore dans mon esprit
Alors que nous valsons sur la première danse
Ma tête sur son torse
Je me remémore ce moment étoilé…

« Bill : Coralie, aujourd’hui nous nous sommes unis pour notre vie. Je suis l’homme le plus heureux de ce monde, ça grâce à toi, notre amour est gravé dans la mémoire des gens ici présents, qui ne sont autres que nos proches, comme notre jour, plus rien ne peut nous séparer, nous sommes liés, même pas la mort.
En ce jour je te prouve mon amour par ces mots et devant toutes ces personnes, je voudrais le crier sur tous les toits, au monde entier, je t’aime Coralie. Ces trois petits et simples mots, sont dits mille et mille fois par jour mais trop peu sont sincères, moi envers toi, ils le sont, ces trois mots sont si petits pour exprimer les plus grands sentiments que j’éprouve pour toi.
Alors aujourd’hui et ce pour toujours, je ne cesserais de te les répéter pour que jamais tu ne les oublies venant de moi, je t’aime Coralie … »

Il a tenu ce discours
Sans décrocher une seule seconde
Ses yeux des miens brouillés
Par les larmes d’émotions,
Que lui-même n’a pu retenir les siennes.

Mes vœux avaient été plus des remerciements
Pour le bonheur qu’il peut m’apporter.

« Moi : Un jour alors que tout devait finir, que j’étais prête à tout abandonner du peu qu’il me restait pour m’envoler vers un autre monde, tu es apparu.
Ce jour fut la renaissance de mon corps, mon âme, de mon cœur, ma renaissance.
Je ne m’imagine pas une seconde vivre sans ta présence, sans ton âme, sans ton cœur, sans toi… »

Je suis coupée par une main
Qui me tapote l’épaule
Je me décolle de Bill
Trouvant Anaïs un peu gênée
De nous déranger.

Anaïs : Désolé, mais il faut que vous alliez signer des papiers, pour l’héritage, il vous attend.
Moi : M*rde, je l’avais oublié celui-là.

oh cest tro meugnon !!!!!

il était temps quand meme !!

non je ne veux pas deja la fin !!!!

DoNC VoiLà La FaMeuZ' FiN
J'eSPèRe Qu'eLLe VouS PLaiRa!

Chapitre 1o8 :

Nous avons signé un contrat
Comme quoi
Nous partageons nos fortunes personnelles
Avec l’autre.
Puis
Je me mis dans une tenue plus décontractée
Peu de femmes auraient osé
En un jour comme celui-ci
Moi je le fais
J’enfile un short beige
Et un tee-shirt rouge framboise
Et des Converses All Star blanches basses
J’enlève toutes les perles de mes cheveux
Et je me décoiffe un peu, exprès
Ça faisait bien les pieds à Annie
Ce qui me fait sourire
Et bien rire Bill
Qu’il lui aussi ôte son costard rayé noir et blanc
Optant pour un bon jean
Et un tee-shirt noir de son style
Ainsi nous sommes nous
Et c’est plus important que d’être super classe
En nous voyant tel que
Tom se permet de faire de même
Ce que je comprends tout à fait
Dans le mouvement
Anaïs,
Gustav et sa copine Evangeline,
Georg & sa copine Erika
Le font aussi.
Puis les heures s’enchaînent
On discute, on mange, on rie, on danse
On fait la fête tout simplement
En profitant bien de chaque instant.

Maintenant il est aux alentours de 4hoo du matin
Nous sommes tous sur le haut d’une petite colline
Où pour l’instant
Seule la lune te les étoiles nous éclairent
Quand éclatent les premiers feux d’artifices
Un jaune
Un vert
Un rouge
Un bleu
Un rose
Puis un blanc
Et ainsi de suite
Pendant un bon moment
Autour les couples s’enlacent
S’embrassent
S’aiment
De même que Bill et moi
Qui sommes un peu en retrait
Une même couverture sur le dos
Nous admirons le spectacle
Les mains liées
Nos corps collés
Je lui dépose un doux baiser
Sur les lèvres
Qu’il me rend tendrement
Puis dans un murmure
On se dit à l’unisson
Un « je t’aime » qui en dit long
C’est la promesse d’un amour fou et éternelle.
Puis je me blottis à nouveau contre lui
Les yeux contemplant ces éclats de lumière
Les étoiles qui se reflètent dans mes yeux
Pétillent
Dans ma tête
Dans mon cœur.
Il y a maintenant sept ans
J’ai commencé une nouvelle vie seule
Aujourd’hui je ne le suis plus
Et je ne le serais plus jamais
Je compte bien rester avec le même homme
Et ma famille tout le restant de ma vie
Quel que soit ça durée
J’en profiterais à fond
Je me promets à moi-même
De ne blesser personne par l’absence de mon corps
De mon âme
Ou celle de mon cœur
Je m’en fais le serment.
Avant la mort ne me faisait par peur
Je n’étais pas heureuse
Je n’avais rien à perdre
Et tout à gagner
A présent
C’est tout le contraire
Je suis prête à affronter un tas d’évènement
Quel qu’il soit
Mais pas la mort
Pourtant je sais
Que la mort fait partie de la vie.
Pour moi
A partir du moment
Où l’on a une ou plusieurs raisons de vivre
Mourir exclu de nos pensées
Je conçois très bien que tout le monde
Ne pense pas tel que
J’expose simplement ma vision des choses.
L’oublie
De mes mots
De toute mon histoire
Sur toute la durée de votre vie
Peu d’entre eux resteront dans vos mémoires
Mais ils sont dans la mienne
Et puis qu’importe
Vous m’avez lue
Et aimée
N’est-il pas là le plus important ?

Nous sommes sur une colline
A admirer un feux d’artifices
Qui illumine nos visages de milles feux
Cette colline se situe dans une ville
Celle-ci se trouve dans un coin de l’Allemagne
Un pays lui-même situé en Europe
Un continent de la Terre
Une planète flottant dans l’univers
Cet univers étoilé qu’est le mien à jamais …


Fin

c'est trop beau !!!!

nan c'est fini !!!!!!!!!!!!!!!

ce serait cool un mourir un jour , rennaitre lautre volume II lol


en tout cas bravo cette fic est magnifique trés bien écrite ...

jadore quoi lol

oué ce serait trop bien !!!!!!

stp stp !!!!!!

Prologue :

Trois ans … Trois années passées … Prenons les deux premières pour l’instant. Si l’on les regarde à l’échelle de la vie, du nombre moyen d’années passé dans ce monde, cela peut paraître petit mais quand on regarde bien chacune d’elles comptent. Chacune d’elles comportent une étape, un changement, du mouvement dans une vie. Plus la vie est récente, plus les étapes sont importantes, car ce sont
les premières qui vont être répété dans toute notre vie. Mais il y a des premières fois jusqu’à la mort, car la mort elle-même est une première fois. Mais Elle, elle est unique …

Nan, pas pour moi. Je suis morte un jour, le lendemain je renaissais.

Cela fait maintenant neuf ans que ma renaissance a eu lieu. Elle est jeune, belle, et en pleine forme, cette nouvelle vie. Et sur ces neufs années passées, deux des trois dernières ont été les plus rapides. Quand la vie est belle, elle passe vite. Quand la vie est ennuyeuse, elle passe simplement ou pire, elle paraît longue et éternelle, alors qu’on voudrait qu’elle se finisse. J étais comme ça avant de mourir, mais je l’ai fait pour mieux renaître. Et si c’était à refaire ? Je le referais sans hésitation.

Pour que toutes ces premières fois se produisent, il faut faire des choix. Parfois c’est le bon, d’autre fois le mauvais. Moi ça a été le meilleur que je n’ai jamais fait.

Et puis sans oublier que, dans cette vie merveilleuse, il y a eu un nouveau venu … Bill Junior. [XD] Il a maintenant trois ans. Il est mignon comme tout. Une gueule d’ange avec déjà un caractère bien trempé et qui adore bouger avec sa mère sur la musique de son père.

Passons maintenant à la troisième et année de ce présent …

Depuis plusieurs mois, je fais dans l’oeuvre humanitaire. Je ne vais pas bien loin. Car le malheur est à portée de main. Il nous menace toujours de près ou de loin, sans doute plus près qu’on ne le croit … il ne s’efface jamais …
Grâce à mes bouquins j’ai gagné beaucoup d’argent. Alors je finance, à l’aide d’une association, la réalisation des rêves des plus défavorisés. Cela me plaît énormément, car je fais peu mais cela leur est énorme, moi ça me paraît simple comme « bonjour » parce que leurs rêves font partis de ma vie quotidienne.
Prenons par exemple : manger à sa faim. Cela vous semble normal, habituel, évident. Et bien eux ils se battent pour survivre avec à peine un tiers de notre cota moyen de nourriture par jour. Et par là même occasion, nous partageons de bon moments, des émotions, des rêves. J’en oublierais presque l’absence de Bill …

I s’en excuse à chaque retour mais il doit toujours repartir alors à quoi bon s’excuser, saliver pour rien, user de mots qui le lendemain, s’effaceront laissant place au vide qu’un être cher laisse derrière lui. Mais ça je ne le lui montre pas, je préfère profiter de chaque instant passé en sa compagnie, autant qu’en famille.

Un soir, Junior était couché et je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je le croyais endormi mais quand la porte s’est timidement ouverte, j’ai compris que ce n’était pas le cas, j’ai essuyé mes larmes en vitesse. Il est monté sur mon lit et m’a serré très fort. Je lui ai expliqué le pourquoi de ma tristesse, il n’a sans doute pas compris mes mots, mais le ton de ma voix et mes yeux lui ont dit l’essentiel, puis il a dormi avec moi. Je crois bien que nous éprouvions le même sentiment : ce sentiment de manque.

Plus tard, j’ai remarqué que la célébrité de Bill lui était montée à la tête. Il m’a beaucoup déçue en l’espace de six mois. J’ai du le forcer à regarder la vérité en face : son fils en pleure, les yeux dans les yeux, pour qu’enfin il comprenne.
Pendant quelque seconde, j’ai perdu espoir, jusqu’à ce qu’une larme roule sur sa joue et qu’il enlace Junior. Puis il a promis que cela ne se reproduirait pas, j’ai demandé à voir.
P eu après Tom a emmené BJ, j’ai dit à Bill, non, j’ai crié à Bill le fond de ma pensée. Je lui ai craché à la figure la souffrance qui entravait mon cœur, extirpant toute cette colère qui sommeillait en moi depuis trop de mois.
Tous mes nerfs ont lâché, j’en pleurais toute l’eau de mon corps. Desséchée, essoufflée, à bout de forces, je lui soufflai qu’il ne regagnerait pas ma confiance en si peu de temps. Je suis de nature rancunière, le pauvre en a bien souffert.
Mais après je n’en pouvais tellement plus de ce visage qui ne demandait qu’à être pardonné, j’ai accepté son pardon, je ne pouvais plus continuer à gâcher cet amour plus longtemps, il avait compris.

De cette colère, nos cœurs en avaient souffert, mais ce ne fut pas que péjoratif pour notre relation, bien au contraire, cela a ravivé la flamme très affaiblie. La flamme de l’amour, de la passion était de retour et ce pour toujours …
Il est vrai que dans une relation, il est dur de garder la flamme des premiers jours. Mais ce fut un coup dur de réaliser qu’au bout de neuf ans, nous avions réussi à la préserver tel quel, et que, du jour au lendemain, elle s’était pire qu’affaiblie. Je dirais même, sur le point de s’éteindre. S seule alimentation : Bill Junior.

Je pense que notre amour avait été trop parfait jusque là, il fallait un élément perturbateur pour tuer cette routine, faite d’absences, et de brefs moments de bonheur …
Beaucoup de couples se seraient éteints après la tempête. Pas nous. Nous, je nous appliquerais le proverbe : « Après la pluie, vient le beau temps. » Bon ce fut bien plus fort qu’une simple averse, une vraie tempête, un grand orage d’éclairs foudroyants qui ont ravivé, plus que jamais, la flamme qui survivait tant bien que mal.

Aujourd’hui c’est le plus beau des temps, un ciel bleu nuit … parsemé d’étoiles qui scintillent dans nos yeux … dans les bras l’un de l’autre … devant la fenêtre de notre chambre … Bill Junior dormant, vraiment, dans la chambre d’à côté.
D’un baiser nous rendons cet instant de bonheur des plus merveilleusement magique …

oh un petit bill !!!!!!!!!!! jaimerais bien en avoir un lol

merci pour cette suite !!!!!!!!!

je ne sais pas d ou tu trouve linspiration mais le debut ma vraiment surprise , la facon dont tu ecrit cest vraiment magnifique !!!!