[Fiction] Mourir un jour, Rennaître l'autre

Chapitre 72 :

Il régnait un silence pesant
Que je n’eus pas besoin de rompre
Car Tom, Gustav et Georg
Venaient de nous rejoindre
Avec leurs minettes au bras.

Eux : Salut.
Nous : Salut.

Celle aux bras de Tom
Leva les yeux au ciel.

Fille n°1 : Je me présente, je m’appelle …

.Mes pensées. Je me présente, je m’appelle Henry … M*rde quel c*n j’ai pas entendu son nom avec mes c*nneries.

Moi : Tu peux répéter s’il te plaît, j’étais ailleurs.
Fille n°1 : Anaïs.
Fille n°2 : Evangeline.
Fille n°3 : Erika.
Moi : OK, moi c’est Coralie et lui Chris.

Un silence s’installa.

Moi : Alors Evangeline, comment as-tu rencontré mon frère ?
Gustav : Oh non.
Evangeline : Il en a honte, enfin surtout honte de lui.
Moi : Mais ‘faut pas avoir honte ! Maintenant j’ai encore plus envie de savoir ! vas y raconte.

Je la sentais bien cette fille
Elle avait l’air gentille.

Evangeline : Il dansait sur la piste, il se démenait comme un fou.
Moi : Et j’ai manqué ça ! Han ! Comment je suis trop dégoûtée !

On s’était tous assis
Sur les bancs dans la grande salle
Je voyais déjà Gustav
Qui s’enfonçait sur celui-ci
Alors que je me bidonnais
Face à ce récit.

Evangeline : Et moi j’arrivais avec mes verres pour des amis. Mon beau tee-shirt en a énormément souffert des cabrioles de Gustichou.

Je me retins
Au plus profond de moi
Pour ne pas pleurer de rie
Le problème
C’est que j’en devins rouge
Car je retenais ma respiration.

Evangeline : Bref je vous laisse imaginer la suite, il m’a fait des avances.
Moi : Il a surmonté sa peur des filles !
Gustav : Tu deviens lourde là.
Moi : Je ne sais pas, mais ça ne me gêne pas moi alors. Qu’est-ce qu’il t’as dit exactement ?
Evangeline : Il a été trop chou !
Moi : Ooooh…
Gustav : Bon ça va !
Evangeline : Mais Gustavounet, elle a tout de même le droit de savoir, après tout c’est ta sœur, non ?
Moi : Mais oui, voyons.

Je réussi à articuler
Ces mots très difficilement
Le « Gustavounet » était de trop
Je commençai à m’étouffer
A force de m’empêcher de respirer.

Evangeline : ça ne va pas ?
Moi : … non … pas … vrai … ment …

Mon portable sonna
Je réussi tant bien que mal
A le sortir de mon sac
J’eus un choc
Un foule de sentiments
Se faisait en moi
Sur l’écran était affiché :

!!!!! vite vite la suite !!!! please !!!

Chapitre 73 :

« Lily »
Je parvins à respirer
Mais hésitant
« Accepter » ou « Refuser » l’appel ?
Je confiai mon sac
Et ma veste à Chris
Puis sortis
1, 2,3 …

Moi : Oui ?
Lily : Coralie, c’est Lily, je suis contente que tu veuilles bien me parler.
Moi : Je risque de changer d’avis, alors abrège.

Elle m’avait fait si mal
M’avait tant déçue
Elle et son idiotie de première
Je tremblais
J’avais un peu froid
Où étais-ce la peur ?
Le manque de sucre ?
L’appréhension ?
L’anxiété ?
Tout ce que je savais
C’est que c’était très désagréable
De se sentir ainsi
En plein mois d’août …

Lily : Est-ce qu’on peut se voir ?
Moi : Pour quoi faire ?
Lily : Pour parler, m’excuser, je t’en prie.
Moi : Je suis au mariage de la mère des jumeaux Kaulitz, donc je ne peux pas vraiment.
Lily : Vous êtes où ?
Moi : A la mairie, mais après on va à la salle de location.
Lily : Dis moi vers qu’elle heure et je te rejoins là bas.
Moi : … … … OK vers vingt heures.
Lily : Merci beaucoup.
Moi : Ne me remercie pas trop tôt, je ne sais pas encore comment je vais réagir.

Et je raccrochai net
Me retournant aussi sec
Et là
A à peine dix mètres
Vision d’horreur
Abominable
Affreuse
Détestable
Exécrable
Haïssable
Hideuse
Infâme
Bill et Gladys se roulant
THE Paloche du siècle
Je cru vomir
Il l’avait fait exprès
Sinon pourquoi sous mon nez ?
Pfft
Bill croyait sans doute
Me rendre jalouse
Ou folle de rage
Ce sont les premiers sentiments
Qui m’ont traversé le cœur
Et qui y sont restés
Se mêlant
A la tristesse déjà présente
Et ça depuis bien longtemps.
Mais mon esprit prit le dessus
Jouant à l’indifférence
Mon pauvre adversaire
Il est tombé si bas,
Je ne sais pas s’il pourra
S’en relever
On verra bien
Je souriais presque
En poussant la porte de la mairie.

.Mes pensées. Il n’empêche, je la plains la Gladys, Bill a du lui bousiller son maquillage, ce n’est plus un re-poudrage de nez qu’il va lui falloir, c’est un ravalement de façade !!! XD. Merde j’ai encore rie toute seule.

Chris m’observait
Je me stoppai net
Cessant toutes idées.

____________________

.Ses pensées.

Elle rigole encore toute seule, je me demande bien pourquoi, mais j’aime bien ça, elle est si jolie … oh, elle me prend la main et me tire, sa douce main … oh … je comprends ses sourires. Ne me dîtes pas qu’elle veut qu’on le fasse aussi !

_____________________

Moi : NAN !

Je l’avais emmené
Devant la vitre
Qui donnait vu sur « le couple baveux »
Je n’aurais pas du entendre ça
Je me rattrapai sur un air de « Schrei ».

Moi : Nan, nan, nan, nan, nan, nan, nan, nan…

--‘
Il devait me prendre pour une folle
A faire interner
On finit par rire
Et retourner à nos places respectives.

Chapitre 74 :

Je vis Annie
Dans sa robe
De demoiselle d’honneur
Surexcitée.
Tous ces gens autour de nous
Qui parlaient, riaient
Haut et fort
M’agaçaient un peu.
Les garçons discutaient
Bill et Gladys
Nous, avaient rejoint
Ils en avaient mis du temps
Ça colle la bave
C’était surtout le ravalement
Qui avait du prendre du temps
XD
Moi j’étais avec les filles
Les observant
Bill lançait des piques à Chris
Qui les ignorait avec classe
On se souriait sans cesse
Ce qui irritait Bill.
Puis je décidai
De m’intéresser un peu aux minettes
Mais je ne le fis pas
Car Gordon était arrivé avec son témoin
Le maire s’était placé
Il fit signe de nous taire
Puis démarra la musique douce
Une petite fille
Et un petit garçon
Entrèrent main dans la main
Et allèrent s’asseoir au premier rang
Puis Annie
Qui prit place non loin de maire
Suivit de Simone
Accompagnée par son père
Jolie robe
Mais trop de dentelles pour moi
Avec une belle traîne tout de même.

Une fois la cérémonie terminée
On prit tous une poignée de lavande
Qu’on lança sur les mariés
Sans oublier de crier :
« Vive les mariés !!! »
Avec Chris
On prit un malin plaisir
A viser, gentiment,
Le décolleté de Simone
L’idée de le faire à Gladys
Me traversa l’esprit
Mais je me contrôlais
Même si ce n’est pas l’envie
Qui me manquai.

Chris : Fais toi plaisir.
Moi : Hein ?

M*rde
Comment il avait su !?

Chris : Ton regard est très expressif, et puis ‘faut dire aussi que t’es pas très discrète.
Moi : Ah.
Chris : ça te permettra de tester son humour.
Moi : Et moi qui m’étais dit que je serais gentille, tu m’aides pas.
Chris : Tu peux être gentille ET drôle.
Moi : Maintenant que tu me le dis … je vais me gêner.
Chris : Je te regarde à l’œuvre.
Moi : Tu vas pas être déçue ! Par contre si tu pouvais chopper le gars avec la lavande et lui piquer son stock …
Chris : Lol. Je m’en charge.
Moi : Merci.

Je me dirigeai vers le couple
De la lavande plein le poing.

Moi : Gladys.

Elle se retourna et …

Gladys : Hey !

mdr !!!! vite la suite please !!!! jadore tro ta fic!!!!

J'adore ta fic XD

Elle est trop marrante

Je trouve que c'est très bien écrit.
J'adore vraiment.

J'attends la suite avec impatience.

Merci!
Je suis contente
Que ça vous plaise
Merci encore pour vos comm's

Chapitre 75 :

Je la regardai malicieusement
Après avoir tout balancé
Dans son décolleté
Bill eut un rire
Très vite étouffé.

Gladys : Tu l’auras voulu.

Elle récupéra plusieurs lavandes
Dans son décolleté
Et me les envoya
Je courus vers Chris
Pris le panier
Et commença
Une bataille sans merci
Entre lavande
Jaillissant de toutes parts
Et fous rires
Car par la même occasion
Gustav, Evangeline, Chris,
Anaïs, Tom, Georg
Erika et Bill.
S’étaient joints à la partie
Tout le monde nous observait
On s’arrêta de la fleur bleutée
Plein les cheveux
Et partout d’ailleurs.

Tous en chœur : Quoi ?!

Et là
Fou rire assuré.
J’avais évité tout contact avec Bill
Je n’avais même pas
Pris la peine de le viser
Quoiqu’en coller dans ses cheveux
Aurait été un plaisir
Mais je trouve que Tom
S’en était bien chargé.
On avait cessé le combat
Caque couple
S’enlevait amoureusement
Les fleurs des cheveux
Sauf moi et Chris
Nous on le faisait amicalement
Je regardais « le couple baveux »
Qui se dépoustait
Comment Bill avait pu
Sortir avec Gladys aussi rapidement ?
Cette question m’intrigua beaucoup
Avec moi il a mis un an
Sans conter Léa.
Ça a du être le coup de foudre
C’est ce dont Bill avait toujours rêvé
Ce que je ne lui avais pas procuré
Je baissai la tête
Saleté d’esprit
Il me fait si mal.

Chris : Aïe !
Moi : Hein, ah, désolé.

Je tenais un de ses cheveux
Entre deux doigts
Il porta une main à ma tête.

Moi : Aïe !
Chris : Comme ça on est kit. Aïe ! Tu sais qu’on peut aller loin comme ça.
Moi : Oui, jusqu’à être chauve !
Chris : Très peu pour moi, merci.
Moi : Pareil, je tiens à mes cheveux.

Chapitre 76 :

Après ces nettoyages
Je proposais à Gladys de monter avec nous
Elle fut surprise
Mais accepta
Sans oublier Bill en chemin
Ç’aurait été trop bête ^^
D’ailleurs je ne lui avais pas
Demandé son avis
Quand on embarqua dans les voitures
Direction la salle de location
Je mettais installé à l’arrière
Aux côtés de Gladys
Bill dû se mettre devant
Ce qui l’irrita un peu plus
Qu’il ne l’était déjà
De devoir monter avec nous
Sur le trajet
On discutait de tout et de rien
Jusqu’à ce qu’elle mette
Notre situation sur le tapis.

Gladys : Tu sais Coralie, j’aurais pensé que tu m’aurais détesté, pourri l’existence, juste parce que je sors avec Bill.
Bill : Gladys, ne tire pas de conclusions trop hâtives…
Moi : Tu t’appelles Coralie ?! … Bien … Pour être franche avec toi Gladys, j’y ai pensé, j’ai pensé te détester, te haïr du fond du cœur, mais à quoi bon.
Je préfère faire souffrir les personnes que je n’aime PAS … (regard insistant vers Bill, puis de retour à Gladys) Que celles que je ne connais pas.
Question pratique, je t’explique (elle paraissait fascinée).
Une personne que tu ne connais pas, tu peux la blesser, mais pas au plus profond de son âme comme tu pourrais le faire si tu la connaissais.
Après tout dépend du degré de connaissance.
Gladys : tu m’as l’air de ‘y connaître.
Moi : Si tu savais, mais un conseil, si tu n’as pas besoin de blesser quelqu’un ne le fait pas, tu y perdras beaucoup, moi j’ai fait cette erreur …

.Mes pensées. Oh mais qu’est-ce que je raconte, en plus il n’est pas loin pour l’entendre ! Ah !

Moi : En tout cas arrange toi pour ne pas en avoir besoin.
Gladys : Je vais y penser, merci.
Moi : De rien.

Nous étions arrivé à destination
Alors qu’il était aux alentours de 18h3o
La bande de couple
Plus Chris et moi
Allèrent à l’intérieur
S’installer.

Ahh trop bien 2 suites ! =D


Suitte
S'il te plaît =)

C'est toujours aussi bien

jaurais bien aimer voir la bataille de lavande lol

le pauvre bill sans prend plein la figure lol

esperons une reconciliation !!!!! ya interet dailleur lol

vite la suite please !!!!

Chapitre 77 :

Je continuai
Ma bonne entente avec Gladys
Jusqu’à ce que Bill se lève
Avec son verre de champagne
A la main.

Bill : Un instant, s’il vous plaît … merci. Je voudrais porter un toast à ma mère et mon beau père, qu’ils soient heureux ensemble, ce dont je ne doute pas, mais aussi à l’amour entre deux personnes qui s’aiment et combattrons tout ensemble pour ne jamais se séparer jusqu’à la mort.
(Il caressa la joue de Gladys muni d’un sourire, je fus prise de peine et de dégoût à cette vue.)
Si vous connaissez l’amour de votre vie ne le laissez pas passer ne serait-ce que s’estomper, vous le regretteriez tout le long de votre vie.
Mais notre couple ici ce soir ne fera pas cette erreur, car ils sont unis à vie à présent.
A eux et à l’amour qu’il puisse durer toujours.

Tous levèrent leurs verres
Puis burent
Gustav me glissa
Quelques mots à l’oreille.

Gustav : Je rêve ou il a fait allusion à votre relation.

Mon cœur s’emballa
Je ne sais que penser
L’a-t-il fait ou pas ?
J’avais pris un air peiné
Puis le dégoût repris le dessus.

Moi : Non, il s’en est juste inspiré, pour faire son beau discours.

Je me levai de ma chaise
Il était vingt heures
Plus le temps de penser « amour »
Mais « amitié »
Je prévins mon absence
Puis sortis.

Lol
Profite que je sois là
Lol

Chapitre 78 :

A la vue de Lily
La foule de sentiments fit son retour
Elle s’avança hésitante vers moi.


Lily : Salut
Moi : … je t’écoutes.

J’étais froide et distante
Ce fut instinctif envers elle.

Lily : Je suis désolé, sincèrement, jamais je n’aurais du sacrifier notre amitié pour un garçon qui ne voulait même pas de moi, il n’en valait pas la peine.
Moi : je t’ai demandé de ne pas nous brouiller ce jour là mais tu ne m’as pas écouté, pourquoi ?!
Lily : Parce que je ne voulais pas te céder, je voulais être une autre.
Moi : Lily, tu m’as blessé, pour ça mais aussi pour ce que tu m’as balancé à la figure, tu te rappelles, je ne suis qu’une pleurnicharde, une peureuse ?!
Lily : Pardon pour ça aussi.
Moi : Le meilleur moyen de te faire pardonner ou pas, c’est de me dire si tu pensais toutes ces choses.

Contre mon esprit
Les larmes de mon cœur
Me montaient aux yeux.

Moi : Lily, si ces mots t’ont traversé l’esprit c’est qu’il y a une raison.

Elle ne répondait toujours pas
L’eau salée se faisait plus présente
Créant une barre flou
Au bas de mon regard.

Lily : Oui. … Oui je les ai pensé.

A présent je ne voyais plus rien
Je distinguai difficilement l’abaissement
De sa tête vers le sol.
Puis je retrouvai un vue correcte
Lorsque les larmes avaient dévalé mes joues
Que j’essuyai tremblante
Mon cœur avait reçu un choc
J’avais mal
Mal de la tête aux pieds
Par l’impact de ces mots.
Les cils humides
Je l’observais
Sans pouvoir prononcer un mot
Puis je commençai bouger nerveusement
Chacun de mes gestes était nerveux.

Lily : Mais je les pensais au début, quand je ne te connaissais pas encore bien. Je ne le pense plus aujourd’hui, je te le jure !

Je n’osais même plus la regarder
Elle prit mon visage entre ses mains
Me regardant intensément
Avec la sincérité qui se lisait
Dans ses yeux
Elle me fixait
Comme si elle pouvait voir mon cœur
A travers mes yeux.

Lily : Je te le jure.

Je la pris au cou
Et la serra
Puis fondis en larmes
Ce qu’elle ne tarda pas à faire non plus.

Lily : Tu m’as énormément manqué.
Moi : Lily …

Je m’étais dégagée de son étreinte.

Lily : Coralie, qu’est-ce qu’il y a ?
Moi : Je dois être sincère envers toi, comme tu viens de l’être envers moi.
Lily : Tu m’inquiètes, qu’est-ce qui t’arrive ?

Je frottai une nouvelle fois mes joues
Etalant un fois de plus mes larmes.

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Et là
C'est mieux?