[Fiction] Mourir un jour, Rennaître l'autre

Johannes ~> MDR
yumi13 ~> Je trouve aussi ^^

Chapitre 56 :

Tom : Bill, Non mais laisse tomber, on se casse !
Bill : Attends moi à l’intérieur !

Il frappa trois fois
Contre le bois
Mes paupières se soulevèrent.

Bill : Coralie, je sais que tu es là, s’il te plaît, ouvre moi.
Moi : Laisse moi Bill, j’ai besoin d’être seule, je suis désolé j’ai foutu ta journée en l’air mais je ne veux plus sortir, et parler avec qui que ce soit.
Bill : … très bien, c’e n’est pas grave, c’est dommage je trouve qu’on l’avait bien commencée notre journée tout les deux. N’hésite pas à m’appeler si tu as besoin de moi. Je t’aime.
Moi : Moi aussi.
Bill : Salut.
Moi : …Salut…

Après un temps
J’entendis la voiture s’en aller
J’aurais sans doute du accepter son aide
Alors pour quoi ne pas l’avoir fait ?
Je me serais sentie si bien
Dans ses bras protecteurs d’autrui
Pauvre idiote que je suis…
Je venais de réaliser une chose
Lily,
J’avais entendu ses pensées
Ça fait deux fois
Dans la même journée
Ça ne peut être une coïncidence
Si,
Ça va l’être
Le temps que je règle mes problèmes
Entre me trouver un tenue
Pour le mariage
Quoi que je pourrais y aller en jean/basket
Ça lui ferait les pieds à la vieille.
Non, pense à bill
Il faut aussi que je finisse mon test
Comme si je n’avais que ça à faire.
Et Lily,
Lily.
D’ailleurs elle a été capable
De s’engueuler avec moi
Pour un mec !
J’n’ y crois pas !
C’est pire que ce que je pensais
Elle ne m’aime plus
Une vraie amie n’aurait pas fait une telle chose
En plus elle a tenu des propos
Qui devaient rester entre nous,
Ça me dégoûte.
Elle m’a beaucoup blessé et déçu
Je crois que c’est clair à présent
Je n’ai plus de meilleure amie,
Je repousse mon petit ami,
Ma belle-mère me déteste,
Et mon don ne cesse de changer
Un coup sur l’autre
Je pense que je peux pleurer maintenant
Oui, je le peux.
Et je le faisais
Car je sentais déjà
Cette eau salée
Ruisseler jusqu’aux coins de mes lèvres
Mon nez couler
Et mes yeux me piquer
J’étais complètement abattue
Je montai difficilement les escaliers
Puis m’effondrai sur mon lit.
Toutes les questions incessantes
Me revirent
En ajoutant d’autres
Cette accumulation
Me donnait la migraine
Je pris un cachet d’aspirine
A côté étaient rangés les somnifères
J’hésitai un moment
Puis finis par en prendre deux
Estimant qu’un ne pourrait
Me couper de ce monde
Là au moins j’étais sûr
De cesser toutes connexions
Avec ces questions
Avec tout d’ailleurs.
Et m’endormi peu de temps après.

elle a pété un cable ou quoi, il ne faut jamais prendre 1 aspirine et 2 sommnifères, je crois que sa peut avoir des effets indésirables.

siuteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

La pauvre, elle n'a l'air bien du tout!!

Vite suite!!!

Chapitre 57 :

Mon réveil se fit
Par de grands bruits
J’étais encore un peu vaseuse
Mon portable affichait [7 :3o]
Mon cerveau mit un temps
Pour réaliser que j’avais dormi
Environ dix neuf heures
Remarquant que j’aurais mieux fait
De ne prendre
Qu’un seul somnifère
Je me levai,
Trop vite
Car ma tête commença à tourner
Je me rassis
Enfouie celle-ci dans mes mains
Puis dégageant mes cheveux
Je vis mon reflet dans le miroir
Tout me revint à l’esprit
Mes problèmes,
Mes interrogations,
Ma vie.
Je me posais une question
A laquelle je pourrais répondre :
Quel était ce bruit
Qui m’avait si brusquement
Sortit de l’abîme
Dans lequel je m’étais engouffrée ?
Je pris la porte
D’un pas lourd et lent.
Dans le couloir : personne.
Il me semblait que c’était venu d’en bas
Alors que je posai une main sur la rambarde
Prête à descendre
Mon cœur fit un bon dans ma poitrine
Je manquai de tomber
M’agrippant un peu plus au bois
Déglutissant avec difficulté
N’en croyant pas mes yeux grands ouverts
De ce qui se dressait devant moi,
Le scrutant.
Les battements de mon cœur s’accéléraient
Un frisson gelé
Monta le long de ma colonne vertébrale
Ma glaçant sur place
Je ne pouvais plus bouger
Aucunes larmes ne puit sortir
Tellement j’étais bloquée
Puis dans un murmure
Je réussi à prononcer
Quelques syllabes inaudibles.

Moi : Oh mon dieu …

Si j’avais imaginé
Ne serais qu’une seule seconde
Que c’était ça qui m’avait réveillé …

____________________

.Ses pensées.

Aide moi…
_____________________

p*tain maman j'ai peur, au secours
je te jure là c'est pas de l'ironie, tu regardes de de films d'horreur
ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
le croc mitaine
suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

Mdr
Je pars pour le WE
Salut
à Lundi

Chapitre 58 :

Il était là
Allongé sur le sol
A demi conscient
Souffrant,
Souffrant de sa chute
Souffrant de mon inactivité pour l’aider
Alors que j’étais plongée
Dans un profond désarroi
Je finis par me désembourber
Après bien des efforts
Je dévalai les escaliers
M’accroupi près de lui
Lui prenant les mains
Il n’avait rien en apparence
Toujours ce même visage
Sans aucune égratignures
Juste rouge par endroit.
Puis dégainai mon portable
Pour appeler les secours
Je le couvris de couvertures
Et restai près de lui
Lui caressant la joue.

Moi : Je suis là, j’ai appelé les pompiers, ils vont venir t’aider, et tu t’en sortiras.
Serre moi la main si tu m’entend, je t’en prie fais moi un signe, n’importe quoi, qui puisse me rassurer.

Rien,
Il ne bougeait pas
Je me retenais de pleurer
Je serais forte pour lui
J’y tiens tellement
Je ne veux pas le perdre
Ni qu’il parte
Les secours arrivèrent
Peu de temps après mon appel

Homme : Bonjour mademoiselle, comment vous appelez vous ?
Moi : Coralie.
Homme : Très bien Coralie, on va emmener la victime dans l’ambulance et le conduire à l’hôpital. Vous nous accompagnez ?
Moi : Bien sûr.

Je ne regardai même pas mon interlocuteur
Trop occupée à observer
Ces hommes l’emporter sur cette civière
Durant le trajet
Je ne lâchais pas sa main
Je savais qu’il n’allait pas s’envoler
Je tenais juste à ce qu’il sache
Que j’étais là
Et que je ne l’abandonnerais pas.
En entrant à l’hôpital
Je suis écartée de lui
Une porte nous sépare
Menant dans un salle de réanimation
Je les voyais qui s’agitaient
Se donnaient des ordres
Et tout ça autour de lui
Ils venaient de l’intuber
Pourquoi ?
Avait-il du mal à respirer ?
Ou est-ce que c’était juste pour l’aider ?
Ils lui ont fait un tas de choses
Dont je ne comprenais par toujours le sens
Je fus prise d’angoisses
De tachycardies
J’avais chaud
Je transpirais
Stressais pour cet être qui m’était si chère
Une femme posa sa main sur mon épaule.

Femme : Mademoiselle, vous vous sentez bien ?
Moi : Je … j’ai peur.
Femme : C’est normal, venez vous asseoir.

Elle me conduit
Dans une salle au calme.

Femme : Les médecins font tout leur possible.
Jusqu’ici il n’est pas en danger de mort, mais ne vous attendez pas à des miracles.
Moi : Mais il a simplement chuté dans les escaliers, comment pourrait-il en mourir, comment ?!
Femme : Il s’est énormément cogné, ses blessures sont internes donc difficiles à soigner, mais le maximum sera fait.
Vous êtes dans une situation aberrante je comprends votre anxiété.
Moi : Vous savez j’ai fréquenté les hôpitaux plus que vous ne pouvez l’imaginer et j’ai vécu des moments particulièrement abominables que je ne souhaite à personne.
Et j’ai tenu le coup mais celui-ci est de trop.
Femme : Vous devriez appeler quelqu’un, ne restez pas seule ce sera encore plus dur.
Moi : D’accord merci.
Femme : Au revoir.
Moi : Au revoir.

Je dus sortir pour téléphoner
Je tombai sur les messageries
Je laissai donc des messages.

Moi : Tu m’as dit de t’appeler si j’avais besoin de toi, eh bien … j’ai besion de toi et très vite sinon je sens que je vais craquer.
Je suis à l’hôpital St Marc, rejoins moi au niveau « Réa » dès que tu as ce message, bisous.
Homme : Mademoiselle *** ?
Moi : Oui ?

Un homme en blouse blanche
Les cheveux grisonnant
Avec des lunettes
S’était approché de moi
Il avait l’air grave.

Homme : Nous avons fait tout notre possible …
Moi : Quoi ? Non je ne peux pas le croire.
Homme : Asseyez vous.

On prit place sur un banc
Non loin de là
Je tremblais de tous mes membres
Une boule me monta à la gorge
Causant l’irrégularité de ma respiration
Mes pensées se bousculaient dans ma tête.
Je courus à l’intérieur de l’établissement
Bousculant plus d’une personne sur mon passage
Et demandais sans cesse pardon
Pour l’atteindre plus rapidement
Quand j’entrai dans la salle
Il y était toujours
Mon cœur s’arrêta de battre
Durant une fraction de seconde
A cette vue.

Raaaa !
Bordel c'est stressant de pas savoir c'est qui. De pas savoir ce qu'il à et tout !

Allez allez suite s'il te plait.

c'est claire j'hésite entre bill et gustav mais je penche plus pour bill

suiteee

Chapitre 59 :

Il avait toujours ce tube
Enfoncée dans la tranchée
Il lui avait rajouté une perfusion
Un tas de système électrique l’entouraient
Dont un où l’on pouvais observer
Son rythme cardiaque
Je fermai les yeux une seconde
Pour bien réaliser
Que c’était fini
Le médecin m’avait rattrapé.

Médecin : Nous n’avons pas réussi à le réveiller, mais toutes ces choses que vous pouvez voir le maintiennent en vie.
Moi : Vous voulez dire qu’il est dans le coma ?
Médecin : Un coma très superficiel.
Moi : Ce qui veut dire ?
Médecin : Qu’il a des chances de se réveiller très prochainement. C’est comme s’il se reposait un peu malgré lui.

Par la suite
On le disposa dans une chambre
Dans la quelle je m’assis sur un canapé
Je ne lui lâchais plus la main
Je ne le lâchais plus des yeux.

Moi : Je ne sais pas tu m’entends, ni si tu as conscience de ce qui se passe autour de toi et de ce qui t’es arrivé par ma faute.
Je dormais quand tu es venu, me voir sans doute.
Puis je ne sais pas ce qui c’est passé tu es tombé, si tu savais comme je m’en veux.
J’ai mis tellement de temps à te secourir, je ne sais pas pourquoi, je crois que je voulais que ce ne soit qu’un rêve, car j’avais pris le double somnifère autorisé.
Je n’ai pensé qu’à ma personne, ce n’est pas la première fois que je le paye mais je n’ai toujours pas retenu la leçon regarde où ça me mène.
Je fais du mal, aux gens que j’aime, indirectement, certes, mais je le fais quand même.
Je t’en prie, pardonne moi, de ce mal que je t’ai fais, je ne veux plus perdre personne, alors ne me laisse pas, où je m’en voudrais à vie.
Ne m’en veux pas de ne pas pleurer, je suis dans l’incapacité de verser un quelconque larme, je me suis vidée hier, et j’ai l’impression d’être sèche à l’intérieur, alors rien ne sort.
Tout à l’heure tu as pensé et je t’ai entendu, ça peut encore marcher.
Je sais que je t’ai dit que je ne pouvais plus le faire mais apparemment c’est de retour.
Je t’en supplie, essaye.

Les secondes passèrent
Le silence total
Le néant
Aucune réponse
Aucun mouvement
Je fis basculer ma tête
Sur nos mains.
La femme de tout à l’heure
Qui s’avérait être un infirmière
Frappa à la porte.

Infirmière : Il y a un jeune homme qui vous demande à l’accueil, vous attendiez quelqu’un ?
Moi : Oui, où est-il ?
Infirmière : Suivez-moi.

Ma main glissa de la sienne.

Moi : Je reviens.

On traversa plusieurs couloirs.

Infirmière : Je m’appelle Rebecca, je m’occuperais de lui tout le long de sa présence ici.
Moi : D’accord, je m’appelle Coralie.

On prit un ascenseur
Qui nous mena directement
Au bureau de l’accueil
Elle me montra un siège
Où était assis le jeune homme
En me voyant, il se leva.
Je m’élançai vers lui
On s’enlaça très fort
Il me caressait les cheveux.

Moi : Tout est ma faute, il ne serait pas là si moi non plus.

Il tenu à peine compte de mes paroles
Juste de savoir mon état
Je ne sus quoi lui répondre
J’adressai un merci à Rebecca
Et l’on rejoignit la chambre ensemble.

Vous allez ENFIN savoir

Chapitre 6o :

Ça me faisait bizarre
De le voir si calme
Et reposer dans ce lit
Parce qu’avec moi
Il bougeait si souvent
Je l’y forçais toujours
Et il se vengeait après
Mais cela ne nous a jamais
Empêcher de nous aimer.
Annie arriva quelques heurs
Après la venue de Bill
Qui s’était endormi
La tête sur mes cuisses
Allongé dans la canapé
D’où je ne lâchais pas mon frère
Oui, c’était Gustav
Annie eut un choc à se vue
Me prenant vivement dans ses bras
Versant plusieurs larmes
Que je n’avais moi-même pas fait.
Bill fut réveillé par mon déplacement.
Je leur expliquai ce qui s’était passé
M’excusant auprès d’Annie
Qui ne cessait de m e répéter
Que ça n’aurait pas changé grand-chose
Si j’avais agi plus vite.

Alors qu’elle s’était absentée
Quelques minutes avec le médecin
Que Bill était parti
Nous chercher des cappuccinos
Je restai seule
Implorant mon frère
D’émettre un pensée
Quelconque
Qui me serait audible.
Il fit mieux qu’une pensée
Ses paupières se soulevèrent peu à peu
Sa main serrait la mienne
Il me regardait dans les yeux.

Gustav : Je te pardonne …

_______________________

.Ses pensées.

… même si tu y es pour peu.

_______________________

Je lui fis mon plus beau sourire
Et malgré moi
Mon humour peu intelligant
Repris le dessus.

Moi : Merci… … … … tu peux mourir maintenant
Gustav : D’accord.

Il ferma les yeux.

Moi : NON !

Je ris
Lui aussi
Mais dans un souffle
Car ça lui créait des maux de dos
Bill arriva avec les boissons chaudes
Accompagné de Georg et Tom
Puis suivi par Annie
Qui lui sauta dessus
Sous les rires des garçons
Sou mes yeux.

Bill me déposa à la maison
J’étais chargée de prendre des affaires
Pour Gustav.
Bill devait m’attendre dans la voiture
Mais j’avais besoin
De prendre un douche
Alors je lui proposai d’entrer
Ce qu’il accepta.

Bravo
Si tu savais comme j'ai rigolé
Quand j'ai eu cette idée
Je suis vraiment folle ... ou bizarre
Enfin on s'en fou

Chapitre 61 :

Je fourrai des vêtements
Des affaires de toilettes
Et tout son tralala
Dans un sac
J’avais un pincement au cœur
A chaque fois
Que je passais au bas de l’escalier
Alors que j’étais figée
A cet endroit même
Quand Bill passa ses mains
Sur lesquelles je mis les miennes
Autour de ma taille
Me serrant contre lui
Puis me chuchota à l’oreille.

Bill : Arrête, tu te fais du mal, c’est fini il est hors de danger.
Allez va te laver.

Je ne le contredis pas
Et m’isolai dans la salle de bain
Fis couler l’eau
Je m’assis dans la baignoire
Mes cuisses contre ma poitrine
Mon front sur mes genoux
Et passai mon bras autour de mes jambes
Et dans un élan
Je pleurais à chaudes larmes
Cette eau salée roulait sur mes joues
Pour venir s’écraser sur ma peau
Déjà mouiller
Cela faisait trop de minutes
Que j’étais dans cette position
Dans cet état
Je grelottai ainsi
Bill toqua et entra
Surpris et alarmé
De me retrouver comme ça
Il empoigna un peignoir
Me leva
Et me le mis
A ce moment
On aurait pu me faire n’importe quoi
Je m’en serais à peine aperçue
Mais Bill ne me fit
Que de chose bonne pour moi
Il me souleva
Me reposa sur un tapis de sol
M’emmitoufla avec une serviette
Et m’enlaça
Pour me réchauffer
Je fondis contre lui
Pleurant encore et encore
Il embrassa mon front
Me caressa les cheveux encore trempés
Puis resserra son étreinte.

Tant que j'y suis
Et puisque je suis bien parti
Pourquoi m'arêter là?
Aller pour toi

Chapitre 62 :

Il m’emmena dans la chambre
Me choisissant des vêtements
Alors que j’étais assise sur mon lit
A le regarder faire
Sans le contre dire dans ses choix
A vrai dire ce qu’il m’avait pris
Me plaisais
Il s’avança et commença
A me sécher
Mais je pris ses mains
Et les ôta
De ma serviette.

Moi : Tu sais, je peux me débrouiller toute seule, je ne suis pas une infirme.
Bill : Ah, euh excuse, je voulais … juste t’aider.
Moi : Et je t’en remercie à partir de là je vais le faire moi-même.
Bill : Très bien.

Il s’assit à ma place
Et je m’habillai
Un peu gênée
De sentir son regard
Sur ma peau nu
Je ne savais pas trop
Quelle partie de moi
Il observait
Et je préférais ne pas le savoir
Car je me sentais déjà légèrement rougir
A le savoir là
Derrière moi.
Je me pressai
Quand je me retournai
Après avoir finie
De me battre avec mon tee-shirt
Devant le miroir
Pour qu’il soit bien mis
Je découvris Bill
Appuyé sur ses coudes
Les jambes croisées aux chevilles
Se mordillant les lèvres
Avec un regard qui en disait long
Sur ce qu’il pensait

____________________

.Ses pensées.

Hum … j’ai envie de toi …

_______________________

Moi : Pas maintenant.
Bill : Mais j’ai rien dit !
Moi : Tu penses trop fort.

Quand j’eus fini
Je remarquai
Que Bill était appuyé
Contre l’entrebâillement de la porte
Les bras croisés.

Moi : Oui ?
Bill : Tu a s entendu ce que j’ai pensé ou tu l’as deviné ?
Moi : Ce que j’ai entendu a confirmé ce que j’ai deviné ^^
Bill : C’est de retour ?!

Du regard doux
Il était passé à l’intrigue.

Moi : Mais je ne l’explique pas encore, surtout que jusqu’à présent, je le niais.

Il ne m’en demanda pas plus
Puis on repartit à l’hôpital.

Roh
Merci

Chapitre 63 :

Sur le trajet
Bill mit fort la musique
Il se justifia par le fait
Qu’il ne voulait pas
Que j’entende
Ce qu’il pense.

Moi : Tu as quelque chose à me cacher ?
Bill : Non, c’est juste que … Coralie, je …

J’étais furieuse
Peut-être un peu trop vite sur le coup
Mais
N’a-t-il pas confiance en moi ?
Ne m’aime-t-il pas ?

Bill : … je songe à des choses auxquelles je ne veux pas que tu sois au courant.
Moi : Bill, un couple est censé être basé sur la confiance et le sincérité ! Est ce que tu trouves que c’est notre cas !?
Bill : Coralie, toutes les filles ne lisent pas dans les pensées !...

Jamais il ne m’avait crié dessus
Comme il venait de le faire.
Et il voyait bien que ça m’avait blessé.

Bill : Pardon, je … tu sais nous deux c’est …
Moi : Non, laisse tomber, rappelle toi juste qu’en m’aimant tu as accepté qui je suis, ce dont je doute aujourd’hui.
Bill : Tu… ?!

Je montai le volume de la musique
Tellement fort
Que j’entendis à peine mes pensées
Mais à force d’y réfléchir
En contemplant la route
Le son des hauts parleurs
Se fit secondaire
L’homme que j’aime
Viens de me dire
Indirectement
Qu’il n’acceptait pas mes capacités
Elles font pourtant parties de moi
Comme chaque organe
Chaque particule
Chaque cellule
Caque micro-organisme
Qui me compose.
Je doute de son amour pour moi.
En cette personne
Assise à côté de moi
Au volant de cette voiture
Je ne reconnais plus
Celle qui m’a sauvé la vie
Celle qui m’a aidé
Dans les mauvais moments
Celle qui a admise qui j’étais
A chaque fois
…
Celle que j’aime.
Je jure
Les mots les plus ignobles qui soient
Sont prononcés par mon esprit
J’ai peur
Peur qu’il ne veuille plus de moi
Qu’il ne veuille plus de moi
Avec lui
Contre lui
Comme dans ma chambre
C'est-à-dire dans son lit.
Quand ma famille s’est envolée
Vers un autre monde
Je pensais
Que ma vie
Ne pourrait jamais
Vraiment jamais
Etre aussi désastreuse
Et maintenant j’en doute
Car rien n’est plus affreux
Que la personne
Que vous croyez
Qu’elle vous aimez
Ne le ressens pas en réalité
Encore plus si vous vous l’aimez
Et malgré ça.
Mais que par cette raison
Vous ne pouvez plus l’aimer.
La confiance entre deux personnes
Est si importante
Qu’il ne faut pas jouer avec
Car lorsqu’on la perd
Il est très difficile
De la regagner à nouveau
Et si cela se fait
Elle ne sera pas totale
Tout du moins
Elle ne sera pas comme la précédente
Les relations entre ces deux personnes
Ne seront plus jamais pareil
Je suis entrain de perdre confiance
En Bill.
Mais quand je serais seule
Qu’il ne sera plus là
Plus là pour moi
Qui m’aidera ?
Qui me protègera ?
Qui me sauvera ?
Qui me sautera ?
Qui m’aimera ?

La voiture s’arrêta enfin
Bill allait me parler
Mais je le coupai
Je ne voulais rien entendre
Rien savoir.

Moi : Gustav nous attend.

Il ne protesta pas
Et l’on monta rejoindre mon frère
Avec qui j’avais énormément besoin d’être
Pour qu’il me réconforte
Mais jamais cela n’arriva
Car en ouvrant la porte
De sa chambre actuelle
Le vide
Le vide total
Plus rien
Plus aucune trace de son passage
Je ne comprenais pas
Ma respiration
Le rythme de mon cœur
S’accélérèrent
J’avais des bouffées de chaleur
Je tremblais
Puis sous mon poids
Mes jambes faillirent
Je me sentis tomber au sol
Tout s’éloignait de moi
La lueur qui restait de ce monde
S’éteignit
Puis vint le trou noir.

C'est une personne réfléchie
Qui ne peux s'abstenir de penser
Et pour couronner le tout
Elle entend celles des autres