[Fiction] Célèbre malgré moi

CELEBRE MALGRE MOI

.:. Titre .:. Célèbre malgré moi
.:. Auteur .:. So
.:. Validée par .:. 3va
.:. Warning .:. Nan !!!

Chapitre 1 :

Je suis dans ma loge où je révise mon texte une dernière fois pendant que maquilleuses et coiffeurs s’acharnent sur moi. Je lis et relis mes trois répliques. Oui, ce n’est pas beaucoup, mais peut-être que me prestation sera apprécié et que je passerai à trois pages ! Je n’y crois pas trop, on peut toujours espérer ! On entend une voix qui nous appèlent.

... : Tout le monde sur le plateau !

Je me lève, pose mon texte sur la table à côté de moi et suis la foule jusqu’au plateau principal. Le producteur et le réalisateur sont devant nous. Que se passe-t-il encore ? Il faut refaire une scène ?

Eux : Bien, nous voulions tous vous remercier d’avoir participer à ce tournage. Nous allons entamer la dernière scène, notre dernière scène. Bonne chance et n’oubliez pas le cocktail ce soir ! Tout le monde sort du plateau sauf les acteurs.

Je ne bouge pas. Le producteur me voit et me parle :

Producteur : Ah oui ! Kaulitz ! Personne ne te l’a dit ?
Moi : Me dire quoi ?
Producteur : On a trouvé quelqu’un d’autre pour jouer ton rôle !
Moi : Ma seule scène...

Il me prend par les épaules et me fais sortir du plateau.

Producteur : Désolé ! Viens quand même au buffet ce soir ! (se tournant vers les acteurs) Attention ! ACTION !!!

Je vais dans ma loge, récupère mes affaires puis sors. Bob m’attend dehors. Bob, c’ets mon chauffeur. Je m’assois à l’arrière.

Bob : On va où ?
Moi : On rentre à la maison !
Bob : D’accord !

Je regarde le paysage défiler. La route n’est pas longue. Il n’y a aucun journaliste devant chez moi, une chance ! Il pense peut-être que je suis encore sur le plateau ! Ou bien mes parents sont à un gala... Je remercie Bob et lui dis que je ne ressortirai pas ce soir donc qu’il avait sa soirée. Il ne pose aucune question, un bref salut puis il s’en va. Je me dirige vers l’entré. Je salut les gardes postés tout autour de la maison et ouvre la porte. Je pose mon manteau et mes lunettes de soleil dans l’entrée que Maria s’empresse de ranger. Elle me dit que mes parents vont passer à table et qu’elle va ajouter un couvert pour moi. J’entre dans la salle et m’assois à table.

Ma mère : Oh tu es déjà rentré !

Ils me regardent bizarrement.

Moi : *Vous voulez ma photo ?* Il y a un problème, père ?
Mon père : Qu’est ce que tu fais là ?
Moi : *Ok ça commence bien !*

Je me lève et le regarde droit dans les yeux.

Moi : Je me suis fait viré, tu es content hein ? Je sors de table. Veuillez m’excuser mais l’appétit me manque.

Je n’attends pas de réponse, je file au premier. Je rentre dans la première pièce venu : celle dédié à ce groupe, TOKIO HOTEL. Une idée de mon père. Les quatre membres sont affichés un peu partout. Il y a des étagères remplies de coupes et de prix. Pourquoi j’ai choisi de rentrer dans cette pièce, je la déteste, je déteste ce groupe. A cause d’eux que ma vie n’est plus normal. Mon père entre.

Mon père : Je sui désolé ! Je vais appeler les producteurs et ils vont m’entendre !
Moi : Non ! Je ne veux pas que tu les appèlent ! Je veux m’en sortir sans toi !

Son téléphone sonne. Il répond. Euh… papa, on causait là !

Mon père : Allo ? Ah Bill ! Comment ça va ! Moi, oui très bien, les affaires marchent bien... attends deux secondes.

Il se retourne vers moi.

Mon père : On en discute après, hein ?
Moi : Ai-je le choix ?

Je sors de la pièce. Je ne croise personne dans le couloir. Je rentre dans ma chambre et regarde par la fenêtre. Je vois les gardes du corps faire leurs rondes. Je ferme les volets, me mets en pyjama et me couche. Je repense au tournage. Je sais que c’est grâce à mon nom qu’on m’a pris, mon talent, on s’en fou. J’éteins la lumière et m’endors doucement...



ALORS ???

Chapitre 2 :

Mon réveil sonne, je dois aller en cours. Je m’habille, me douche et prends mon petit-déjeuner. Je remonte dans ma chambre pour prendre mon sac et mon portable puis redescends. Mes parents ne sont pas encore levés. Jack m’attends dans l’entré, c’est mon garde du corps, pour pouvoir sortir.

Jack : Il y a seulement une dizaine de journalistes !
Moi : D’accord ! On se dépêche, je n’ai pas envie d’arriver encore comme une star !

Quelqu’un frappe à la porte, Jack me demande de reculer et de ma cacher pour ne pas que les journalistes n’aient de photos volés. Je me cache derrière une armoire. Jack fait entrer une personne et referme la porte. Je reviens. C’est Saki !

Moi : Salut Saki !
Saki : Oh, tu es déjà debout ! Tu vas bien ?
Moi : Bof, ça peut aller !
Saki : Si tes parents t’entendaient parler comme ça !
Moi : Je sais ! Mais là je suis avec vous !

Saki se tourne vers Jack.

Saki : Vous allez avoir du mal à sortir !
Jack : On a déjà fait pire, hein ?
Moi : Oui !
Saki : Est-ce que Tom est là ?
Jack : Non, il dort encore ! Il y a un problème avec la tournée ?
Saki : Non, non !
Moi : On y va ou on discute des problèmes de mon très cher père ?
Jack : Non, non on y va ! Seulement tu restes...
Moi : Oui je sais, à côté de toi pour ma sécurité ! Je le sais !
Jack : Mouais ! Allez, on est partis !

Je mets mes lunettes de soleil pour ne pas être aveuglés par les flashs. Je sors, Jack est juste derrière moi. Il me pousse jusque dans la voiture où Bob m’attend. Il monte avec moi et on s’en va. On arrive en 5 min au lycée. Il y a une foule de journalistes, comme tout les matins de toutes façon mais ils ne sont pas là pour moi. Ils attendent Sonia, la fille d’un célèbre footballeur. Oui, je suis dans un lycée pour « enfants de V.I.P » ! On a tous un garde du corps constamment avec nous. Je me dépêche de rentrer dans le lycée et d’aller en cours. Pratiquement tout le monde est là.

Moi : A tout à l’heure Jack !

Les gardes du corps restent dans le couloir pour ne pas perturber le cours. Je vais m’asseoir à ma place habituelle, c'est-à-dire au fond entre la fenêtre et Mina. Sa mère est une grande ambassadrice et son père, un riche homme d’affaires. Elle a été élevé par sa nourrice et ne voit ses parents qu’une à deux fois par mois. Elle me saoule, ils me saoulent tous ! Je hais cette vie de « fille du célèbre guitariste Tom Kaulitz ». Pourquoi ne puis-je pas être dans une école normale avec des cours normaux ? Où on rend toujours les devoirs maisons en retard, où on fait des travaux pratiques dégoûtants, où certains élèves se battent... Ici on vous apprend à marcher, à se tenir, à donner des ordres, à parler, à manger comme des personnes de notre « rang ». Comment il faut s’habiller pour tel ou tel soirée, comment recevoir des invités de marques. Est-ce une vie ?

Aujourd’hui, on voit comment s’adresser à une star capricieuse, quel programme ! Je n’écoute qu’à moitié, je regarde dehors. Les oiseaux volent et sont libres, alors que moi je suis enfermée ici à apprendre des trucs sans importance.

Le prof : Mlle Kaulitz !

Je me retourne vers lui.

Le prof : Veuillez vous tenir comme il faut s’il vous plait ! Nous ne sommes pas dans un...
Moi : ...normal je sais !

Je me relève péniblement, remets mes épaules droites et fais un surir focul au prof. Il a l’air content. J’aimerai vivre normalement, est-ce trop demandé ? Je sais que beaucoup de gens aimeraient être à ma place, mais je leur donne la place si ils la veulent vraiment !

A la pause déjeuner, je laisse Jack aller manger avec les autres gardes du corps, ils ont leur propre table. Moi, je vais avec les autres élèves. Il n’y a qu’une seule grande table pour que l’on puisse manger tous ensemble, chouette ! Le pire, c’est qu’on doit manger comme si le président était à notre table. On se vouvoie tous, on s’appelle par nos noms de famille. Sûrement pour savoir à qui l’on a à faire !

... : Mlle Kaulitz, auriez-vous l’amabilité de ma faire parvenir le sel, s’il vous plait !
Moi : Bien sûr Monsieur Parker !

Je lui fais passer le sel. Je me dépêche de finir de manger pour pouvoir aller me promener. Je me lève de table.

Moi : Veuillez, si vous le voulez bien, m’excuser !

Je quitte la salle au pas de course. Je mets des lunettes de soleil, un bonnet et sors du lycée par derrière. Mon portable vibre déjà. Comme quoi, je ne peux pas faire ce que je veux. Je décroche, c’est Jack.

Jack : Mademoiselle, où êtes-vous ?
Moi : Je ne voulais pas aller en sport, qui d’ailleurs est facultatif, donc je suis sortie !
Jack : Sortie ? Mademoiselle, êtes-vous devenue folle ? Sortir dans la rue sans moi !
Moi : Tout ira bien, je te le promets ! Au revoir Jack !

Je continue mon chemin. Je découvre la ville, seule, sans journalistes pour épier tous mes faits et gestes.

suiteuhhh lol

Chapitre 3 :

Je vais dans un parc. Tout est super mignon, je passe un superbe après-midi. Je marche tranquillement quand quelqu’un me bouscule et me fait tomber par terre. Elle regarde derrière elle, me prend la main pour m’aider à me relever.

... : Excuse moi !
Moi : Il n’y a pas de mal mais pourquoi m’as-tu bousculé ainsi ?
... : Disons que je suis un tout petit peu poursuivi ! Désolé encore ! Bye !
Moi : Attends ! Quel est ton nom ?
... : Eva ! Mais c’est bizarre comment tu parles !
Moi : En quoi est-ce bizarre ? J’ai toujours parlé de cette façon !
Eva : Si tu le dis ! Bon il faut que je retourne en cours !
Moi : Oh ! Bonne journée très chère !
Eva : Arrête tu me fais peur !
Moi : Veux-tu m’excuser ?
Eva : HHHHHHHHHHAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!

Elle s’en va en courant. Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce que j’ai dit ? Une main se pose sur mon épaule. Je me retourne et vois Jack.

Moi : Oh, oh !
Jack : Oui, oh, oh ! On rentre tout de suite !
Moi : Je te suis !

Il m’emmène jusqu’à la voiture de Bob et on rentre à la maison. Il n’y a pas de journalistes, cool ! Je rentre, donne mon manteau à Maria et on va dans le salon. Mon père entre.

Mon père : Serais-tu devenu folle ? T’enfuir ?
Moi : Je n’ai point voulu te faire de peine ! Je voulais visiter...
Mon père : Tu visiteras si tu veux mais pas seule !
Moi : Je comprends pas pourquoi !
Mon père : La rue s’est dangereux !
Moi : Comment veux-tu que je le sache si je n’y vais jamais ?
Mon père : Vas dans ta chambre immédiatement ! Tu ne mangeras pas avec nos invités ce soir !
Moi : Qui est invité ?
Mon père : Bill !
Moi : Bien, bonne soirée !

Je me lève et monte les marches quatre à quatre. Je ne suis pas furieuse. Je vais dans ma chambre, m’assois sur mon lit et regarde dehors. Je ne comprends pas la réaction de cette fille, Eva. Je m’assois à mon bureau et commence ma rédaction sur « comment refuser de signer un autographe sans être agressif ».

Quelqu’un sonne à la porte d’entrer. C’est sûrement les invités. Je reste plongé sur ma copie presque blanche. Quelqu’un frappe à la porte et entre.

... : Salut princesse !

Je me retourne et vois le plus beau et le plus gentil, le meilleur tonton de la Terre entière.

Moi : TonTONNN BILLLLLLL !!!!

Je me lève et lui saute dans les bras. Ca fait deux mois que je ne l’avais pas revu. Je le lâche.

Moi : Ca fait plaisir de te revoir !
Bill : Ah moi aussi ! T’as encore grandi !
Moi : Oui, et toi tu as encore changé de coupe de cheveux !

A présent il a les cheveux plus longs d’un côté que de l’autre.

Bill : Oui ! Je voulais essayer !
Moi : J’aime bien !

Il me sourit. Il s’approche de mon bureau et lit le sujet. Moi, je m’assois sur mon lit.

Bill : Encore ces sujets débiles !
Moi : Toi aussi tu trouves !

Il s’assoit à côté de moi.

Bill : Tu sais que ton père, ton parrain Gustav, Georg et moi avons un groupe de musique !
Moi : Il faut être bigleux et sourd pour ne pas le savoir ! Oups désolé, je me reprends. Il faut avoir des problèmes aux yeux et ne pas bien entendre pour ne pas savoir que vous êtes des stars du rock !
Bill : Pas besoin de chichi avec moi ! Tu peux parler direct !
Moi : Si mon père l’apprends...
Bill : Personnellement je ne le comprends pas ! Il n’a jamais vécu comme ça lui ! Il détestait l’école !
Moi : C’est vrai ?
Bill : Oui ! Et il ne parlait pas comme toi tu dois le faire !
Moi : O_o’ ! Mais pourquoi il m’oblige ?
Bill : Je ne sais pas ! Tu sais ça nous a fermer pas mal de porte vu qu’on ne savait pas bien parlé !
Moi : mais il aimait sa vie, hein ?
Bill : Bien sûr ! Je crois qu’il aime toujours sa vie !
Moi : Pas moi ! Je déteste cette maison trop grande, je déteste ce lycée, je déteste ma vie de célébrité ! Pourtant il faut avoir fait quelque chose pour être célèbre !
Bill : Tu es née ! Tu es née d’un père rockeur et mondialement connu et d’une mère mannequin mondialement connu aussi ! C’est normal qu’ils s’intéressent à toi !
Moi : Tu sais, je suis partie toute seule dans la vile aujourd’hui !
Bill : Ton père m’en a parlé !
Moi : J’ai rencontré une fille. Elle a eu peur de moi ! Je crois que c’est parce que je parlais comme papa me l’oblige !
Bill : Tu sais les enfants…

Je toussote.

Bill : Les adolescents de famille noble ou célèbre parlent comme toi, tu le vois bien dans ton lycée. Mais les adolescents qui sont dans des lycées normaux et qui ont une vie normale, parlent normalement ! Un langage différent du tien !
Moi : Oh...
Bill : Bon, il y a une vingtaine de personnes qui t’attends en bas, dont moi !
Moi : Mais...
Bill : Ne t’occupes pas de Tom ! Je lui ai demandé !

Il me fait un bisou sur le front puis s’en va.

Suite?

Hey !!!
T'sais que j'aime ??
SUITE

Chapitre 4 :

Je le regarde partir. J’ai vraiment un super tonton ! J’arrête de rêvasser et commence à choisir comment je vais m’habiller. Je choisis une longue robe noire puis me recoiffe et me maquille. Quand je me sens enfin prête, je descends. Tout le monde est dans le salon et discute, mais ils sont au moins trente ! Je rejoins mon père qui veut me présenter à un de ces collaborateurs pour je ne sais quoi.

Moi : Bonsoir !
Mon père : Ma fille, Solène !
... : Bonsoir, ravie de faire votre connaissance jeune demoiselle !
Moi : Le plaisir est partagé !
Mon père : Veuillez nous excusez quelques instants !

Il m’entraîne un peu plus loin.

Mon père : Sache que si tu est là, c’est grâce à Bill ! Ne fais aucun faux pas ! Il y a des amis à toi qui sont arrivés je crois !
Moi : Bien !

Il retourne près de ces invités pendant que je cherche des yeux un petit groupe d’adolescent. Ah je les trouve enfin ! Je me dirige vers eux.

Moi : Bonsoir !
Eux : Bonsoir ! Comment allez vous très chère ?
Moi : On ne peut bien ! Et vous-même ?
Eux : Bien ! Magnifique soirée !

Oncle Bill a peut-être raison, tout cela est ridicule ! Pourquoi nous devrions parlez différemment des personnes de classe moyenne ? Je reste avec mes amis : Célia, Elodie, Jeanne, Sarah, Romain, Luc et Jérôme. Je crois que eux, ils le vivent très bien cette vie. Tant mieux pour eux. Pourtant ils sont aussi harcelés que moi par les journalistes. Les garçons nous laissent pour parler de golf, Luc a eu la chance de pouvoir y aller jouer avec son père. Nous, nous nous asseyons sur le canapé et discutons de choses et d’autres.

Jeanne : On m’a dit que Mademoiselle Solène serait partie seule se promener dans les rues de cette ville dangereuse !
Sarah : Oh mais quel idiotie ! Partir seule ? Non, non, ce n’est point pour moi ! J’aurais trop peur de me faire agressé !
Elodie : Je suis d’accord avec Mademoiselle Sarah !
Célia : Je n’aurais jamais osé et je n’oserais jamais !
Elles se tournent vers moi.
Moi : Oui, je suis partie sans mon garde du corps, visiter l’immensité de cette ville qui m’ai encore pratiquement inconnu !

Elles me regardent comme si j’étais folle, le suis-je ?

Moi : J’ai fais une rencontre on ne peut plus bizarre !

A présent, elles m’écoutent attentivement.

Moi : Je suis entré dans un parc, pour me promené. Quand tout à coup, une jeune fille, normale, me bouscula et me fit tomber à terre.

Elles mirent leur main devant leur bouche en faisant des : OH !!!

Moi : Elle trouva bizarre que je parle ainsi ! Parlons-nous bizarrement, je vous le demande !
Elodie : Nous parlons comme il faut à une personne de notre rang !
Moi : J’ai trouvé cette rencontre, spécial ! J’aimerai revoir cette jeune fille pour en apprendre un peu plus sur comment ils parlent et...
Célia : Etes vous devenue folle ? Nous n’approchons ces... personnes que si nécessaire !
Sarah : Nous n’avons pas besoin d’apprendre quoi que ce soit sur eux ! Puisqu’ils apprennent sur nous !
Jeanne : Non, ils n’étudient pas comment nous sommes mais qui nous sommes, enfin je penses ! Sinon comment feraient-ils pour savoir chaque détail de notre vie courante ?

Les garçons reviennent.

Moi : Alors l’aventure ne vous tente pas ! Vous n’aimeriez pas apprendre leur langage ? Voir la différence entre nous et eux ?
Jérôme : Entre qui et qui ?
Jeanne : Les gens « normaux » et nous !
Luc : Grand dieux non ! La différence entre nous et eux ! C’est que nous avons du talent et pas eux !

Je reste songeur. Je ne pense pas que ce soit la vérité. Enfin, je m’en doutais que tout ça ne leur plairait pas ! Enfin, nous passons à table. Je suis à côté de Jérôme. Mon père fait un petit discours puis nous pouvons commencer à manger. Le dîner est plutôt barbant. A la fin, tout le monde retourne dans le salon où Maria a mis une petite musique d’ambiance. Je vois mon oncle Bill être seul. Je le rejoins.

Moi : On est seul ?
Bill : Oui ! Tout ça est fatiguant, rencontré machin, dire bonjour à un autre.
Moi : Je comprends ! Tu avais raison, ça ne leur plairait pas d’être un peu plus « normal » !
Bill : Oui, tu dois être une exception !
Moi : Ca ne me réjouit pas de savoir que je suis la seule à penser ça !
Bill : T’inquiètes pas, tu trouveras bien quelqu’un qui pensera la même chose que toi et moi !

Mon père s’incruste.

Mon père : Alors n’est-elle pas magnifique cette soirée ?
Bill : Si mais il y a un peu trop de monde !
Mon père : Ah ! Je ne trouve pas ! Bill, il faut que je te parle de quelques choses d’important !

Il pose les yeux sur moi. Qu’est-ce que j’ai fait encore ?

Bill : D’accord, à plus tard princesse !

Ils s’en vont dans un salon à part à l’étage. Je vérifie que personne ne me voit puis les suis discrètement. Je ne veux pas que mon oncle se dispute avec mon père car je suis à la soirée ! Je m’arrête devant la porte et écoute.

Bill : Qui y a-t-il de si important pour que tu me demandes de venir en privé ?
Tom : C’est à propos de Solène !
Bill : Je voulais t’en parler d’ailleurs !
Tom : Oui, et bien après ! Il est tant de la confier à un jeune homme sûr et noble !

do-mamax a écrit:

Naaaaaan, mais je vous jures !!
Wouah, le coup de "il est temps de la confié à un jeune homme sûr et noble" ....
Je vois pas Tom dire ça !!!
C'est bien chercher, j'aime, suite ^^'

Et, pourquoi elle prendrait pas Jérôme, heeiin??

Bon, je te laisse c'est ta fan Fic ^^'

Meeuuh, je suis sûre qu'il va se passer un truc du genre !

mais t'as pas le droit de tout deviné

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Chapitre 5 :

Me confier à un jeune homme ? Il veut me fiancer ? En cours on m’a dit qu’on avait encore quatre ans avant de se préparer à avoir un époux.

Bill : Elle a 16 ans ! Pas 20 !
Tom : Je ne veux pas qu’elle aille voir quelqu’un d’autres que quelqu’un au sang noble !

Oncle Bill attrape mon père par les épaules et le secoue légèrement.

Bill : Où est passé mon frère ? Où est passé celui qui avait des dreads ?

Mon père avait des dreads ?

Bill : Où est passé celui qui ne voulait pas faire partie de ce monde de la haute société ?
Tom : J’ai changé Bill !
Bill : Et pas qu’un peu !
Tom : Ma vie a changé depuis !
Bill : Tu veux dire que le succès t’est monté à la tête ! Regarde où tu vis, regarde ta vie ! Recule de douze ans et dis moi si tu étais comme ça, si tu pensais ça !
Tom : C’est il y a longtemps ! Je te les dis, j’ai changé !
Bill : Je ne retrouve plus mon jumeau qui se foutait de moi à chaque occasion, qui ne vivait que pour la musique !
Tom : J’aime toujours la musique !
Bill : On donne 10 concerts par an parce que tu es trop occupé avec ton entreprise !
Tom : J’ai une vie à côté de la musique ! J’ai une femme et une fille !
Bill : Et alors ? Je ne te demande pas de les abandonner ! Mais tu vivais pour la musique !
Tom : Ce n’est plus le cas !
Bill : Je trouve ça ridicule ! Tu t’es marié car tu aimes ta femme !
Tom : bien sûr !
Bill : Tu souhaites la même chose à ta fille, non ?
Tom : Je... Ce n’est pas à toi de décider comment je dois élever ma fille ! Ce n’est pas la tienne !

Pourquoi a-t-il hésité ? Il ne veux pas que je me marie avec l’homme que j’aimerai ?

Bill : Non, ce n’est pas la mienne en effet ! Mais regarde dans ses yeux ! Regarde bien, tu verras qu’elle n’est pas heureuse, qu’elle déteste cette vie que tu lui imposes !
Tom : Je ne comprends pas pourquoi elle ne serait pas heureuse ! Elle a tout ! Tout !
Bill : Non, Tom ! Elle n’a pas la liberté ! Réfléchis ! Penses à il y a quelques années, tu n’aimais pas que quelqu’un te dicte ta vie, que fais-tu aujourd’hui ?

Mon père ne réplique pas. Je pense qu’il n’a plus rien à dire. Bill se dirige vers la porte pendant que mon père reste assis. Je suis tellement choqué par ce que je viens d’entendre que je n’ai pas le reflex de bouger. Je suis toujours le dos cotre le mur. La porte s’ouvre et Bill me voit.

Bill : Solène ? Tu ne devrais pas être en bas avec tes amis ?
Moi : Je...je...
Bill : Je suppose que tu as tout entendu !

J’hoche la tête pour guise de réponse.

Bill : Je pense que vous avez besoin de vous parlez !

Il s’en va. Je rentre dans la pièce et referme la porte. Je ne dis toujours rien. Je le regarde, la tête dans les mains.

Moi : Tu veux me fiancer ?
Mon père : Oui...
Moi : Tu veux me fiancer alors que je ne suis même pas majeurs et que comme je viens de l’apprendre, tu méprisais cette façon de faire ! Tu détestais cette vie et tu m’obliges à la vivre ?
Mon père : Baisse d’un ton s’il te plait ! De toute façon tu n’as pas le choix ! J’ai déjà accepté une proposition !
Moi : Je ne pourrais même pas choisir l’homme que je j’aimerai ? Tu me dégoûtes !

Je sors comme une furie.

Mon père : Solène !!!!

Je vais dans ma chambre et m’y enferme à double tour. Quelqu’un frappe à ma porte. Je m’assois sur mon lit.

Mon père : Solène, ouvres cette porte s’il te plait !
Moi : ...

J’entends une personne qui arrive.

... : Chérie, qu’est-ce qui se passe ?

C’est ma mère !

Mon père : Rien, une crise d’ado !
Ma mère : Tes invités t’attendent ! Nous verrons cela plus tard !

J’entends des bruits de pas. Ils s’en vont, me laissent tranquille. J’ouvre la porte-fenêtre et sors sur le balcon. Je suis aveuglée par des flashs de photos, je rentre immédiatement dans ma chambre et ferme le rideau. On ne peut même pas prendre l’air tranquille. On frappe encore à ma porte.

Moi : Qui est-ce ?
... : Jérôme !
Moi : Que me voulez-vous cher ami ?
Jérôme : Vous parlez !

Je me lève, regarde dans le miroir que je n’ai pas l’air trop triste puis ouvre la porte.

Moi : Allons dans le salon, à côté !

Je referme la porte derrière moi et l’emmène dans le petit salon. Nous nous asseyons sur le canapé.

Moi : Qui y a-t-il ?
Jérôme : Votre père m’a bien dit que cela était inutile mais je préfère vous mettre au courant, que vous le sachiez de ma bouche.
Moi : Dîtes moi tout !

Il me prend les mains dans les siennes.

Jérôme : Mademoiselle, j’ai demandé à votre père, que nos deux familles soient réunis ! La votre et la mienne. Il a accepté de me donner votre main quand vous serez majeure !

QUOI ??? C’est lui le prétendant ? Que vais-je faire ? Que dois-je faire ? On ne m’a jamais appris à réagir dans ce genre de situation. Je ne bouge pas. Je ne dis rien. Je reste là. Il me regarde, attend une réaction, un geste. Quand je m’apprête à répondre, mon oncle entre.

Chapitre 6 :

Je suis contente qu’il soit rentré !

Bill : Je ne vous dérange pas j’espère ?
Moi : Non, je voulais vous parlez !
Bill : Solène !
Moi : Oncle Bill !
Bill : Pas de chichi !
Moi : J’aimerai te parler !
Bill : Bien sûr ! Vous nous excuserez jeune homme ?
Jérôme : J’attendrai !

Nous sortons et entrons dans ma chambre. Je referme la porte.

Moi : C’est lui !
Bill : Oui ! Je suis désolé, j’ai essayé de parler à ton père, tu as bien vu, il ne veut rien entendre !
Moi : J’ai entendu... Ai-je le choix de toute façon ! C’est mon destin !
Bill : Je vais essayer d’en reparler à ton père !
Moi : Je ne veux pas que vous vous disputiez pour moi !
Bill : C’est pour ton bonheur qu’on se dispute !
Moi : Oui... Que vais-je lui dire ? Il m’attend dans le salon ! On ne m’a jamais appris à gérer cela !
Bill : Tout ce que je peux te dire, c’est de suivre ton cœur ! Si tu aimes ce garçon, dis le lui ! Mais si tu ne l’aimes pas, il vaut mieux qu’il le sache !
Moi : Mon père ne va pas apprécier !
Bill : Je sais... Mais c’est tes seules solutions.

On sort. Il retourne en bas pendant que je retourne dans le salon. Je referme la porte et me rassois à côté de lui. Je ne bouges plus, ni parle, ni souris. Il comprend sûrement mon malaise puisqu’il me propose de redescendre en bas. J’accepte sans broncher. Il m’offre son bras que je prends et nous descendons. Mon père me fait un grand sourire quand il nous voit passer. Moi, je lui lance un regard noir. Nous rejoignons les autres. Ils n’ont pas l’air au courrant, tant mieux.

Célia : Alors Mademoiselle, ne nous révèle pas tout ?

Je la regarde sans comprendre.

Sarah : Félicitation !!! Qu’est-ce que j’aimerai avoir un jeune homme comme toi !!!
Moi : *Je te le laisse si tu veux*

Les garçons s’en vont. Les filles se tournent vers moi et veulent tout savoir.

Moi : Que voulez-vous savoir avec tant de volonté ?
Elodie : Depuis combien de temps complotez-vous sans que nous ne soyons au courant ?
Moi : Je viens de l’apprendre ! Sûrement après vous-même !

Jeanne donne un petit coup de coude à Sarah.

Jeanne : Elle ne veut rien nous révéler !
Elodie : Vous n’êtes pas tomber sur un homme laid !

Homme ??? Pff bon il a une barbe naissante mais après... Mais c’est vrai qu’il n’est pas moche, pas trop idiot, pas de boutons ! De quoi je me plains déjà ? Ah oui ! Un homme égal plus du tout de libertés et de chance de vivre une adolescence normal ! Elles me regardent.

Moi : C’est vrai ! J’ai de la chance, si on peut appeler cela de la chance.
Célia : Vous n’êtes point contente ?
Moi : Veuillez m’excuser, on m’attend !
Sarah : Bien sûr très chère, partez, nous reparlerons à votre retour !

Je pars rejoindre Maria qui n’avait pas du tout besoin de moi. Cette soirée a été bouleversante. Je me dirige vers la porte d’entrée mais Maria m’en empêche.

Maria : Vous ne devez pas sortir ! Dehors, il y a des journalistes !
Moi : Merci Maria !

Je vais dans la cuisine où je n’ai pas vraiment le droit d’aller. Il paraît que ce n’est pas pour les demoiselles de mon « rang ». Cela m’indiffère, j’ai besoin de prendre l’air. Je sors par la porte donnant aux poubelles. Au moins, ici, je suis tranquille. Tranquille ? Excusez-moi, je me suis trompé, je suis entouré de chats et de chiens qui veulent récupérer le moindre morceau, la moindre miette de nourriture.

... : Que faîtes-vous ici ?

Je me retourne et vois Jack. Je me jette dans ses bras et des larmes commencent à couler sur mes joues. J’ai besoin de faire sortir ses larmes qui me brûlent en moi.

Jack : Que se passe t’il ? Pourquoi pleurer alors que votre père vous a autorisé à venir à la soirée ?

Je le lâche. Il retourne deux sauts qui traînaient et m’invite à m’asseoir. M’asseoir sur un saut qui traînait dans la rue ? Bon, on oublie que c’est sale et pose les fesses dessus. Je m’assois enfin.

Moi : Vous devez être le seul à ne pas être au courant !
Jack : Au courant de quoi ?
Moi : Mon père a décidé, comme si j’avais l’âge, de me fiancer avec Monsieur Jérôme ! A 16 ans ! A notre époque !
Jack : Oh... Et vous n’en n’êtes pas heureuse ?
Moi : NON ! Bien sûr que non ! Je n’ai jamais voulu de cette vie ! Pourquoi on ne vit pas comme des gens normaux ?
Jack : Parce que c’est comme ça ! Je ne comprends pas pourquoi vous n’êtes pas contente, un garçon gentil, plutôt riche... Vos amies doivent en être jalouses !
Moi : C’est justement ça ! Elles, elles aiment ce genre de vie ! Elles aimeraient déjà avoir un fiancer ! Dîtes, vous êtes marier ?
Jack : Oui ! Et j’ai deux enfants !
Moi : Oh ! Ils ont quels ages ?
Jack : La première va avoir 12 ans et le dernier en a 8 !

Je le sentais fier de pouvoir parler de ses enfants.

Moi : Vous imaginez votre fille fiancer dans 4 ans ?
Jack : Non, bien sûr que non ! Elle est beaucoup trop jeune... Vous avez raison, vous êtes trop jeune ! Mais je n’ai aucun avis à donner !
Moi : Ils vivent normalement ? Dans des écoles publiques et normales ?
Jack : Oui !
Moi : Aimeriez-vous les placer dans un lycée ou ils apprendraient à parler comme je le fais, à marcher, à manger ! Refaire leur éducation ?
Jack : Grand dieu non !
Moi : Alors je ne comprends toujours pas mon père !

Il essaye de me montrer les bons côtés de la chose mais je ne vois que les mauvais. Oui je suis riche, oui ma famille est encore entière, oui je pourrais être heureuse si je n’étais pas aussi têtue, OUH la je m’égare !

Je te comprends trooooooooooooooooooooop!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Suite?
Ou est passé le Tom que je connais?mort?

SuitE

Chapitre 7 :

Je me réveille, je suis dans mon lit. Je ne veux pas ouvrir les yeux, pas encore. J’entends ronronner, je n’y fais pas attention. Je m’étire dans mon lit quand je sens quelques choses sur mon lit. Je touche avec ma main, des poils. Des poils ? J’ouvre les yeux et vois... un bébé tigre ? Je ne bouge plus. Il me regarde dans les yeux, je le regarde aussi. Nous ne cillons pas. Ma main est toujours à côté de lui, il pose sa patte dessus tout doucement.

Moi : Bonjour toi !
Tigre : RrRrRrRr !!!
Moi : Tu es super mignon, mais qu’est-ce que tu fais là ?

Comme pour me répondre, mon père entre dans la pièce avec Maria qui ouvre en grand les rideaux. Elle m’éblouit. Je me cache sous la couette, le bébé tigre fait pareil.

Mon père : Je crois que tu as vu ton nouvel ami !

Peu à peu, je sors la tête de sous la couette. Je remets le bébé tigre sur la couette, il se laisse faire. Tant mieux, je préfèrerai pas qu’il me morde.

Moi : Mon nouvel ami ?
Mon père : J’ai pensé que ça te ferais plaisir !

Il s’approche, me fais un bisou sur le front puis commence à sortir.

Mon père : Je dois aller travailler ! Tu as quartier libre avec ton nouveau compagnon ! Trouves lui un nom ! A ce soir !

Il me balance un collier que je mets de suite autour du cou du tigre. Il s’en va ? Il me laisse quartier libre ? Il me laisse avec... euh, le bébé tigre. Encore un cadeau parce qu’il veut se faire pardonner ! Je me lève et sors de la pièce. J’entends Maria paniqué dans ma chambre, je reviens.

Moi : Qui y a-t-il ?
Maria : Ne me laissez pas seul avec cet animal !
Moi : Maria, je vais à la douche, je ne vais pas l’emmener avec moi ! Laissez le dans la chambre ! Je reviens dans 10 min !
Maria : Non, il va tout abîmer !
Moi : Il n’a pas encore beaucoup de griffe ! On peut le laisser seul 10 min je pense !
Maria : Vous assumerez les dégâts ?
Moi : J’assumerez !

Elle sort, moi a sa suite et referme bien la porte. Je vais dans la sale de bain, prendre ma douche puis je reviens. Oh, oh !! Je referme la porte et vois les dégâts. Il a commencé à manger un de mes livres. Je m’approche de lui, le prends par la peau du cou et l’oblige à rester dans un coin de la pièce. A chaque fois qu’il bouge, je lui dis « NE BOUGES PAS ! ». Si ça ne marche pas, je le reprends par la peau du cou et le remets à sa place. Il comprend vite mais commence à pleurer vite aussi. Pendant ce temps, je ramasse les dégâts. Je m’assois par terre.

Moi : Viens ! Allez viens ! Tu as le droit !

Il lève la tête et la penche sur le côté. Je tape par terre et lui disant toujours de venir. Il se lève mais ne bouges pas. Je tape toujours. Il se décide enfin à venir. Un coup de chance je dirais ! Je le caresse doucement. Comment vais-je l’appeler ?

Moi : Tigrou ? Killer ? Simba ? Suki ? Radja ?

Il réagit au dernier.

Moi : Radja ? [Merci énormément à tout le monde pour les noms, en particulier à Jeanne]

Je regarde par la fenêtre et vois les oiseaux volaient gaiement. Ils sont libre, eux. Pourquoi pas moi ? Je descends en bas. Je ne croise personne. Radja me suit gentiment. Je remonte là-haut. Je pourrais partir ! Aller me promener ! Mais la rue est-elle aussi dangereuse qu’ils veulent me le faire croire ? Qui y a t’il de si dangereux ? Je m’habille puis prends un bonnet plus mes lunettes de soleil. Je vais jusqu’à la porte d’entrée puis remarque Radja. Il me suis toujours. Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de lui. L’emmener ? Il est encore petit, il tiendra dans un sac à dos ? Il ne risque pas de s’étouffer ? Mais les tigres, c’est pas interdit en ville ? Je monte dans ma chambre et cherche un sac partout. J’en trouve un en bandoulière. Ca fera l’affaire, enfin j’espère. Je prends Radja et le mets dans le sac.

Moi : Heureusement que tu n’es pas très lourd toi !

Il penche sa tête sur le côté. Je le regarde droit dans les yeux.

Moi : Bon, je sais pas si tu peux comprendre ce que je te dis mais s’il te plait tu ne fais pas de bruit ! On sera dans la rue, c’est dangereux la rue !

Ouh la ! Je me mets à parler comme mon père !

Moi : Compris ?

Il me regarde de la même façon. Je suppose qu’il a rien compris, c’est pas grave. Je mets le sac sur mes épaules et redescend en bas. J’ouvre la porte et sors. Un garde du corps, celui qui surveille la porte d’entrée, me demande ce que je vais faire.

Moi : Je vais me promener !

Je regarde dehors, il y a une limousine un peu plus loin.

Moi : Regardez, Bob va m’emmener !
... : Bien, désolé Mademoiselle !

Une idée me vient à l’esprit. J’enlève le sac de mes épaules et sors Radja. Le garde me regarde surpris. Je lui mets Radja dans les bras et pars.

Moi : Merci !

Je m’en vais en courant avant qu’il ne puisse répliquer. Je marche jusqu’à la limousine puis m’en vais en courant. Je crois qu’il n’a pas remarqué, il est trop occupé à essayer de ne pas se faire griffer ou mordre par Radja. Au bout de 5 min, je marche normalement. J’arrive dans la ville « normale »...

OUAAAAAAAAAAAAAAA LA CHANCE UN BEBE TIGRE!!!
Troooooooop bien ta fic' une suite pititre?

Haaaan, j'aime !
SUITE

Je te bùùùùùd !
Tu m'avais même pas dit que t'avais écris la swiite !
Et moi je savais pas

Bon bah sinan suiiite quoi

So a écrit:

3va a écrit:

Je te bùùùùùd !
Tu m'avais même pas dit que t'avais écris la swiite !
Et moi je savais pas

Bon bah sinan suiiite quoi

t'as pas le droit de bouder parce que je l'ai écrite en cours et je te voyais pas sur msn alors j'ai aps pu te l'envoyais !

j'écris encore une new fiction, mais celle là tu la liras pas parce que celle du blog, j'ai pas le droit de la lire

Hein ??
C'est quoi ces histoires ?

lool
je me mèle de rien ...
par contre, veux une suite