[Fiction] La clocharde

suitee!!

Chapitre 42 :

Eva

Pourquoi l’emmène-t-il ? Où vont-ils ?
Bill : Quoi passer ?
Eva : Oh non ! Ils l’emmènent au commissariat !
Gustav : Au quoi ?
Eva : Au poste de police !
Georg : Merde !

Tom lui ne cause pas. Ils regardent la voiture partir.

Eva : Heureusement qu’elle a écrit une lettre pour vous !
Tom : quoi ?
Bill : Nous aller dans hôtel pour lire lettre puis nous aller poste police pour prendre Solène !
Eva : Euh…ouais !

Nous nous dirigeons vers l’hôtel. Ils me font entre dans un petit salon privé.

Georg : Toi t’appeler comment ?
Eva : Je m’appelle Eva !

Gustav est partie chercher un traducteur. Il revient.

Eva : Tenez la lettre.

Le traducteur la lit puis la traduit :



Les garçons se regardent. Bill se décide enfin à parler.

Bill : {enfin le traducteur} Bon on ne va pas la laisser comme ça ! On va la chercher !
Eva : Dac !

On sort et on prend le fameux van noir pour aller au commissariat le plus proche.

Solène

Nous sommes arrivés au poste. Le policier m’a fait asseoir sur une chaise dans une salle d’interrogatoire.

Policier : Vous êtes vous fait enlever ?
Moi : Non !
Policier : Vous êtes vous enfuit de votre propre initiative ?
Moi : Oui !
Policier : Etiez vous seule ?
Moi : Je veux un avocat !
Policier : Pourquoi voudriez vous un avocat ? On ne vous accuse de rien !
Moi : Ha c’est juste que j’avais vu ça dans un film !
Policier : Ha ! Alors étiez-vous seule ?
Moi : Je n’ai aucune envie de répondre !
Policier : Ca aussi vous avez vu ça dans un film ?
Moi : Non ! C’est juste que je ne veux pas répondre !
Policier : Pourquoi êtes vous partis de votre lycée sans que vos parents ne le sachent ?
Moi : Alors déjà ce sont même pas mes parents et en plus la raison de mon départ ne regarde ni vous ni ceux qui prétendent être mes parents !
Policier : Avez-vous quelque chose à nous apprendre ?
Moi : Oui ! Que j’aimerais retourner là où vous m’avez prise pour pouvoir… euh… comment on dit déjà… « Vaquer à mes occupation » !!!
Policier : Non, c’est n’est pas possible !
Moi : Je peux téléphoner à un ami ?
Policier : Oh ! On n’est pas à Qui Veut Gagner des Millions, là !!!!
Moi : On est pas à quoi ?
Policier : Laissez tomber !
Moi : Pourquoi ?
Policier : Ba… euh…
Moi : On a pas le droit à un coup de téléphone pour prévenir famille ou amis ?
Policier : Euh…oui !

Merci Tokio Hotel de m’avoir laisser regarder des films policiers. Il faut que je pense à les remercier si je le revois un jour. J’espère.

Suite!

Chapitre 43 :

Moi : Alors je peux téléphoner ?
Policier : euh… ba oui ! Mais vos parents ont été prévenus !
Moi : Je vous ai déjà dit que ce ne sont pas mes parents ! J’ai d’autres personnes à prévenir !
Policier : Bien !

Il sort de la pièce.

Moi : Et le téléphone ?
Policier : Je l’apporte !
Moi : Ha ok, désolé !

Quelqu’un entre mais ne parle pas. En fait on dirait plus un garde qu’autre chose. Sûrement pour ne pas que je parte. Le policier revient quelques minutes plus tard avec un téléphone. Je le prends et demande un annuaire. Je crois que ça l’énerve mon petit manège mais il m’apporte quand même l’annuaire. Je le feuillette pour trouver l’hôtel. Je ne vais pas téléphoner à Sabrina, vu que je n’ai pas donné de nouvelles depuis longtemps, en plus elle n’a pas de fix, donc pas dans l’annuaire. Je trouve le numéro et appelle.

Moi : Allo, bonjour je m’appelle Solène…

Le policier me regarde avec de gros yeux en marmonnant « l’hôtel, l’hôtel ! ».

Moi : …Est-ce que je pourrais parler à Tokio Hotel s’il vous plait ? … Oui c’est moi la clocharde ! … Oui c’est moi qui ai dormi dans votre hôtel ! … Bien, vous pouvez me les passer s’il vous plait. … Ils ne sont pas à l’hôtel ? … Vous pouvez leur laissez un message de ma part ? … Oui je sais que vous n’êtes pas la poste, mais c’est important ! … Merci, dîtes leur de venir me chercher au poste de police … Lequel ? J’en sais rien, attendez.

Je mets une main sur le téléphone et demande au policier qui me regardait bizarrement, il a pas du digéré le mot clocharde, à quel poste de police nous sommes. Il me répond en bafouillant puis je réponds à la dame de l’accueil, la remercie puis raccroche. Il me regarde toujours.

Moi : Il y a un problème ?
Policier : Pourquoi vous avez dit « oui c’est moi la clocharde » ?

Ha ba voilà ! C’était bien le mot clocharde qui n’étais pas passé ! Je m’en doutais.

Moi : Ba je suis une…

Il me regarde, je me regarde.

Moi : Enfin j’étais une clocharde ! Autre chose ?
Policier : Etiez-vous accompagné dans votre petite excursion ?
Moi : Ha vous êtes malin, mais moi encore plus ! Je ne veux pas répondre !

Le policier sort en lâchant :

Policer : Elle est impossible !

Qu’est-ce qu’il voulait dire, je ne le saurais sûrement jamais ! Il revient et passe la tête par la porte et dit :

Policier : Vous venez ?
Moi : C’est déjà finit ?

Je le suis. Il me fait asseoir devant la baie vitrée de son bureau donnant sur l’entré du commissariat. Soudain, Marie et Charly entrent. Ils foncent vers le bureau où je suis en me voyant. Marie se jette sur moi pendant que Charly parle avec le policier.

Marie : Solène tu nous as fait peur…

Je n’écoute qu’à moitié, je me concentre sur ce que dit Charly.

Charly : Bonjour nous sommes ces parents…
Marie : Pourquoi….
Charly : …désolé du dérangement...
Marie : …Solène, tu m’écoutes ?
Moi : Non !

Je me lève et me mets à côté de Charly.

Charly : …Oui, nous allons la ramener. Merci pour tout !

Eva

Dans la voiture, je suis à côté de Bill. Il tremble presque.

Eva : Bill, T’inquiète pas !

Bill me montre Tom. Il regarde tout le temps par la fenêtre, s’énerve pour rien et il se tient fort à l’accoudoir. Il est nerveux.

Eva : Tom ! Il ne faut pas te faire de bile !
[Voilà, il fallait que je la fasse ! Voilà désolé si ce n’est pas drôle, mais voilà !!!]*
Bill : Pas faire de Bill ?
Eva : Oui ne pas se faire de bile !

Tom redit la phrase en montrant Bill à la fin.

Eva : Non !!! Ne pas se faire de bile

En disant ça, je montre mon foie. Ils ne comprennent pas. Je laisse tomber et attends d’arriver au commissariat.

Moi

J’entends des cris.

… : Solène !!!!!!

Je me retourne et vois Eva et Tokio Hotel débarquer.

Moi : Eva !!!!!

Je sors du bureau mais Charly me tient fermement le bras. Je fais un mouvement brusque et l’oblige à me lâcher. Je rejoints Eva et les garçons. Je me jette dans les bras d’Eva. Puis dans ceux de chacun des garçons. Des larmes coulent sur mes joues. Enfin, ils sont là ! Enfin, je les ai retrouvés !

Moi : Je… Je… Vous m’avez manqué !

Je ... Je ... Voudrais une suite ^^'

Chapitre 44 :

J’ai les yeux gonflés et rouges. Charly arrive et me met derrière lui. J’essaie de repasser devant mais je n’arrive qu’à me placer à côté de lui. Charly fixe les membres du groupe de rock. Ils s’arrêtent sur Tom.

Charly : Toi ! Je t’avais interdit de la revoir.
Tom : vous pas décider pour moi !
Charly : Oui mais je décide pour ELLE !
Moi : ELLE, elle a un prénom !

Marie arrive, elle aussi.

Marie : Qu’est-ce qui se passe ? … C’est qui ?
Moi : Des amis !
Marie : Eh bien présentes nous !
Charly : Marie ! C’est lui !

Et il montre Tom.

Marie : Quoi ?

Elle me prend par les épaules et me ramène vers elle. Je l’oblige à me lâcher et essaie de retourner vers TH. Encore une fois, Charly m’arrête.

Moi : Laisse moi PASSER !!!

Les policiers se sont tous arrêter de parler et nous regarde. Le gars qui m’a interrogé vient et nous demande de sortir.

Charly (en pointant le doigt vers Tom) : Arrêtez le ! C’est lui qui l’a obligé à s’enfuir !
Moi : NANNNN !!! Charly, tu délire !

Je me retourne vers TH et les rejoints. Je tiens la main de Gustav et la sers très fort. Je ne sais pas comment j’aurais réagi à la place d’Eva. Le policier la regarde.

Policier : Mais vous êtes celle qui est recherché aussi !
Eva : Comment ?
Policier : Vous vous êtes enfuit avec elle ?
Charly : Oui c’est elle !
Policier : Vous resterez ici jusqu’à ce que vos parents viennent ou que nous vous escortions jusque chez vos parents !

Je lâche la main de Gustav et me mets devant Eva.

Moi : Elle va rentrer avec nous !
Policier : Non, je suis désolé mais c’est impossible !
Moi : Pourquoi ?
Policier : Je dois la ramener à ces parents !

Eva se met à côté de moi.

Eva : Et si on les appèlent ?
Policier : J’ai des ordres bien précis !
Moi : Vous l’accompagnez quand jusqu’à chez elle ?
Policier : Demain matin ! Je pense.
Eva : Et je vais rester ici toute l’après-midi ?
Policier : Oui !
Eva : Mais je ne suis pas d’accord !
Policier : Vous n’avez rien à dire !

Eva se tourne vers moi. On va un peu plus loin.

Eva : Bon ba je t’aurais aidé à les retrouver ! Mais je crois que je ne pourrais pas vous suivre plus longtemps !
Moi : Mais… Je ne te reverrai peut-être plus ! Je vais rester à Paris ! Retourner à ma vie d’avant !
Eva : Je sais bien ! On ne se reverra sûrement pas !
Moi : Je suis désolé de t’avoir entraîné dans cette histoire !
Eva : Nan, c’était un peu dangereux à certain moment mais grâce à toi j’ai pu leur parler, les rencontrer.
Moi : Je ne t’oublierais pas !
Eva : Moi non plus !

On se sert dans nos bras. On se lâche enfin en entendant des cris. C’est Charly qui recommence. On revient près de Tokio Hotel. Charly me prend le bras et tire vers eux.

Moi : Aïe !

Tom me prend l’autre bras et me tire vers lui.

Tom : Vous arrêtez, vous faire mal à Solène !

Je suis au milieu des « deux camps » avec un bras tiré par Charly et l’autre par Tom.

Moi : Lâchez moi !

SHUITE

Chapitre 45 :

Tom me lâche, Charly en profite pour me tirer vers lui et Marie.

Charly : c’est fini les caprices ! Maintenant on ne va pas déranger encore plus ces policiers qui ont sûrement d’autres choses à faire ! On rentre !
Moi : D’accord ! Rentrez !
Marie : Solène, tu rentres avec nous !
Moi : Non, je rentre avec eux !
Marie : Il n’en est pas question !
Moi : Vous ne pouvez pas décider pour moi !

Je retourne avec Tokio Hotel et on sort. Dans la rue, Marie et Charly nous suivent puis nous rattrape.

Marie : Solène ? As tu oublié notre conversation dans le parc ?
Moi : Non, je ne l’ai pas oublié ! Mais je ne peux pas aller à l’école et faire de grandes études sans voir mes amis ! Ceux qui m’ont soutenu depuis le début !
Marie : Solène, reviens avec nous !
Charly : Dis leur au revoir !
Moi : Au revoir ou adieu ? Car j’ai l’impression que pour toi c’est la même chose !
Charly : Solène, viens on y va !
Moi : Pour ne plus les revoir !
Bill : Elle venir avec nous ! Elle rester avec nous !
Marie : Solène ! Tu refuses de faire quelque chose de ta vie ? Tu veux être clocharde toute ta vie ?
Moi : Si être clocharde veut dire rester avec ses amis alors oui je veux rester clocharde !

Le policier arrive en courant et s’arrête à notre hauteur.

Policier : Tu avais oublié ton sac !
Moi : Merci !
Charly : Monsieur l’agent, j’aimerai que ces quatre personnes nous laisse tranquille !
Policier : S’il vous plait messieurs, veuillez laisser ses personnes tranquilles !
Gustav : mais nous juste vouloir être avec Solène !
Charly : Oui mais elle ne veux pas vous voir !
Moi : mais…
Charly : Allez allons nous en avant qu’il y est d’autres problèmes !

Charly me prend le bras et on commence à partir. Je pleure à savoir que je vais devoir les quitter. Même si je n’en ai pas envie ! Mais pourquoi je devrais les quitter ? Je peux rester avec eux ! Ils m’apporteront plus de bonheur que Marie et Charly ! J’essaye de crier amis les mots ne sortent pas de ma bouche ! Je commence à avoir u mal à respirer. Comme quand j’étais dans le placard quand les fans étaient dans l’hôtel ! Pourtant il y a de l’air autour de moi ! Je tends mon autre main vers eux que je vois s’éloigner, arrêter par le policier. Marie attrape ma main et m’entraîne vers leur appart. Je les regarde, enfin quelques mots sortent.

Moi : Je vous aime !!!

Marie et Charly me font monter dans leur voiture. On passe devant eux. Je me colle au carreau, je les regarde. Je n’oublierai jamais ce moment ! Je tourne la tête vers l’intérieur de la voiture. Ma vue se brouille à cause des larmes. Je ne vois rien. Je refuse de voir…je refuse de croire…que tout est finit… !!!

suiite

Chapitre 46 :

D’un coup je me retrouve dans un avion. Je ne sais pas ce que je fais là. Je suis entre Marie et Charly. Je regarde autour de moi, je ne les voix pas. Pourquoi ? Pourquoi fuir ? Je ne les reverrais plus jamais. Je n’arrive pas à me faire à cette idée ! Comment je peux être séparé d’eux ? Je pleure encore et encore !



Marie me regarde et me donne un mouchoir, je pleure encore ! Comment je fais pour ne pas être asséché ? On se demande.

Marie : On va bientôt arriver !

J’acquiesce sans vraiment savoir où est-ce que nous étions partis.



L’avion atterrit. Nous descendons. Je vois des affiches en Anglais partout. Je suis Marie et Charly docilement. On prend un taxi.



On arrive dans une petite maison dans une grande ville appelée NEW YORK. Comment ai-je pu partir avec eux ? Je parle à peine anglais ! Au moins ils sont sûrs que je ne pourrais pas me barrer. On entre dans l’appart. Tous les meubles sont déjà là. J’ai une plus grande chambre avec un lit double. Je reste dans cette chambre. Je me sens seule, affreusement seule. Je regarde par la fenêtre, des larmes coulent à nouveaux sur mes joues. Un nouveau départ pour une nouvelle vie ! C’est bien ce qu’on dit ? Espérons que cette vie sera meilleur que l’ancienne !

Ma vie est devenue spéciale en quelques mois ! Pourquoi m’est-il arrivé tant de truc d’un coup ? Le saurais-je ? Peut-être un jour !

…
..
.


.
..
…

Ca fait quelques semaines que je suis au Etats-Unis. Je vais dans une école française. La vie est dure. Je pense sans arrêt à eux. Mais la vie continue…

Showuite !

en souligné en Anglais
en gras en Allemand



J’ai à présent 25 ans et toutes mes dents. J’ai fait des études de marketing, publicité… Je suis presque devenue une pro. Je maîtrise parfaitement : l’anglais, le français et l’allemand. Beaucoup de choses ont changés ! Surtout depuis hier ou j’ai reçu mon diplôme ! Je pourrais enfin exercer ce métier et me barrer d’ici ! Depuis que je suis arrivé, une seule idée me trotte la tête : me barrer d’ici ! Retourner dans mon pays ou encore mieux en Allemagne ! Je n’ai pas cessé de penser à eux ! Ils sont venus plusieurs fois au Etats-Unis mais je n’ai jamais pu les voir ou plutôt les revoir !

Ce matin, je suis allé boire mon chocolat^^ et oui j’aime toujours pas le café ! Je vis toujours chez Marie et Charly. J’attends du courrier d’Allemagne. De Berlin plus précisément. J’ai fait une demande pour être directrice marketing. J’attends impatiemment devant la porte. Ca sonne, je vais ouvrir. C’est le facteur. Il sait que c’est très important pour moi donc il est venu me l’apporter en personne. Je lui fait la bise puis ouvre ma lettre.



Je relis plusieurs fois la lettre pour être sûr. Il me prend si tout va bien pendant l’entretient. Le facteur me regarde.

Facteur : Alors ?
Moi : Je ne suis pas prise comme directrice marketing !
Facteur : Oh !
Moi : Mais ils veulent que je fasse partie de leur équipe !
Facteur : C’est génial !
Moi : Oui ! Il me reste plus qu’à le dire à Marie et à Charly.
Facteur : Je te laisse ! Bonne journée !
Moi : Merci, salut !

Je ferme la porte et vais dans ma chambre. Je commence mes valises car on est le 3 juillet. Marie et Charly rentrent des courses. Charly a une grande entreprise informatique, il veut absolument que je vienne travailler pour lui dès septembre. Mais moi je veux les retrouver. Si ça se trouve, ils ne se rappèlent même plus de moi. Je vais à la rencontre de mes « parents ».

Moi : Il faut que je vous parle !
Marie : De quoi ?
Moi : De ce que je vais faire puisque mes études sont terminées !
Charly : Mais tout est déjà décidé ! Tu rentres dans la boite ! On en a déjà discuté !
Moi : Non, tu en a discuté ! Moi non ! Je ne veux pas rentrer dans ton entreprise !
Charly : Quoi ?
Marie : Charly, calme toi ! Explique nous Solène !

On s’assoit à table. Je tiens la lettre dans ma main. Je vais leur dire ! De toutes façons, je fais ce que je veux ! Je ne suis plus la gamine qu’ils ont ramassés ! J’ai changé ! Je suis majeur ! Aller Solène, tu vas t’en sortir !

Moi : J’ai envoyé une demande de directeur marketing dans une grande entreprise !
Marie : C’est bien ça !
Moi : Seulement ils n’ont pas de place pour ce travail là !
Charly : Voilà que tout est réglé !
Moi : Non ! Car ils me proposent de faire partie de l’équipe Marketing ! Donc je quitte les Etats-Unis !
Charly : QUOI ???

Charly s’est levé de sa chaise.

Marie : Mais tu compte aller où ?
Moi : En Allemagne !
Charly : Oh non ! Tu es repartie sur cette histoire !
Marie : On va pas en reparler maintenant ! Ca fait presque 10 ans qu’on en a pas parlé !
Moi : Justement ! J’ai 10 ans de plus ! Je ne suis plus une enfant !
Charly : Tu restes ! Si on t’a amener c’était pour ton bien !
Moi : Et pour que tu puisses monter ton entreprise et que tu deviennes riche !
Charly : C’était pour tes études aussi !
Moi : Si j’étais une charge il fallait me laisser en France ! Et puis, je ne vous demande pas votre avis ! J’irais ! Je voulais juste vous prévenir !

Chapitre 48 :

A présent, moi aussi je suis levée ! Je suis révoltée !

Marie : Te laisser avec ces quatre…
Moi : Vas-y dis le !
Marie : Ils étaient plus vieux que toi !
Moi : Mais eux ils me demander mon avis !
Charly : Je t’interdit de nous parler comme ça ! Vas dans ta chambre !
Moi : Non !
Charly : Quoi ?
Moi : Y’en a marre ! Je sais que vous m’avez offert un toit, à manger, des études… tout pour être heureuse ! Mais vous m’avez séparé des gens qui me connaissaient ! Qui aimait la clocharde que j’étais ! Et pas cette fille dont les parents ont de l’argent donc elle peut faire de super études ! Je sais que vous ne vouliez que mon bonheur ! Mais je me suis tus pendant trop longtemps ! Je vous remercie pour tous ! Mais à présent c’est à moi de continuer ma vie ! C’est moi qui tiens les rennes !

Ils sont choqués par tout ce que je viens de leur dire. Je vais dans ma chambre, finis mes valises et reviens dans le hall d’entré pour prendre mon manteau.

Marie : Tu t’en vas déjà ?
Moi : Je ne vois pas pourquoi je resterais ici ! Vous penseriez que je profite de vous !
Marie : Nan !
Moi : C’est trop tard Marie !

J’ouvre la porte et pars. Je passe à la banque changer mes dollars en euros. Je vais à l’aéroport. J’arriverais plus tôt que normalement mais bon, je n’en peux plus de ce pays. J’arrive et fais la queue pour avoir un billet. J’arrive enfin devant le bureau.

Moi : Bonjour ! Est-ce qu’il y a un avion en destination de Berlin ce matin ?
Hôtesse : Oui dans une heure !
Moi : Bien, je prend un billet s’il vous plait !

Tout se passe bien, je prends mon billet et vais m’asseoir dans la salle d’attente (c’est comme ça qu’on dit ?). J’attends impatiente sur mon siège. Je repense au moment où je les ai rencontrés, quand je les ai bousculés puis quand ils sont venus me chercher à côté du bar et enfin leurs derniers regards.



Je me lève, prends mes sacs et pars vers la porte 13. Ce chiffre porte-t-il malheur ou bonheur ? Je le saurais bientôt ! Je donne mon passeport et mon billet puis passe aux contrôles de douanes, il y en a énormément au Etats-Unis. J’arrive enfin dans l’avion après avoir laissé mes bagages un peu avant. Une hôtesse m’indique ma place, près d’une fenêtre. Je m’assois et attends. Quelqu’un vient s’asseoir à côté de moi. Un homme, à peu près de mon age, une barbe naissante et les cheveux courts avec quelques pics. On attache notre ceinture, l’avion décolle. Enfin, vous vous rendez compte ! Je suis partie pour l’Allemagne ! J’en tremble. J’en tremble tellement que quand l’hôtesse vient me donner un verre, je dois le tenir à deux mains. L’homme à côté de moi me regarde.

Moi : Il y a un problème ?

Il ne répond pas. Peut-être ne comprend-t-il pas le français !

Moi : Il y a un problème ? Vous voulez quelque chose ?
L’homme : Non, et non et non !
Moi : Oh ! Je ne savais pas quel langue vous parliez !
L’homme : Au moins ces trois là ! Rassurez-vous il n’y a pas beaucoup d’accident d’avion !
Moi : Ce n’est pas pour ça que je suis nerveuse !
L’homme : Ha ! C’est toujours ce qu’on dit !
Moi : J’ai un rendez-vous d’affaires ! Vous par contre vous êtes détendu !
L’homme : Moi aussi je vais à un rendez-vous d’affaires !
Moi : Eh bien bonne chance à vous !
L’homme : Merci, vous aussi !
Moi : Merci !

Je sors mon MP3 et écoute cette chanson. La chanson qu’ils m’ont offerte. La chanson qu’ils ont écrit pour moi il y a des années : Vergessene Kinder. Après quelques heures d’avion [environ 7 ou 8 h je crois], on arrive enfin. Je suis en Allemagne ! Je descends de l’avion, récupère mes bagages et sors de l’aéroport. J’arrête un passant pour lui demander l’hôtel le plus proche, il me renvoie balader. J’entends un petit rire derrière moi. Je me retourne : l’homme de l’avion à côté d’un taxi.

nouvelle lectrice
j'adore ta fic elle est super
suite

Chapitre 49 :

L’homme : Montez ! Je vous dépose !
Moi : Je ne sais pas si je devrais vous faire confiance !
L’homme : Je vais moi aussi à l’hôtel ! Montez !
Moi : D’accord !

Je monte et j’apprends qu’il s’appelle Michaël. On arrive dans un hôtel 3 étoiles. Nous descendons nos bagages et nous allons à l’accueil. Il a réservé sa chambre ! C’est pas con !

[g]…: Vous êtes deux ?
Moi : Non non ! Vous auriez une chambre de libre s’il vous plait ?
…: Non, nous n’en avons plu ![/g]

Je me retourne vers Michaël.

Moi : Eh bien bonne chance pour votre rendez-vous ! Au revoir !
Michaël : Tout les hôtels sont plein !
Moi : Qu’est-ce que vous en savez ?
Michaël : Car j’ai eu du mal à réserver ! Venez, je ne vais pas vous laissez dormir dehors !
Moi : Nan merci !
Michaël : Il fait froid dehors !
Moi : Nous sommes en été ! Merci bien ! Mais je vais me débrouiller ! J’étais habituer !

Je sors de l’hôtel avec toutes mes valises. J’ai été conne de partir sans réserver une chambre ! Je marche dans les rues. Il y a une petite auberge, m’enfin ça à l’allure d’une auberge, peut-être un petit hôtel. Je rentre.

Moi : Il y a quelqu’un ?

Un vieux monsieur sort d’une pièce.

Moi : Bonjour, auriez vous une chambre de libre ?
Vieux : Oui ! Elles sont toutes libres !

Je sors quelques billets de ma poche et paye le vieil homme. Il monte les escaliers, je le suis. Il s’arrête à la chambre 4.

Vieux : Voilà !
Moi : Merci ! Bonne soirée !

Je rentre et referme la porte. Ce n’est pas le grand luxe mais c’est propre et chauffé. C’est vrai que depuis que je suis partie de la France, je n’ai eu que le grand luxe. Ce n’est pas que je m’en plaint. Mais ça ne me ressemblait pas. J’ai fini par m’y habituer. Même si je préfère être dans cette chambre plutôt que dans l’hôtel de michaël. Je vais me coucher sans manger. Vivement demain 10h.
…
Je me réveille vers 8h30. Je vais directement à la douche, me coiffe, m’habille, il est 9h15. Je ferme la porte de ma chambre et descends en bas.[oui je sais c’est logique !] Je demande au vieux où est l’immeuble que je cherche. Il m’explique puis je pars. Je prends en passant un croissant puis je suis partie. J’arrive devant les portes à 9h50. J’entre et demande à l’accueil le bureau de Monsieur Kosner. Je prends l’ascenseur et monte au 8ème étage. Je vais voir la secrétaire qui va le prévenir de mon arrivée. Un homme grand et un peu enveloppé sort du bureau et me sert la main.

Moi : Bonjour !
Kosner : Bonjour ! Bienvenue en Allemagne !
Moi : Merci !
Kosner : Vous avez fait bon voyage ?
Moi : Bien, merci !

Il me fait rentrer dans son bureau, seulement il n’était pas seul…

je parie que c micaël
suite

Chapitre 50 :

Il n’était pas seul.

Moi : Michaël ???
Michaël : Solène ???
Kosner : Vous vous connaissez ? Très bien, très bien !
Moi : Nous nous sommes rencontrés dans l’avion !
Kosner : Asseyez-vous je vous en prie !

Je m’assois. Kosner fait le tour de son bureau et va s’asseoir à sa place.

Kosner : Bien vous êtes tous les deux là ! Voilà, j’ai comparé vos CV et je n’arrive pas à choisir lequel d’entre vous devrez faire partie de notre équipe.

On se regarde. Merde, j’avais pas pensez à la concurrence ! Mon cœur bat plus vite.

Kosner : J’ai donc décidez de vous prendre tous les deux !

Je lâche un petit soupir. Ouf !!! Je souris à Michaël, lui aussi est content.

Kosner : Vous n’avez rien de prévue aujourd’hui ?

On répond tous les deux négativement.

Kosner : Bien ! Alors je vais vous présenter l’équipe.

Il sort du bureau et se dirige vers une grande salle où une dizaine de personnes sont assises. Nous le suivons.

Kosner : Mesdames et Messieurs, je vous présente M. Smith et Mlle Guérin ! Ils vont faire partie de l’équipe.

Les gens nous serrent les mains puis Kosner nous remmène dans son bureau.

Kosner : Nous travaillons sur les projets par deux puis nous évaluons avec toute l’équipe chaque propositions. Vous serrez tous les deux. Cette semaine vous allez travaillez avec toute l’équipe pour voir et comprendre comment ça se passe. Des questions ?

Nous répondons à nouveau négativement.

Kosner : Avez-vous trouvez où vous loger ?
Michaël : Je suis dans un hôtel pour le moment !
Moi : Je suis dans la petite auberge près de la grande place.
Kosner : Bien ! Bien, vous pouvez rejoindre vos nouveaux collègues !

On se lève et on rejoint les autres. On fait les présentations. Après ils nous emmènent dans une autre grande pièce avec des bureaux. A chaque fois deux bureaux sont côtes à côtes. Tous les binômes de bureau sont séparés par des cloisons en verre. Ils nous montrent nos bureaux. Je prends le plus près de l’entrée. La journée se passe bien, les gens de l’équipe sont tous très gentil. Ils nous ont dis en revanche que le directeur marketing était très stricte et pas très amicale.

Le lundi de la semaine d’après, on a enfin un premier contrat à effectuer. Il faut créer une affiche pour un concert. A la fin, on fait le bilan avec tous les autres. Ils aiment bien. Le directeur marketing n’aime pas tellement mais accepte quand même.

Le mardi, j’arrive en même temps que Michaël. Nous allons à notre bureau et nous regardons les emails pour les demandes. Le directeur en personne vient nous chercher. Il nous emmène devant son bureau.
Kosner : Ces personnes sont connus, c’est un groupe de musique, qui souhaitent que notre entreprise fasse la couverture de leur prochaine album. J’ai donné ça à d’autres personnes mais ils n’aimaient pas du tout. Ils ont l’air assez difficile.

Enfin, il nous fait entrer. Quatre personnes sont assises devant moi. Je m’arrête net et murmure :

Moi : Tokio Hotel !

Michaël, gêné, m’oblige à avancer. Je les regarde. Ils ont pas l’air de m’avoir reconnu.

Bill : Nous aimerions des couleurs vives et…

Ils n’ont pas tellement changé ! Tom a les dreads plus longues que jamais et Georg a toujours les cheveux mi-longs. Je les écoute à peine. Je vois que Michaël est à fond dedans. Le directeur nous dit d’emmener nos clients dans notre bureau. Ce que nous faisons. Je m’assois derrière mon bureau et les écoutes, enfin. A la fin de l’entretient, Michaël va chercher quelques dossiers.

Gustav : Eh bien merci et à la prochaine !
Moi : Gustav attend !

Oh mon dieu, je les tutoyer et j’ai parlé en français !

Bill : Il y a un problème ?
Moi : Je…je…je m’en doutais que vous ne me reconnaîtriez pas !
Tom : Qui êtes vous ?
Moi : C’est moi…Solène !
Georg : Excusez nous mais Solène ne parle pas Allemand !
Moi : J’ai fait des études !
Gustav : Heureusement que vous avez fait des études sinon vous ne serriez pas ici !
Tom : Ne nous parlez pas de Solène ! On ne veut pas en parler !
Moi : Tom…
Bill : As-tu une preuve ?
Moi : On était à Paris !
Bill : Tout le monde le sait ça ! On a lancé des recherches !
Moi : Vous m’avez recherché ???
Tom : Vous êtes sourde ??? On recherchait Solène ! Pas vous !

Il a les larmes aux yeux. Moi aussi. Ils ne comprennent pas !

suite

Chapitre 52 :

Bill et Gustav me lâche. Je suis triste et énervé que Tom ne veuille pas me voir ni me croire.

Bill : Laisse-le, il comprendra !
Moi : Non, ça fait 10 ans que j’attends ce moment de vous retrouver ! Je ne veux plus attendre !

Je me dirige vers la chambre à Tom et frappe.

Moi : Ouvres s’il te plait !

Personne ne vient ouvrir.

Moi : Tom ! Je t’en prie !

Toujours personne, je me retourne vers les autres. La porte s’ouvre derrière moi mais je n’entends rien.

Moi : Si seulement j’avais pu tout changer, si seulement je n’avais pas di oui à Marie pour aller vivre avec elle ! Si je pouvais remonter le temps je le ferrais ! Pourquoi il ne me croit pas ? Pourquoi il ne comprend pas ?

Ils haussent les épaules. Je me retourne et m’apprête à re-frapper quand je le vois devant sa porte.

Tom : Alors pourquoi tu ne l’as pas fait ?
Moi : Je…
Tom : Je le savais !

Je lui attrape le bras.

Tom : Lâche moi ! Barre toi ! Sors de ma vie !

Je le lâche et le regarde dans les yeux. Il ne ment pas, il veut vraiment que je parte.

Moi : Si c’est ça que tu veux !

Des larmes roulet sur mes joues. Je me retourne vers les autres, leur fait un petit sourire puis m’en vais. Comme Georg a demandé à mon patron ma journée, je vais me promener. Je reçois un appel, je décroche.

Moi : A…Allo ?
… : C’est Michaël ! Je suis au bureau, tu as fait quoi des croquis ?
Moi : Je les ai rangés dans le placard derrière ton bureau.
Michaël : Dac merci !
Moi : Salut !

Je raccroche. Je n’aurais jamais du venir. Je serais toujours au Etats-Unis à m’imaginer qu’ils veulent me revoir. Depuis que je suis ici, je ne me sens pas à l’aise. A part quand Michaël est là. Il est super gentil. Même s’il ne connaît pas toute l’histoire, il me comprend. Un autre appel.

… : Ouais c’est encore moi ! Y’a les Tokio Hotel qui sont passés, ils te cherchent ! Je leur ai passé ton numéro.
Moi : Ils étaient là tous les quatre ?
Michaël : Non, y en avait que 2.
Moi : Ok ! Bisous à ce soir !
Michaël : Bonne journée

Je raccroche. Je savais bien que l’autre n’allait pas venir. Surtout après ce qu’il m’a dit. Je marche sans savoir où je vais. Je passe sur un pont puis je longe la rivière. Mon portable sonne une nouvelle fois. Numéro inconnu, je décroche.

Moi : Allo ?
… : Solène ? C’est Bill ! Tu es où ?
Moi : Je ne sais pas trop, j’ai traversé un pont et là je longe la rivière.
Bill : Attends, je viens !

Je m’assois au bord de la rivière et attends Bill.

Je veux la suite!!J'avais lus t'as fic qur ton blog mais apparemetn tu la plus avancer sur le forum que sur ton blog franchement j'adoreeeuuhh suite <3

Après un quart d’heure, je le vois arriver. Il s’assoit côté de moi. Je ne le regarde pas. Je semble hyper intéressé par les petits poissons qui nagent.

Bill : Ne t’inquiètes pas pour lui !
Moi : Non, je sais ! Mais ça me fait mal de savoir qu’on ne pourra plus délirer comme avant. Je sais on a 10 ans de plus, mais moi j’ai l’impression d’être encore cet petite fille de 14 ans qui a été sortit de la misère par quatre jeunes rock star !
Bill : Aller, viens on va boire un verre !
Moi : Mouais ! Rien de mieux que l’alcool pour oublier !
Bill : Dis pas ça !

On se lève et on marche jusqu’à un bar. On entre et Bill se dirige vers une table. Je le suis. Il y a déjà du monde : Gustav, Georg et … Tom.

Tom : Pourquoi tu l’as ramené ? Elle ne peut pas nous lâcher ?
Moi : Je suis aussi ravie que toi d’être ici !

Il se lève et se met devant moi.

Tom : Je t’ai dit que je ne voulais plus jamais te revoir !
Moi : Alors pourquoi tu as lancé de recherche pour me retrouver si tu ne veux plus jamais me revoir ?

Il lève son poing et s’arrête devant mon visage. Les trois garçons, derrière Tom, sont choqués.

Moi : Ba vas-y ! Frappes, je sais que t’en as envie !

Il ne bouge pas.

Moi : Ca fait bizarre parce que enfin quelqu’un te parles plus fort que toi ?

Il re prépare son poing. Je ne bouge pas. J’attends en le regardant droit dans les yeux. Bill se lève et l’oblige à baisser son poing.

Bill : Arrêtes tes conneries !
Tom : Si c’est pas elle qui se barre, c’est moi !
Moi : Ca va, te fatigue pas, j’ai compris ! Je ne suis pas conne !
Tom : T’es sûr ?

Je me retourne et le gifle.

Moi : Moi, j’ai le courage de le faire !

Je sors du bar et vais dans ma chambre à l’auberge. Je pose mes affaires sur la table et m’allonge sur mon lit. J’en ai marre. Je regarde l’heure : 18h00. Je vais prendre une petite douche puis me prépare. Je mange avec Michaël ce soir. Je vais au bar/resto. Il est déjà là. Je lui fais la bise et m’assois. On mange tout simple. On est juste là pour discuter un peu car depuis une semaine, on ne chaume pas. Des personnes entrent et se mettent à la table à côté de nous. Je croise malheureusement le regard de… Tom [Vous l’aviez tous deviné !!].

Tom : Berlin n’est pas assez grand pour nous deux à ce que je vois !
Gustav : Tom c’est bon, laisse nous manger en paix !
Moi : Je ne pouvais pas savoir que tu étais assez civilisé pour manger dans un restaurant !
Michaël : Solène ! Arrête, ce sont des clients !

Tom se lève de sa chaise et s’approche. Je me lève aussi. Il me prend le bras et m’entraîne dehors.

Tom : Viens on va s’expliquer !

On sort du restaurant. Les autres aussi. On est sur le parking.

Moi : S’expliquer de quoi ? Tu ne veux rien savoir !
Tom : Eh ba vas-y dit moi ce que tu avais à me dire !

Il ne m’a pas lâché.

Moi : Tom, je t’ai déjà tout dis ! Tous ce que je dis aux autres !
Tom : Alors on a rien à se dire !

Il me lâche. C’est moi qui lui attrape le bras.

Moi : Tom ! Je ne comprends pas ce que tu me reproches ? D’avoir dis oui à une vie meilleure ?
Tom : C’est avec nous que tu devais la faire ta vie meilleure !
Moi : Qui me dit que vous ne m’auriez pas lâché ? Ou me faire une crise comme tu fais ?
Tom : On n’aurait jamais fait ça !
Moi : Mais tu as bien vu que je ne pouvais plus rien faire !
Tom : Pourquoi tu ne t’es pas rebellé comme tu le fais maintenant ?
Moi : Tom ! J’avais 14 ans ! A 14 ans, on ne fou pas des bafs à son père adoptif même s’il en mérite une !
Tom : Je… Je ne pensais pas que tu deviendrais comme ça !
Moi : Moi, je savais pas que tu étais aussi borné !
Tom : Bien !
Moi : Bien !

On se regarde méchamment. Lequel de nous deux vas briser en premier le silence ?

Tom : Tu as bien changé ! Tu es devenu une…
Moi : Une quoi ?
Tom : Une PETASSE !


Moi : De quoi tu m’insulte ? D’après toi tu ne me connais pas ! Alors comment tu peux affirmer ça ?
Tom : Arrête de me pousser sinon…
Moi : Tu vas me frapper ? Ba vas-y ! Tu n’en auras pas le courage !
Bill : Solène, ne le provoque…

y va pas oser la frapper quand méme
mdr si il l'embrasse
suite

Chapitre 54 :

Trop tard, je me suis pris un pain par Tom. J’ai mal à la mâchoire. Aussitôt Michaël rapplique et frappe au visage Tom.

Michaël : Ca ne va pas de la frapper ?

Tom essaye de revenir mais Georg et Gustav l’arrêtent. Bill vient me voir.

Bill : Je suis désolé Solène !
Moi : De quoi ?
Bill : Pour tous ! On aurait du te retenir plus que ça au poste de police !
Moi : Je ne t’en veux pas Bill ! C’est du passé !
Bill : Je t’appelle !
Moi : Au revoir !

Ils s’en vont. Un dernier regard noir à Tom et Michaël et moi, on retourne à l’intérieur.

Moi : Je suis désolé pour cet épisode !
Michaël : Je n’ai pas tout compris ! Pourquoi il ne veut pas te revoir…tout ça ! Si s’est pas indiscret !
Moi : Non t’inquiètes !

Je lui dis tout, tout ? Euh…ba je saute le passage de l’aéroport, de quand je dormais avec Tom…

Michaël : Tu as déjà une vie bien remplis !
Moi : On peut dire ça !

On finit de manger u peu plus joyeusement. Il me raccompagne puis va à son hôtel. Moi, je vais faire dodo !

…

Le lendemain, c’est mon anniversaire : 26 ans ! On est le 6 juillet, et oui je bosse le jour de mon anniv ! N’est ce pas injuste ? Je reçois un message de Marie et Charly :



Je leur réponds. Je reçois un message de Bill et de Michaël aussi pour mon anniv. Je ne pensais pas que Bill s’en souviendrait ! Je vais au travail. Bill est là ainsi que Georg, Gustav et Michaël.

Tous : JOYEUX ANNIVERSAIRE !!!
Moi : Merci !

Je dis bonjour à tout le monde.

Gustav : ce soir tu manges au restaurant avec nous !
Moi : Je ne sais pas si c’est une bonne idée ! Si Tom…
Bill : Il m’a fait promettre qu’il viendra et qu’il ne ferra rien !
Moi : Alors d’accord !
Georg : Bien sûr il ne faudra pas que tu le cherches !
Moi : Oui !
Gustav : Ca va mieux ta mâchoire ?
Moi : oui, j’ai encore mal mais ça va !
Bill : On vous laisse travailler sur notre pochette, à ce soir !
Moi : Salut !

Ils s’en vont, moi je m’installe à mon bureau.

Moi : Alors toi ça va ?
Mika : Oui, bien !
Moi : Bon ba on commence, c’est parti !

On s’installe sur son PC, pour voir ce qu’il a fait hier pendant que j’étais avec les TH. Il a fait du bon boulot. Il va finir en renforçant les couleurs primaires. Moi Je vais commencer à travailler sur l’écriture. On passe la journée sur ça. A la fi de la journée, j’ai quatre propositions d’écriture avec Michaël. On les présente au reste de l’équipe qui en écarte une. Après ce sera à TH de choisir. Le soir, je dis au revoir à tout le monde, ils avaient préparé un petit buffet le midi. Même le patron est venu ! C’est quoi cette entreprise ? Mdr, je n’ai jamais vu ça ! Je vais me préparer et attends que Tokio Hotel vienne me chercher. On prend un van gris métallisé, et oui le noir il est trop vieux ! Tom n’est pas là !

Moi : Je croyais que Tom devait venir ?
Georg : Il nous rejoint là-bas !
Moi : Ok !

On arrive, on s’installe à une table. Il reste deux chaises de libre. Je ne dis rien. Tom arrive accompagné. Ils s’assoient. Sa copine n’arrête pas de me regarder.

Sa copine : Si Tom ne me l’avait pas dit, je ne t’aurais pas reconnu !
Moi : Ha !
Bill : Elle n’a pas du te reconnaître !
Sa copine : C’est moi, Eva !
Moi : Eva ??? Eva ???