[One-Shot] Il & Elle

Invité

.::. Titre .::. Il & Elle

.::. Validée par .::. 3va

.::. Résumé .::. Elle et Il sont confrontés à leur problème de couple

.::. Warnings .::. Aucun

.::. Personnages .::. Il & Elle et les autres membres de TH

.::. Catégorie de fics .::. One-shoot

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J’ai le cœur qui bat à la chamade. Mon souffle s’accélère. La peur monte et m’empêche de parler. Que m’arrive-t-il ? A présent, je ne vois ni n’entends plus rien autour de moi. Va-t-il venir ? Je sens une main se poser sur mon épaule. J’ai un bref sursaut. Je me retourne lentement et l’aperçois. Il me regarde intensément. Je me jette dans ses bras et le sers très fort. Il est venu ! Il est venu me soutenir ! Une personne vient me chercher. Je le laisse et la suis.

Lui

Elle s’en va. Je m’assois sur une chaise à côté et l’attends. Les heures passent lentement... Enfin elle arrive, triste. Je sais que c’est dur mais il fallait le faire.

Elle

Il est assit là sur une chaise. Je ne veux pas parler. Il me prend la main et on sort. On marche tranquillement.

[...]

Nous arrivons à l’hôtel, je le laisse et vais dans ma chambre. Il a raison, il fallait le faire. Mais...

Quelques heures plus tard, je sors enfin. Les autres sont là. Je le vois, lui, me regarder. Il veut le dire maintenant ? Tout dire ? Je m’assois à côté de lui mais ne dit toujours rien. Les trois autres nous regardent, impatient de savoir. J’ouvre la bouche mais rien ne sort. Je referme la bouche puis la rouvre.

« On y est allé, on l’a fait, je l’ai fait ! C’était mieux pour vous et pour nous ! »

J’ai mal au ventre. Il me prend la main mais je le repousse.

« Solène... »

Je me lève et me sers un jus de fruit. Georg va à la porte et nous dit qu’ils doivent y aller. Je comprends. Il se lève, vient, me fait un bisou sur la joue et s’en va avec les autres. A peine partis, je vais dans ma chambre et commence à faire mes valises. Je prends, plis et mets dans la valise. Je la mets à côté de la porte puis vais me coucher.
Je me réveille en sursaut : quelqu’un est entré dans la chambre et a pousser un juron car elle est rentré dans mes valises. Je lève doucement la tête.

« C’est toi ?
- Oui ne t’inquiètes pas ! C’est quoi ces valises ? »

Je ne réponds pas. Si je lui disais, il s’énerverait.

« Solène, c’est quoi ces valises ?
- Viens dormir, on en discutera demain !
- Nan ! Dis le moi maintenant ! »

Il allume la lumière et m’aveugle. Instinctivement, je me cache sous la couette. Je sors la tête cinq minutes plus tard, le temps de m’habituer. Il s’assoit à côté de moi et attend.

« Ecoutes, je...
- Tu veux te barrer ?
- Je... J’en ai marre de cette vie ! Ce n’est pas pour moi tous ces changements de chambres, de villes et de pays !
- Tu comptais me le dire quand ?
- Je voulais t’en parler demain ! »

Il se leva et se dirigea vers la porte.

« Où vas-tu ?
- Ailleurs »

Il sort. Je me lève tant bien que mal, j’ai encore mal au ventre. Je le trouve sur le balcon. Je sors dehors malgré le froid.

« [g]Il y a quelqu’un d’autre c’est ça ?
- Non
- C’est à cause de ce qui c’est passé en début d’après-midi ?[/g] »

Je tourne la tête puis la baisse. Il a vite trouvé.

« Solène, on était d’accord !
- Je sais !
- On ne pouvait pas le garder ! On est trop jeune ! Et puis avec le groupe...
- Je sais...
- Alors pourquoi tu m’en veux ?
Je le regarde dans les yeux.
- Parce que tu m’as obligé à choisir ! Notre vie et ton groupe ou lui et nous deux !
- Ne rejettes pas la faute que sur moi, tu es aussi responsable que moi ! »

Je ne dis plus rien. Il avait raison, encore une fois. Je commence à avoir froid. Je rentre et sors mes valises de la chambre puis vais m’habiller. Quand je reviens dans le salon, il est là devant moi.

« Qu’est-ce que tu fais ? »

Je mets mes chaussures et mon manteau. Il me prend par les épaules et me répète :

« Qu’est-ce que tu fais ?
- Je m’en vais.
- Tu ne peux pas partir comme ça !
- C’est mieux ! Tu l’as dit toi-même, pour le groupe !
- Mais je ne parlais pas de toi !
- Non, tu parlais de lui ! Je ne suis pas conne non plus !
- Combien de fois faudra-t-il que je te le dise ? Je suis désolé mais on ne pouvait...
- ...pas le garder, je le sais ! Mais c’était mon bébé ! Notre bébé ! Et j’ai du avorter... »

Il me sert dans ses bras en me caressant les cheveux et me chuchotant :

« Je sais, je sais... »

Des larmes coulent sur nos joues. Sans le lâcher je lui dis :

« Tu te rends contre, notre enfant ! Ca aurait pu être notre enfant ! »

Je n’entends plus sa voix. Il ne sait plus quoi dire. Je sais qu’il n’en voulait pas de cet enfant, moi non plus mais être obligé de le tuer. L’empêcher de grandir, de naître... Je glisse à son oreille :

« Adieu ! »

Je me dégage lentement, prends mes valises et sors. Quand je suis devant l’hôtel, une main me tire en arrière : son frère.

« Où vas-tu ? »

Je le vois, là-haut regarder par la fenêtre ouverte.

« Ailleurs !
- Reviens avec nous !
- Non, c’est bon ! »

Je lui fais un bisou sur la joue puis continue ma progression jusqu’au taxi garé à côté. Je mets ma valise dans le coffre puis reviens près de la portière. Je me retourne vers son visage triste à la fenêtre.

« Adieu Tom... »

FIN

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